jeudi 22 avril 2010

Swap Happy Face, des nouvelles!



Du côté du swap, même en vacances, ça avance!!!! 
On récapitule : 
  • L'objet en rapport avec le swap, qui fait rire ou soupirer d'aise : trouvé!!! 
  • Une des gourmandises : trouvée! 
  • Le livre qui fait rire : sélectionné, reste plus qu'à le commander (oui, dans mon bled paumé, pas de librairie digne de ce nom!!)
J'ai vraiment hâte de trouver la suite!!!! Je trépigne, là! Ou comme dirait ma copine Stéphie, je "couine"!
A bientôt pour la suite de ce swap, avec la photo du colis, je pense!

Du vent dans mes mollets, Raphaëlle Moussafir

Un petit coucou depuis ma Dordogne natale où je passe d'agréables vacances, entre le jardin et le plan d'eau où je vais courir tous les jours, sous un soleil généreux, et d'où je vous écris pour vous livrer mes dernières impressions de lecture. 
Il s'agit ce soir d'un court roman  :

L'histoire : Rachel a neuf ans, c'est une petite fille qui, au fil des séances de psy que sa mère a jugé bon de lui imposer, décortique et raconte le monde dans lequel elle vit à travers ses yeux d'enfant. On découvre une institutrice loin d'être tendre, des parents qui ne la prennent pas au sérieux, et une meilleure amie, Hortense, dont le destin va faire basculer Rachel un peu trop vite dans le monde des adultes.


Mon avis : Je l'ai lu d'une traite. Tout m'a plu, dans ce roman. D'abord la couverture, pétillante et rigolote, puis, une courte préface, signée Howard Butten, et enfin, une citation d'un de mes romans préférés, La Promesse de l'aube, de Romain Gary. 
Alors, c'est dire si ça partait bien. Et puis j'ai aimé Rachel, sa vision de la vie, du monde qui l'entoure. On sourit beaucoup, on s'émeut, et on peut même piquer des fou-rires, tellement les réparties de la petite fille sont cocasses. 
Mais ce livre n'est pas que drôle, il est émouvant.  Etant donné sa longueur, tout passe à une vitesse folle, on n'a pas le temps de s'attarder sur les états d'âme de Rachel, et dans le fond, c'est tant mieux, car on évite le côté glauque (car ce que raconte la fillette est loin d'être gai) pour ne retenir que l'humour de ce roman.

Avec ce roman, l'auteur, Raphaëlle Moussafir, a adapté, pour le publier, un écrit qu'elle avait, avant ça, mis en scène et joué. La transformation est réussie, et je vous en conseille la lecture.

jeudi 15 avril 2010

Le coeur cousu, Carole Martinez

Aujourd'hui, je vous livre un billet sur une lecture commune faite avec ma copine Dolly, du blog Livres and co. Nous avions toutes les deux ce roman sur notre PAL, c'était l'occaz'!
J'avais découvert ce roman chez Gio, sur Notes de chevet, et comme son billet m'avait vraiment plu, je me suis laissé tenter par cette lecture.



L'histoire : Le prologue est narré par Soledad, une jeune espagnole, qui annonce qu'elle va raconter l'histoire de sa mère et de sa famille, une lignée de femmes au parcours étonnant. En effet, ces femmes se transmettent depuis la nuit des temps une boite mystérieuse. Au moment de l'ouvrir, Frasquita, la mère de Soledad, y découvre du fil et des aiguilles. La couture devient toute sa vie : elle coud, transforme, brode ou reprise tout ce qui lui tombe sous la main... même les êtres. Mais ce don ne tarde pas à lui valoir une réputation de magicienne. Jouée et perdue par un mari passionné par les combats de coqs, elle se voit contrainte de fuir, seule avec ses cinq enfants à qui la boite transmet également de mystérieux dons, au milieu d'une Espagne en proie à de violentes rebellions paysannes.


Mon avis : J'ai beaucoup aimé.
J'ai apprécié l'histoire de cette femme atypique, d'une force et d'une dignité sans failles.
J'ai apprécié suivre son parcours, son errance, ses rencontres, et la confiance absolue de ses enfants envers cette mère héroïque.
J'ai apprécié l'écriture d'une poésie incroyable. Carole Martinez a une plume divine.
J'ai apprécié glisser peu à peu dans un univers merveilleux, mais qui reste malgré tout ancré dans le réel. Par petites touches, par passages, la narratrice nous embarque dans un monde de magie où quelques incantations redonnent vie aux morts, où un fil peut recoudre les chairs déchirées, où une petite fille est si belle qu'elle "luit"... et on y croit. Totalement.  
J'ai apprécié les changements de points de vue : du "je" du prologue, on passe à la troisième personne du singulier, et c'est surement ce qui m'a permis de vaincre la distance que j'avais mise entre ces femmes et moi. Puis, la narration change de perspective avec les histoires d'Anita, la fille aînée de Frasquita, et curieusement, croire à ces histoires-là ne m'a plus posé aucun problème. La troisième partie est sublime.

Pourtant, il reste pourtant quelques points qui font que ce livre m'a fait passer un très bon moment sans être un coup de coeur :

  • Il m'a vraiment fallu apprivoiser cet univers, je l'ai fait mien petit à petit, car il est vrai qu'au début, j'ai éprouvé quelques difficultés à entrer au sein de cette famille.

  • La seconde partie est celle que j'aime le moins. Elle perd de l'intérêt car elle est centrée sur la rebellion des paysans andalous et les personnages rencontrés par Frasquita et ses enfants, et pour le coup, les héroïnes sont trop effacées. De plus, elle traîne un peu en longueur, cette partie.
Au final, c'est un roman que je ne regrette pas d'avoir lu, bien au contraire : l'histoire passionne, l'écriture est d'une finesse exquise, et les personnages, y compris les enfants, sont décrits de manière détaillée et réaliste.


Mais qu'en a pensé Dolly? Vite, allons voir sur Livres and co!!!

Et les copines qui l'ont déjà lu depuis longtemps?
Gio qualifie ce livre de pure merveille. Son billet sur Notes de chevet.
Pour Stéphie, c'est une histoire hors du temps. Son billet sur Mille et une pages.
Quant à Leiloona, elle crie "au génie" face à ce livre envoutant! Son billet sur Bric à book.

mercredi 14 avril 2010

Robe de marié, Pierre Lemaître

Ce soir, un billet sur un polar qui a fait couler beaucoup d'encre, sur la blogosphère!!!
Un roman découvert grâce à ma copine Stéphie, du blog Mille et une pages, et lu dans la foulée par plein de copines dont je n'ai pas encore été commenter les billets, pour ne pas gâcher ma lecture. Mais je ne manquerai pas de le faire dès ce billet écrit.

Ce roman, c'est celui-ci :


L'histoire : Dès les premières pages, on fait connaissance avec Sophie, la protagoniste de cette histoire. On rencontre une jeune femme perdue, en larmes, serrant dans ses bras le corps de Léo, six ans, l'enfant qu'elle garde. Sophie n'a aucun souvenir de ce qui s'est passé. L'a-t-elle tué? Tout le prouve.
Pourtant, Sophie ne peut se résoudre à appeler la police.
Elle va fuir, c'est tout ce qui lui reste à faire. Fuir parce que cette sordide matinée n'est qu'une parmi d'autres, depuis que Sophie semble avoir sombré dans la folie. Depuis quelques temps, en effet, Sophie oublie ce qu'elle fait, perd tout. Depuis la mort de son mari, en fait...
Le roman raconte cette fuite, cet engrenage de la vie en cavale, et le piège dans lequel Sophie tombe.

Mon avis : Pour ne pas tout dévoiler à celles et ceux qui ne l'auraient pas encore lu mais en auraient l'intention, je vais essayer de ne pas en dire trop. Mais c'est dur!!!
D'abord, je dirai que c'est un roman diabolique. Diabolique parce qu'il m'a fait passer par des moments de trouille bleue, des sursauts à chaque bruit suspect, des insomnies jusqu'à me relever pour vérifier que ma porte est bien fermée...
Ensuite, c'est un roman haletant. On approche une jeune femme paumée, dans la première partie, sur laquelle on ne peut pas ne pas avoir de doutes. Tous ces morts, toutes ces absences... Mais, ma foi, pas de quoi fouetter un chat, rien d'original. L'horreur de la situation ne vient qu'après, dans la seconde partie, qui se lit à une vitesse folle, et c'est là, justement, que le roman tire le ticket gagnant : en quelques pages, narrées par un nouveau personnage, on est pris au piège, comme Sophie. Incroyable seconde partie! Malgré tout, j'avais senti venir la révélation de la fin de ce chapitre.
Enfin, c'est un roman particulièrement bien écrit. C'est rythmé, épuré et fluide en même temps.

Comment parler maintenant du seul bémol ressenti face à ce livre, sans empiéter sur la fin? Je dirai simplement que je n'ai pas vraiment aimé la façon dont termine le personnage masculin, j'aurais préféré que la mise en scène finale justifiant le titre soit l'ultime rebondissement. Mais voyez, c'est vraiment un petit bémol de rien du tout!!!

Un conseil : ne passez pas à côté de ce roman!!! Mais ne lisez pas la quatrième de couverture, qui, vraiment, dévoile beaucoup trop de choses sur ce roman. (merci Stéphie!)

Ce polar a été particulièrement apprécié par mes copines de la blogosphère :

  • Stéphie, sur le blog Mille et une pages, déclare que ce livre est "une grande baffe de lecture".
  • Dolly, sur Livres and co, a adoré jusqu'à la dernière page de ce roman
  • Pimprenelle, dans ses Carnets de lecture, a un avis assez semblable au mien.
  • Gio, sur Notes de chevet, a particulièrement apprécié le personnage de Sophie.
  • Alwenn, sur Fabula Bovarya, a été quant à elle un peu déçue par cette lecture.




lundi 12 avril 2010

Rencontre avec une écrivaine

Vendredi dernier, mes élèves de 5e ont eu la chance de rencontrer l'auteure jeunesse, Danielle Martinigol.


Je sais qu'ils ont apprécié cette rencontre mais moi, j'ai été enchantée!

D'abord parce que c'est quelqu'un de très sympathique, de spontané et de passionné. Il n'y a qu'à l'écouter pour s'en rendre compte!
Elle a expliqué à ma classe son envie de "raconter des histoires" depuis toute petite, lorsqu'elle gardait son petit frère qu'il fallait bien qu'elle endorme!
A onze ans, elle inscrit, sur un simple cahier, "chapitre un". C'est la première fois qu'elle met une de ces histoires par écrit, et déjà, ça ressemble à un livre.  Mais ce n'est qu'après trente-sept ans d'enseignement qu'elle sort son premier roman jeunesse, L'Or Bleu. L'histoire d'une Terre déssêchée par le manque d'eau.
Puis, viennent Les Soleils de Bali et Les Oubliés de Vulcain.

Et justement, comme ce dernier est le roman que mes 5e ont lu, elle leur raconte l'histoire de sa création. Alors qu'elle enseigne encore, son chef d'établissement lui propose, comme à d'autres enseignants, un travail sur les déchets. Peu emballée, elle se met quand même à la tâche avec une classe. Le récit de cette anecdote tait hilarant! Après avoir questionné ses élèves sur le devenir des déchets après qu'ils aient quitté la cuisine, elle pose l'ultime question : "Où se trouve la décharge?" Et là, silence, personne ne sait. Sauf une petite jeune fille discrète, qui lève la main, et dit qu'elle sait puisque son père en est le directeur. Danielle répond alors : "Et ça se visite?"
La voilà donc partie, avec sa classe, visiter la décharge la plus proche de son collège. A voir les monticules de terre où sont enfouis les déchets, les élèves finissent par en conclure que bientôt, la Terre deviendra "la planête poubelle"... Vulcain est née!

Elle s'est montrée disponible et patiente, répondant à toutes les questions de mes élèves, de la question sur son inspiration (et oui, Danielle Martinigol aussi a vu Avatar!) à celle sur l'argent qu'elle gagne en tant qu'écrivain, en passant par sa collaboration avec Alain Grousset.

Elle leur a révélé des secrets de fabrication, en leur passant une vidéo personnelle, filmée au coeur d'une imprimerie, sur les presses où un de ses romans est en cours d'impression.

Elle a terminé par une petite séance de dédicace. A ce moment, une de mes élèves se tourne vers moi et me demande "Madame, vous ne faites pas dédicacer le votre?" A vrai dire, je n'y avais même pas songé, tellement dans mon "rôle" de prof pendant ces deux heures. Alors j'ai filé en salle des professeurs, farfouiller dans mon sac et en sortir mon exemplaire.
J'ai été très touchée par les mots qu'elle a couchés sur le papier à mon attention, voyez plutôt :




Enfin, quand mes élèves ont eu quitté la salle, nous avons continué à discuter, de tout et de rien, mais de littérature et du métier d'enseignant, surtout. Elle a d'ailleurs une théorie fort intéressante concernant l'intégration à temps plein des jeunes stagiaires à partir de la rentrée!
Nous avons un goût commun pour les oeuvres de Pierre Bottero et Christian Grenier, auteur originaire de ma Dordogne chérie, et on ressent l'intérêt qu'elle porte à la science-fiction en général et aux écrits de ses confrères en particulier.

Je tenais donc à la remercier chaleureusement pour nous avoir transmis un peu de sa passion, de son métier et pour avoir révélé la publication d'un nouveau roman pour l'été!



samedi 10 avril 2010

Swap Happy Face, c'est parti!

Après le swap de Noël et celui des deux ans de mon forum préféré, j'aurais dû avoir envie de laisser passer un peu de temps avant de m'inscrire à un nouveau...
Ben non... Je n'ai pas pu résister.

Alors voici le thème du swap qui m'a fait craquer si faiblement :



Car ce n'est pas n'importe quel swap, c'est un swap avec de l'amour et du soleil à l'intérieur !!
Organisé par ma copine Stéphie, du blog Mille et une pages, et Stéphanie, du blog Mots en bouche, ce swap sent bon le printemps, l'humour, donc le rire et la bonne humeur!

Je connais ma swappée depuis mercredi, et je vais tout faire pour lui faire plaisir.


Pour cela, le colis devra contenir :

  • 1 livre qui fait rire. Heureusement, les organisatrices de choc ont pensé à tout, car notre questionnaire contenait des questions pour savoir quel type d'humour nous convenait le plus.


  • 1 livre qui fait battre le coeur et nous remplit d'amour : l'amour sous toutes ses formes, en somme.


  • 1 objet en rapport avec le swap : qui fasse rire ou soupirer d'aise (huum, là, je sens comme une petite envie de dérapage, de la part de nos organisatrices... )


  • Des gourmandises : ah, oui, parce que, bon, un swap sans gourmandises, ce ne serait pas vraiment un swap! J'apprécie vraiment le pluriel, là!!!!
 
Maintenant, je vous donne rendez-vous entre le 1er et le 20 Mai pour la photo du colis, et aux alentours du 7 Juin pour le déballage des colis!  



mercredi 7 avril 2010

Muffins aux fraises et gingembre confits

Dimanche à midi, une de mes copines/voisines m'a invitée à manger.
J'ai donc préparé un petit quelque chose pour ne pas arriver les mains vides.

Comme j'avais acheté la veille un assortiment de fruits confits fabriqués artisanalement (dont il ne reste plus grand-chose, en fait...), j'ai décidé d'en utiliser un peu pour cette recette.

Pour la pâte, ma base est toujours la même, une recette toute simple que ma copine Stéphie a accepté de partager avec moi (et plusieurs autres, sur un forum bien connu de certaines...)
Vous avez donc besoin de :

  • 300g de farine
  • 140g de surcre fin
  • 2 oeufs entier
  • 18c à soupe de lait
  • 1 sachet de levure
  • 100G de beurre

Ajoutez à cela des fruits confits coupés en morceaux. Ici, fraises pour la couleur et le goût, et gingembre pour un côté piquant qui surprend.

Et voilà le résultat!



mardi 6 avril 2010

La chronique des invités

La Chronique des invités

 

 

 
Une nouvelle rubrique voit le jour sur ce blog : La Chronique des invités.

 
Le principe : pouvoir laisser les lecteurs non blogueurs que je cotoie exprimer leur point de vue sur leurs lectures. Etant donné que je prête beaucoup de livres, et que je discute à chaque fois de ces lectures avec mes amis, je voudrais leur donner la parole ou plutôt la plume.

 
En fait, c'est ce soir en papotant au téléphone avec ma tatie que l'idée de cette rubrique m'est venue. Il faut vous dire que ma tatie est une grande lectrice, une dévoreuse de livres. En discutant de ses dernières lectures, en particulier de La Valse lente des tortues de Katherine Pancol (que je n'ai pas lu), je lui ai demandé si ça l'intéresserait de venir nous donner son avis par un petit billet de temps en temps. Et elle a l'air plutôt partante.
Donc, vous devriez bientôt pouvoir lire une de ses chroniques, car je lui ai préparé un carton de livres contenant :
  •     - Une parfaite journée parfaite, Martin Page
  •     - Et mon coeur transparent, Véronique Ovaldé
  •     - Une gourmandise, Muriel Barbery
  •     - La première marche, Isabelle Minière
  •     - Une rivière verte et silencieuse, Hubert Mingarelli
  •     - Les gens, Philippe Labro
  •     - L'heure trouble, Johan Theorin
  •     - Je le ferai pour toi, Thierry Cohen
  •     - Je t'ai donné mon coeur, Mary Higgins Clark
  •     - Fascination, Tentation, Stephenie Meyer

 
Comme vous le voyez, trois de ces livres sont dans ma PAL, mais je n'aurai pas le temps de les lire avant d'autres que je dois lire avant, alors autant en faire profiter les gens que j'aime.
 
En ouvrant cette chronique, je pense aussi à Henriette, qui participe à la chaîne "Quand les livres ont des elles" (et qui viendra elle aussi, je l'espère, mettre son grain de sel ici avec un ou plusieurs jolis billets), et à toutes celles et ceux qui voudraient se laisser tenter par l'écriture...

 

 
A très vite pour le premier billet de La Chronique des invités!!!!

 

 

 

 

lundi 5 avril 2010

Sablés miel, épices et chocolat au lait

Vous vous souvenez du swap organisé par mon forum préféré?
A cette occasion, j'ai concocté avec amour des petites gourmandises pour ma swappée, ma copine Lolli.

Mieux vaut tard que jamais, je vous livre enfin la recette, et les photos!


Première étape : préchauffez votre four à 220° (thermostat 7) 15 minutes à l'avance. Mélangez 125g de miel, 60g de sucre et 15g de beurre dans une casserole que vous mettrez sur le feu jusqu'à ce que le mélange soit lisse.




Deuxième étape : enlevez la casserole du feu et laissez refroidir en remunant la pâte. Ajoutez un oeuf battu et une pincée de sel, et battez énergiquement. Ajoutez 1/2 cuillère à café de cannelle, 1/2 cuillère à café de gingembre, et une ou deux cuillères à soupe d'arôme de fleur d'oranger. 
Astuce : on eput varier les épices, telles que le clou de girofle en poudre, remplacer le gingembre moulu par du gingembre confit, ou la fleur d'oranger par de l'écorce d'agrumes en poudre. 


Troisième étape : Mélangez le tout à 225g de farine et 1/2 cuillère à café de levure. Enveloppez votre récipient de film alimentaire et mettez au réfrigérateur 45 minutes

Quatrième étape : étalez la pâte, abaissez-la, et formez des petits sablés à l'aide d'emporte-pièces, que vous poserez sur un plaque graissée et farinée. Faites cuire huit à dix minutes. Laissez refroidir. 


Dernière étape : faites fondre environ 75g de chocolat au lait au bain-marie. Trempez une face des sablés cuits dans le chocolat et laissez durcir.   




 

samedi 3 avril 2010

Des nouvelles de ma PAL (épisode 2)

Comme je n'ai aucune volonté dès qu'il s'agit de livres, je n'ai pas résisté à ressortir de la librairie avec cinq bouquins, alors que j'étais venue en acheter juste un seul.... Je suis faaaaaaiiiiible!

Mais comme je sais que certaines d'entre vous sont pires que moi en matière de lecture (je ne parle pas de celles qui sont addicts de tissus et autres pelotes de laine, qui tricotent ou cousent d'une main et tiennent un livre de l'autre!!!! :-) ), je vous propose de découvrir les titres que j'ai choisis.


Un choix varié et des coups de coeur essentiellement rien qu'avec les couleurs et les illustrations des couvertures (une envie de gaïeté, je crois).

  • D'abord, Aux malheurs des dames, de Lalie Walker, dont je vous avais parlé dans un précédent article, que je dois lire pour le 1er Juin avec mes copines blogueuses.
  • Ensuite, Je t'ai donné mon coeur, de Mary Higgins Clark, qui doit être paru depuis presque un an déjà et que je n'avais pas pris le temps de me procurer, alors que c'était devenu presque un rituel de lire chaque roman de cet auteur.
  • Au milieu des deux, Dieu est un pote à moi, de Cyril Massarotto. Je dois dire que c'est le titre qui m'a fait sourire, on verra si le contenu me fait la même impression.
  • Puis, Du vent dans les mollets, de Raphaële Moussafir, dont j'ai beaucoup entendu parler, notamment de la mise en scène de ce texte par l'auteur avant même d'en publier le texte.
  • Enfin, Les filles sont au café, de Genevieve Brisac. Un ouvrage aux 300 histoires, paraït-il. J'aime ce principe et j'ai hâte de le lire.



En attendant, je savoure les dernières pages du Coeur Cousu, de Carole Martinez, et j'attaque juste derrière le célèbre Robe de marié, de Pierre Lemaître, dont j'entends parler depuis un moment. Je pourrai enfin lire et commenter les billets de mes copines!

Recherche bureau perdu...

Oui, je sais, voilà un article qui ne sert à rien, mais je me dis que si je vous montre l'étendue des dégâts, je trouverai peut-être la motivation pour m'attaquer au rangement!!!!



Vous devez  avez la possibilité de faire un maximum de commentaires pour m'aider à m'attaquer à ce désastre, mais je ne suis pas sûre que ça fonctionne!!!!

vendredi 2 avril 2010

Tête de turc, de Pascal Elbé

De nouveau un billet cinéma, ce soir, pour vous parler du premier film réalisé par le comédien Pascal Elbé, Tête de turc




L'histoire : Bora, un adolescent tranquille, vit dans une cité qui l'est beaucoup moins. Un jour, errant avec sa bande de copains, des jeunes comme lui, qui vouent une haine féroce à la police, Bora commet l'irréparable. Il lance un cocktail molotov sur une voiture, avec pour seule raison que la voiture arbore un gyrophare bleu, comme celui de la police. Sauf que la voiture appartient à un médecin urgentiste, Simon Torossian. Celui-ci partait en urgence après un appel concernant une femme en détresse respiratoire. S'apercevant de son erreur, Bora a juste le temps d'extirper le corps du médecin de la voiture avant qu'elle ne s'embrasse entièrement. Bora cache à tout le monde son acte de héros, par peur qu'on ne découvre toute la vérité. Atom, le frère de Simon, va chercher à tout prix l'agresseur de son frère. 
S'en suit une série d'émeutes dans la cité, surtout au moment où un ami de Bora est arrêté à sa place. La cité est à feu et à sang, la mère du jeune garçon mis en garde à vue désespère qu'on libère son fils, les autorités politiques cherchent par tous les moyens à calmer le jeu, promettant une punition exemplaire pour le coupable, et Bora se tait toujours. 
Quand la presse découvre que Bora est le sauveur, c'est l'engrenage. Il va recevoir une médaille du mérite, sa mère, femme forte et digne, voit là un moyen pour son fils de sortir de ce ghetto, Simon va enfin pouvoir remercier son sauveur.
Comment le jeune homme pourrait-il alors avouer?
On suit alors le parcours de cet adolescent, prisonnier de son mensonge, partagé entre la gloire et la vérité, tiraillé par le désir d'avouer et celui de sortir enfin de la cité.


Mon avis : ce film est une réussite. Pascal Elbé réussit, pour son premier passage derrière la caméra, le tour de force d'aborder un sujet sensible (les cités abandonnées) et d'actualité sans cliché et avec sobriété. Tout sonne juste. Bien sûr, certaines images choquent, mais elles dévoilent une vérité que bien des gens se cachent. 
Le casting est brillant. Le jeune Samir Malkhlouf, qui incarne Bora, est une vraie révélation. Il est sincère et juste.  Sa mère, interprétée par Ronit Elkabet,z est époustouflante de dignité, de force et de courage. Pour interpréter le lieutenant de police Atom Torossian, le frère de Simon dans le film, torturé par un lourd secret, Pascal Elbé a choisi son ami Roschdy Zem, une vraie "gueule" de cinéma. Pascal Elbé est Simon, l'urgentiste, mais je ne vais rien dire sur lui car chacun sait ici à quel point je manque d'objectivité quand je parle de lui... 
:-)
Dans ce film, le réalisateur arrive à nous montrer toute la complexité de ces personnages, tous en quête : quête de la vérité pour Atom, quête d'un avenir meilleur pour la mère de Bora, quête de reconnaissance synonyme d'une intégration réussie pour Bora, quête de justice pour l'homme dont la femme est morte le soir où le médecin n'est jamais venu... On arrive à saisir toutes leurs nuances. 
Ce film pose avant tout des questions importantes : culpabilité, solidarité, guerre des communautés dans les cités, loi du silence qui pèse sur des habitants terrorisés, abattage médiatique d'un fait divers, détournement de la situation à l'avantage des politiques... Les questions sont bel et bien là mais Pascal Elbé se garde bien de juger ses personnages. Et c'est toute la force du film : un exposé des faits clair et précis, qui laisse le spectateur libre de tirer la moralité qu'il veut.

Enfin, le titre du film prend tout son sens, ou plutôt "ses" sens, à travers le bouc émissaire que devient Bora à partir du moment où la vérité est dévoilée, mais aussi à travers une réflexion du père de Simon, concernant le brassage communautaire qui existe en banlieue. Il dit "On est arménien, ton sauveur est turc : depuis quand les turcs sauvent les arméniens?" Phrase pour le moins banale, mais qui m'a fait sourire...


J'ai vraiment trouvé ce film fort et poignant. Je ne suis pas sortie d'une séance de ciné autant "impliquée" depuis Welcome l'an dernier. Je vous le recommande. 


Je ne résiste pas : aaaaaaahhhh, Pascal Elbé... Même mal coiffé, mal rasé (surtout mal rasé, huuumm) et mal en point sur un lit d'hôpital, je suis quand même sous le charme.... Voilà, c'est dit....