vendredi 30 juillet 2010

Porte-cartes en "J'en rafafolle"!

Lors de notre rencontre il y a quelques jours, Rafafa, du blog Bricoles et vadrouilles et créatrice de la marque inédite "J'en rafafolle" m'a gâtée! Oui, ça y est, j'ai moi aussi rejoint les quelques privilégiés qui ont l'honneur de posséder une création inédite de cette marque tendance! 

Regardez plutôt : 

Un petit animal tout mimi sur le dessus, avec un joli bouton en forme de cœur.
Rafafa me connaît bien, car elle a choisi des couleurs que j'adore, en plus! 

Mais si on ouvre, que découvre-t-on?










On découvre ça!! Des pois, et encore des pois!!! J'adore! Du rouge, du rose, de jolis motifs sur chaque face, vraiment, c'est un super cadeau, que Rafafa m'a offert! 
En plus, il faut que vous sachiez que tout cela a été cousu à la main, oui, oui. Forcément, c'est difficile d'amener la machine à coudre en camping!!!! Cela vous montre à quel point Rafafa est une couturière hors-pair!!!




Merci encore pour ce joli porte-cartes, qui ne quitte plus mon sac à main!

jeudi 29 juillet 2010

Verrines improvisées

L'été, c'est bien : on mange dehors, on grignote des plats froids, et surtout, on fait des apéros souvent.... Comment ça, il n'y a que chez moi que c'est aussi souvent??? Hem hem.... 

Seulement, pour recevoir comme il se doit, il faut que le frigo soit plein ou pouvoir se montrer inventif. C'est la seconde solution que ma maman et moi avons retenue pour réaliser cette recette à quatre mains, avec les quelques ingrédients qu'il nous restait. 


Voici donc des verrines au guacamole, crabe et paprika. 

Pour sept personnes : 
Première étape : le guacamole

Mixez la chair de deux avocats avec une échalote coupée en petits morceaux et un trait de vinaigre. Salez, poivrez. Remplissez les verrines au tiers.

Rendons quand même à ma sœur ce qui lui appartient, car c'est elle qui nous a montré cette recette de guacamole. Merci Sonia!



Deuxième étape : la mayonnaise

Nous avons choisi de mettre au milieu une fine couche de mayonnaise ensuite, pour s'accorder avec la couche suivante, et pour la variation de couleurs, aussi. Comme nous étions pressées, il s'agit de mayonnaise toute prête, mais avec une "maison", cela doit être encore meilleur.




Troisième étape : le crabe

Nous avons opéré avec une dizaine de bâtonnets de surimi, que nous avons mixé, de façon à obtenir de fines miettes. Disposez sur la mayonnaise une couche de crabe, et saupoudrez de paprika doux.  Conservez au frais jusqu'à dégustation. 

Voilà le résultat final: 


Nous nous sommes tous régalés, c'est léger, agréable en bouche, et le mélange des textures et des saveurs est sympathique!

mercredi 28 juillet 2010

Au bon roman, Laurence Cossé

C'est avec un plaisir non dissimulé que je vous fais part aujourd'hui de ma dernière lecture. 


L'histoire : Au début, trois faits divers, touchant trois personnages différents, sans aucun lien apparent entre eux. L'un a eu un accident de voiture, l'autre a été suivi, et le dernier a disparu quelques jours avant de réapparaitre dans un état critique. Mais tous sont liés, par un secret bien gardé, celui de la création de la librairie Au bon roman. Imaginez : une librairie idéale, exclusivement réservée aux romans, et uniquement les "bons" romans. Quel lecteur assidu n'en a jamais rêvé? Ce pari fou, Francesca et Ivan en sont les instigateurs. Mais forcément, le projet fait parler de lui et créé des jalousies. 


Mon avis : j'ai littéralement dévoré ce roman. Je suis entrée tout de suite dans l'histoire et elle m'a passionnée. 
J'ai aimé être intriguée par l'identité de ce narrateur qui semble tout connaître, même si on devine quand même assez vite de qui il s'agit.
J'ai aimé suivre la description progressive et détaillée de la construction de la librairie, de la simple idée du projet à l'aboutissement par l'ouverture de la librairie. 
Ce roman pose de sacrées bonnes questions : qu'est-ce qu'un bon roman? Comment le sélectionne-t-on? Ne peut-on pas être taxé d'élitisme, lorsqu'on élabore une sélection aussi drastique? La qualité d'une œuvre ne passe-t-elle pas par le plaisir que sa lecture procurera à celui qui la parcourt? Dans ce cas, comment assurer une réelle objectivité? Comment faire son choix parmi les milliers d'œuvres francophones ou étrangères?
Vaste sujet, qui m'a tenue éveillée bien tard, certains soirs... 
J'ai adoré plonger dans l'univers des livres, même dans son aspect le plus commercial, lorsque le roman évoque les chiffres de ventes, les statistiques, "ce qui se vend" et le reste... 
Mais qui peut en vouloir autant aux patrons de la librairie et à ceux qui sont chargés de sélectionner les titres retenus? J'ai aimé chercher, me poser des questions, au fur et à mesure que Francesca et Ivan font leur "déposition".

On peut cependant trouver dans ce livre une critique un peu trop acérée du milieu de l'édition et des éditeurs en particulier, car leur amour de l'argent et "des coups commerciaux" au détriment de la qualité de ce qu'ils éditent revient très souvent. Attention, ceux qui aimeraient lire ce roman, ne lisez pas la suite : cette critique est même au cœur de la résolution de l'énigme, et j'avoue avoir été un peu déçue par cette fin que j'ai trouvée un peu bâclée par rapport au rythme du reste de l'œuvre. Je ne suis pas sûre de croire réellement à tout ce que révèle l'enquêteur.
Quant au sort réservé au personnage de Francesca, il ne m'a pas convaincue non plus.

Mais outre ces petits détails, quel plaisir que ce "bon roman"!!!!Je vous le conseille vivement.
Merci encore à Stéphie pour ce joli cadeau.

lundi 26 juillet 2010

Strass et paillettes

Aujourd'hui, c'est un grand jour : je m'apprête à rencontrer en vrai de vrai, la célèbre patronne du blog Bricoles et Vadrouilles, la couturière créatrice de la marque "J'en rafafolle" et bricoleuse hors pair, la seule, l'unique, j'ai nommé Rafafa!!! 

Comme dans un ses derniers commentaires ici, elle a avoué qu'elle cornait les pages de ces livres (vilaine fille!!), un marque-page s'imposait. Oui mais n'importe lequel : il me fallait une création à la hauteur du personnage. C'est donc tout en strass et en paillettes que j'ai réalisé ce marque-page rouge et gris. 

                                                                                 
Une étiquette à l'éffigie de son blog, une série de boutons rouges, deux carreaux façons miroirs, des petits brillants rouges et blancs, des décorations pailletées et des rubans à carreaux rouges et blancs, et hop, voilà le résultat. 
Cela ne se voit peut-être pas sur la photo, mais l'ensemble est  couvert d'une fine couche de paillettes, saupoudrée à la main et au pinceau, s'il vous plaît!


La rencontre prendra des allures de réunion au sommet lorsque la non moins célèbre Lolli, créatrice de la marque "C'est du Lolli" et du blog Au bonheur des dames, toujours à la pointe de la mode et qui sait dénicher des top-models inédits se joindra à nous. J'avoue que cela me fait un peu peur : si elles se mettent à parler couture ou tricot, je suis perdue!!!!

vendredi 23 juillet 2010

A vous de voter!!!!

Attention, ami(e)s blogueurs, blogueuses, l'instant est grave... et j'ai besoin de vous! 

Êtes-vous prêts à m'aider à prendre une décision cruciale???? Réfléchissez bien avant de vous lancer! 

C'est décidé, vous m'aidez? Alors je vous explique : je suis actuellement en train de lire Au bon roman, de Laurence Cossé, un livre offert par ma copine Stéphie, pour mes 30 ans, et je l'en remercie encore, car ce roman est délicieux. 
Seulement voilà... j'en suis déjà à plus de la moitié, et même si je ne lis pas vite, je l'aurai à peine refermé qu'il me faudra en choisir un autre. Oui, mais lequel????? Voilà mon dilemme! 

Votre mission, si vous l'acceptez, sera de m'aider à faire mon choix dans la mini pile qui me sert de PAL pendant les vacances. Vous avez donc le choix entre : 
  • Les filles sont au café, de Geneviève Brisac  : une série d'histoires courtes sur tout un tas de thème différent
  • La consolante, Anna gavalda
  • Le premier jour, Marc Levy
  • Le cercle des poètes disparus, de N. H. Kleinbaum, histoire de prendre de l'avance sur ma lecture commune avec Couette, (date non précisée, d'ailleurs!)
  • Un des Club des cinq acquis récemment, pour replonger encore une fois en enfance!
  • Tout autre livre de ma PAL (certains non lus par moi sont chez ma tante) que j'aurai récupéré d'ici là? (je ne sais même plus ce que je lui ai prêté!)

Votre choix est fait? 
Prêt, feu, partez... Votez!!!!!

mardi 20 juillet 2010

En partance pour le Brésil!!!

Le Festival des Guitares vertes existe depuis 2004 en Périgord Vert. Il permet à plusieurs petites communes d'offrir aux touristes et aux gens de la région des spectacles autour de la guitare dans des endroits insolites (châteaux, plage de plan d'eau...) sur un thème précis. 
Après la musique tzigane en 2009, (avec mes deux coups de coeur, le groupe Les Gosses de la rue, et la chanteuse Svelana Loukine et son groupe, Davaï), c'est au tour du Brésil de venir enflammer nos contrées. 
Entre ciné-concerts, expositions, conférences littéraires, masterclasses, spectacles jeune public et soirée à thème, Les guitares Vertes, ce ne sont pas moins de neuf spectacles programmés dans une dizaine de communes différentes entre le 3 et le 24 Juillet. Parmi les invités : les groupes Mala Suerte, Orchestra do Fuba, Forro in the dark, la chanteuse Catia Werneck, et le parrain du Festival, Moussu T e lei jovents (groupe composé d'un percutionniste brésilien et du fondateur et guitariste de Massilia Sound System)

Présentation du Festival : ICI


Dimanche soir, c'était le tour de ma petite commune d'accueillir le Festival. Au programme : Catia Werneck et ses musiciens, pour un concert de jazz/bossa. 
La chanteuse a débuté en tant que choriste de Bécaud ou de Bruel, a fait des compositions pour Axelle Red, Elie Semoun, mais aussi pour des musiques de films avant de composer ses propres chansons, et de les interpréter de façon magistrale de sa voix chaude et rauque. 

Mon avis : après un début un peu froid (à l'image de la climatisation dans la salle et des quelques personnes - à peine cent- présentes) et une chanteuse très à l'écoute de ses musiciens et pas assez de son public, le spectacle a pris une autre dimension quand Catia Werneck s'est adressée aux gens, a exliqué ce que racontait ses chansons, a présenté un peu son parcours. J'ai davantage apprécié la seconde moitié du spectacle, plus rythmé, plus joyeux, et plus entraînant.
Musicalement parlant, je n'avais jamais assisté à un concert de jazz, parce que ce type de musique n'est pas ma tasse de thé, mais je suppose que les oreilles avisées ont su apprécier. 


Un petit aperçu de la prestation de la chanteuse? Cliquez là!

dernières acquisitions

Grâce à une généreuse donatrice qui a vidé son grenier, j'ai fait l'acquisition de quatre nouveaux exemplaires des Club des Cinq, que je collectionne.


Bien sûr, j'ai déjà ces trois titres bien rangés dans ma bibliothèque, mais je n'ai pas résisté à ces trois exemplaires-là. Pourquoi? Parce qu'ils sont d'éditions plus anciennes que celles que j'avais déjà. 
Nous avons donc : 

  • Le Club des Cinq en embuscade, date de publication : 2eme trimestre 1968
  • Le Club des Cinq et les saltimbanques, date de publication : 1er trimestre 1965
  • Le Club des Cinq et les papillons, date de publication : 1er trimestre 1974
  • Le Club des Cinq joue et gagne, date de publication : 2eme trimestre 1962 (pas sur la photo, car assez abîmé)

Pour la petite histoire : 

Dans les années 40, Enid Blyton, écrivaine anglaise, crée The Famous Five, qui en français deviendra Le Club des Cinq.
A raison d'une histoire par an, de 1942 à 1963, elle racontera les aventures de Julian, Dick, Ann, et Georgina Kirrin, les François, Michel et Annie Gauthier français, et leur cousine Claudine Dorsel. Sans oublier Dagobert, qui en Angleterre est beaucoup plus connu sous le nom de Timmy.

La série connut un succès phénoménal, si bien qu'à la mort de la créatrice, on a encore utilisé le Club des Cinq, pour continuer les aventures, une édition beaucoup moins intéressante, avec une page de droite en BD. Une série télévisée a vu le jour, et Enid Blyton elle-même écrivait aussi des nouvelles avec les personnages du Club des Cinq.

Toute petite, je lisais ces livres, à une vitesse folle, je les dévorais, et je les dévore encore. Je cours les brocantes (et j'ai fait courir ma soeur, aussi, parce que là où elle habitait avant, les brocantes sont des mines d'or!!), pour compléter une collection qui s'était un peu éparpillée au cours des années. Bien sûr, plus les éditions sont vieilles, mieux c'est. 
 
Au fil de mes recherches, j'ai réussi à dénicher un exemplaire de chaque titre. Mais ma collection ne sera complète seulement quand j'aurais tous les titres en deux exemplaires, ceux de la Bibliothèque Rose, et ceux de la Nouvelle Bibliothèque Rose. Eh oui, ça n'est pas pareil, la couverture change, la typographie aussi, donc je cherche les deux! Mais cela va devenir problématique de tout loger chez moi!!!
 
Mon préféré? Dur... je dirai le premier, Le Club des Cinq et le trésor de l'île, écrit en 1942. C'est aussi le premier que j'ai lu, drôle de coïncidence. Il a une saveur particulière. 
 
Encore merci Véro pour ces quatre livres!!! 

dimanche 18 juillet 2010

Piège nuptial, Douglas Kennedy

Deuxième roman pioché dans mon panier de vacances :


L'histoire : Nick a quitté le Maine, a tout plaqué sur un coup de tête, pour aller visiter les coins perdus de l'Australie. Lui qui n'a jamais voyagé se rend vite compte des pièges de l'outback. Durant son périple, il croise la route d'Angie, une jeune femme surprenante, qui lui vante les mérites de Wollanup, sa ville natale. Nick ne tarde pas à découvrir l'étrangeté et les coutumes hors du commun de ce trou perdu, puisqu'il s'y retrouve enfermé et surtout, marié à Angie. 


Mon avis : tout d'abord, je dirai que ce livre ne laisse pas indifférent. Le style de Kennedy est percutant, alliant vulgarité dans les propos des habitants de Wollanup et descriptions de situations glauques vécues par Nick. Je dois dire que cette grossièreté à chaque page m'a peu à peu gênée. Bien sûr, je conçois que cela fasse partie "du paysage", mais à la longue, ça lasse. 
Autre bémol, dans l'intrigue, cette fois : je me suis demandé tout au long du roman, jusqu'à en avoir l'explication, comment une telle ville pouvait exister. Je trouvais cela totalement tiré par les cheveux, peu crédible, bref, j'étais sceptique. Comment une communauté de quatre familles pouvait-elle survivre en plein milieu du bush? Sans ravitaillement, vivant seulement de la chasse et du commerce de la viande de kangourous, se saoulant à la bière tous les jours, les habitants de Wollanup font froid dans le dos. L'obsession de Nick à vouloir à tout prix quitter ce sordide endroit est totalement légitime. L'explication que donne Kennedy à propos de cette communauté et son mode de vie m'a toutefois paru assez plausible.

Cependant, je me suis laissée entraîner par l'histoire, par le personnage de Nick et ses réactions, j'avais envie de savoir comment tout cela allait finir. 
j'ai aimé l'idée que tout ne finisse pas bien pour tout le monde (ceux qui l'ont lu comprendront), et le désarroi de Nick, craintif jusqu'au bout. 
Je dois avouer que lire ce roman tard le soir avant d'aller dormir, surtout quand on est seule dans une maison, ça donne de sacrées montées d'adrénaline! Je n'ai plus du tout envie de visiter l'Australie, là, d'un coup...

En résumé, je crois que le style de l'auteur, pour une première lecture, m'a un peu refroidie, mais je crois que je me laisserai tenter par d'autres, car j'ai aimé sa façon de faire progresser l'action lentement de distiller les informations progressivement, créant ainsi une atmosphère propice à l'angoisse. 

Une lecture plaisante, en somme, qui va bien avec l'été, mais qui ne me laissera pas un grand souvenir, je pense.

Retrouvez chez Leiloona, sur Bric à Book, un billet sur ce roman, dans son ancienne version, Cul-de-sac.
Chez Gio, sur Notes de chevet, vous pourrez vous faire un avis beaucoup plus enthousiasme que le mien.

samedi 17 juillet 2010

Quand les livres ont des elles, troisième session

 "Un habile homme qui connaissait la sympathie que le Grand Condé portait à Molière allait voir le prince et lui tenait ce langage : 
- Votre Altesse, permettez-moi de vous remettre une épitaphe que j'ai composée pour Molière."
Condé prit l'épitaphe et répondit en regardant l'auteur : 
- Je vous remercie. Mais j'aurais préféré qu'il eût écrit la votre."


Aujourd'hui, vous pourrez découvrir sur les blogs des participantes le roman que chacune a lu dans le cadre de la chaîne 


Pour ce troisième volet, j'ai le plaisir de vous présenter un roman que j'ai adoré : 



Le titre de ce roman va m'éviter d'en résumer l'histoire, car il s'agit bien sûr d'une biographie de Molière. 
Mais pas n'importe quelle biographie. Une biographie où les détails insignifiants et pourtant délicieux se mêlent aux grandes pages de l'histoire de cet illustre personnage. 
L'auteur livre avec passion des moments de la vie d'un homme qu'il vénère, c'est certain. La façon dont il parle de "notre héros" montre son attachement au dramaturge. Le style est plaisant, les touches d'humour nombreuses et le tout est très agréable à lire.
Ce n'est un secret pour personne que je suis une très grande admiratrice de Molière, et j'ai bien eu du mal à résister à l'envie de plonger directement dans ce roman dès sa réception. Mais l'attente fut totalement oubliée quand j'ai commencé ma lecture. 
J'ai adoré plonger dans la vie de cet immense auteur, un peu intimidée et gênée tout de même, comme si mon intrusion avait quelque chose d'interdit. J'ai aimé toutes les anecdotes racontées, de la naissance de Jean-Baptiste Poquelin à sa passion du théâtre partagée avec son grand-père, en passant par la désapprobation du père qui portait l'espoir que son aîné reprenne la charge de tapissier du Roi qui était la sienne. 
J'ai apprécié entrer au cœur de la troupe de L'Illustre Théâtre, partager les déceptions devant l'accueil des pièces tragiques par un public peu convaincu, l'entêtement de Molière à vouloir pourtant les jouer, et le succès immédiat de ses propres pièces. 
Au final, j'ai appris énormément avec ce roman, il m'a fait aimer davantage encore celui que j'admirais déjà, et j'ai hâte de pouvoir l'envoyer à sa prochaine destinataire, en espérant qu'elle prenne le même plaisir que moi à cette lecture. 
Ce roman a déjà été chroniqué par Gio sur Notes de Chevet et par Henriette, chez Eloah sur Sucrez, lisez, scrappez. 

Retrouvez également les oeuvres lues pour cette troisième session par toutes les participantes chez : 

vendredi 16 juillet 2010

Marque-page fleuri

N'ayant emmené sur mon lieu de vacances aucun de mes marque-pages, il a fallu que je me rende à l'ultime sacrifice pour moi : corner les pages du roman que je lisais, chose que je ne fais pratiquement jamais. Maniaque des livres, moi?

Le lendemain, donc, pour ne pas avoir à refaire deux fois ce geste de torture, j'ai décidé de m'en fabriquer un. Bien à l'abri à l'ombre des arbres du jardin, j'ai sorti mon attirail et j'ai fait selon l'envie du moment.

Voilà le résultat :


Cela faisait un moment que j'avais envie d'utiliser d'une manière ou d'une autre le papier marron à fleurs roses au centre du marque-page et j'ai donc choisi ce papier-là en premier, et coordonné le reste à partir de là.
Les bouts de tissus dans les coins (avec les mots "rêver" et "imagination") rappellent ce qui fait pour moi la magie de la lecture, et la citation au centre est une jolie phrase sur les joies de la famille.

Il est au final un peu grand pour un livre de poche, mais je m'en servirais pour les grands formats, et il sera parfait.

jeudi 15 juillet 2010

La chronique des invités, premier volet

 La chronique des invités : grande première! 



Aujourd'hui, je suis ravie de vous faire lire la première participation active sur Mes petites récrés de ma meilleure coupine, Barbara. Je dis active, car elle lit beaucoup ce blog et d'autres mais ne poste pas. Il y a quelques temps, je lui ai proposé d'alimenter cette rubrique, qui n'a, il faut le dire, pas connu grand succès depuis sa création. 
Et elle a accepté. Je vous transmets donc son avis sur le premier roman qu'elle chronique, en souhaitant que ce ne soit pas le dernier! Elle ne révèle pas l'histoire de ce thriller, pour ne pas gêner ceux qui auraient prévu de le lire.


"Suite à une discussion lundi soir avec Sarah devant un bon verre...de diabolo menthe et citron, j'ai décidé de vous parler de ma dernière lecture.
Il s'agit de
Sans un mot d'Harlan Coben, un thriller avec meurtres, enquêtes, FBI, suspens...



J'espère ne pas me faire d'ennemi(e)s mais c'est le troisième roman de l'auteur que je lis et comme pour le premier (Promets-moi), je n'ai pas vraiment accroché.
Pourquoi? Parce que l'on met énormément de temps à se mettre dedans, je dirais même en ce qui me concerne que c'est arrivé quasiment à la fin!!
Pour ma part, il y a beaucoup trop de personnages, certains n'apportent absolument rien à l'intrigue et pourtant l'auteur insiste sur les moments difficiles de leur vie, on croit alors que la solution aura un lien avec les drames qu'ils ont vécu mais pas du tout!!!
Et au final, quand on arrive au dénouement, on se rend compte que l'histoire est vraiment tirée par les cheveux et on a presque envie de  dire "Tout ça pour ça"!!"


Voilà, un premier billet avec un avis mitigé, voire décevant, donc, mais je suis sûre que Barbara n'en restera pas là (bon, peut-être éviter Harlan Coben pour un petit moment, lol!), et que le prochain billet qu'elle rédigera pour cette chronique sera le reflet d'une lecture qui cette fois aura été satisfaisante!
Quant aux ennemies (tu vois, moi je laisse "ies", car c'est comme dans la chanson, sur la blogosphère, on se demande où sont les hommes!), tu ne risques pas de t'en faire ici : un avis de lecture est un avis, et le but c'est bien sûr d'échanger et de comparer les points de vue, et au contraire, si ce roman vous a plu, venez le défendre!

Retrouvez un avis sur Sans laisser d'adresse, du même auteur, chez Leiloona, sur Bric à Book et chez Stéphie, sur Mille et une pages.

mercredi 14 juillet 2010

Du rêve pour les oufs, Faïza Guène

 "C'est vrai que si on est bête dans l'amour, alors qu'est-ce qu'on est bête dans le chagrin d'amour..."
"En ce moment, j'ai l'impression de perdre au jeu du lancer de dès. On jette le dé sur le tapis des dizaines de fois en y croyant très fort à chaque coup. On l'imagine déjà s'arrêtant sur le glorieux six, mais rien à faire, le score est toujours petit. [...] On a beau le secouer dans le creux de ses mains, souffler dessus, fermer les yeux et chuchoter une prière, toujours rien."


Dans mon panier "lectures de vacances", j'ai pioché hier ce roman :



L'histoire : Ahlème a vingt-quatre ans, son père et son frère à charge, depuis le décès de sa mère et leur arrivée en France. Elle doit gérer son père qui perd un peu les pédales depuis un accident du travail, et son frère de quinze ans, en passe de se faire exclure de son lycée. Entre les petits boulots pour gagner sa vie, les rendez-vous trimestriels à la préfecture pour son renouvellement de carte de séjour et ses copines qui veulent à tout prix la caser, Ahlème mène donc une vie rangée. Mais la jeune femme est une rêveuse, qui observe et décrit le monde avec un regard percutant et lucide. 


Mon avis : Même si ce n'est pas LE roman du moment, j'ai beaucoup aimé lire ce livre. Je dirais qu'il s'est laissé lire tout seul, tout simplement parce que j'ai été touchée par le récit de vie de ce petit bout de femme qui s'inquiête plus pour ses proches que pour les autres. 
J'ai également beaucoup aimé le style de l'auteur. Elle a vraiment une plume particulière : entre les mots en verlan ou en arabe, les phrases châtiées et les proverbes de Tantie Mariatou, on sourit beaucoup. Une écriture créative, en somme. Et pourtant, de certaines phrases surgit une poésie subtile, sensible, qui attache encore plus le lecteur aux personnages.
J'ai aimé l'idée principale de ce roman, c'est-à-dire les réflexions personnelles sur le monde qui l'entoure d'une jeune fille déracinée, arrachée à sa terre natale en de dramatiques circonstances, et qui n'a pas d'autres choix que de devenir l'adulte et de tout assumer. Le regard est vif, acéré, juste et lucide. 
Enfin, j'ai aimé le sort réservé au personnage d'Ahlème, du début à la fin : de sa motivation à trouver un vrai travail à son histoire d'amour avortée avec un clandestin rencontré dans la file d'attente de la Préfecture en passant par sa détermination à être dans sa famille celle qui décide, on sent chez elle une véritable évolution. On la voit grandir, changer progressivement de point de vue sur son pays natal, l'Algérie, et le départ de la famille pour le bled marque un vrai tournant dans cette transformation. Dans cet attachement à ses racines, Ahlème trouvera la motivation pour retourner en France affronter une réalité pas toujours rose.
Et enfin, j'ai aimé parcourir ce livre avec un semblant de sourire sur les lèvres (même si ce qui est décrit ne prête pas systématiquement à rire), car chaque situation amenait une remarque teintée d'humour de la part d'Ahlème, et c'est ce qui permet en grande partie au récit de fonctionner : l'originalité et la fraîcheur de l'écriture.

mercredi 7 juillet 2010

Léonard, de Groot et Turk

Pour une fois, je vous propose une lecture BD sympa, que je connais depuis vraiment très longtemps, et dont j'ai redécouvert les premiers tomes lors de mon expédition de trois jours à Blois et alentours. 

Il s'agit de la série des Léonard, créée par Groot et Turk.



L'histoire : Voici le premier tome, qui présente le personnage de Léonard, inspiré évidemment du célèbre Léonard de Vinci. On découvre un personnage plutôt excentrique, sûr de lui et orgueilleux au possible. Fort de quelques inventions (la première étant la "Léonavision"...), Léonard se proclame génie et l'écrit devant sa maison. 

Mon avis : il y a déjà bien des années (je devais avoir douze ans), j'ai découvert cette bande-dessinée grâce au tome 3 et au tome 11 (respectivement intitulés Léonard, c'est un quoi, déjà? et Léonard, génie du bal), que quelqu'un avaient offert à ma sœur et moi-même. Nous avions beaucoup ri des expériences ratées de Léonard et des maladresses de son disciple, Basile. Oui, Léonard a un disciple, qui arrive dès le premier tome (et qui reste jusqu'au quarantième, le pauvre!), sur lequel il teste toutes ses inventions, l'envoyant très souvent à l'hôpital pour des séjours indéterminés. Le pauvre Basile finit par avoir sa chambre personnelle! 
J'aime beaucoup cette bande-dessinée, car je trouve tout d'abord que l'idée de s'inspirer d'un personnage aussi célèbre et de le tourner en ridicule assez culottée (rappelons que cette BD a plus de quarante ans déjà), et je ris beaucoup des jeux de mots et des références modernes insérées au fil des pages. Pauvre Léonard, il a tout à inventer! Quand il invente ce qui ressemble beaucoup à un tracteur et part en vadrouille avec, il se heurte à un inconvénient majeur : il n'a pas inventé la station-essence... 
Je trouve aussi le dessin assez réussi, c'est certes basique, mais fin, et cette simplicité va bien au ton de la BD. Les personnages sont tout en rondeur, et j'apprécie. Le peu que je connais en BD ne m'a jamais convaincue, car je trouve souvent les traits des personnages assez durs et le coup de crayon un peu fort. 



Pour la petite histoire, cette BD est née dans les années 70 et été publiée dans la revue Achille Talon. Après l'arrêt de cette revue, le premier tome est paru en 1977.
En bref, cette BD m'a autant séduite qu'à l'âge de douze ans et replonger dedans pour la lecture des deux premiers tomes m'a fait passer un agréable moment de détente. 



Les trois autres tomes déjà lus : 











Il ne me reste plus il ne me reste plus maintenant qu'à vous souhaiter une bonne journée à la manière de léonard : 

lundi 5 juillet 2010

Swap de la rentrée 2010!!!!

Ca y est, je craque encore!!!!

A peine le swap Happy Face terminé, que je replonge dans la préparation d'un autre colis. Mais avec le thème de ce swap, on peut dire que j'ai le temps de choisir de jolies choses. 
C'est en effet le





Nous devons mettre dans notre colis : 

  • Un ou deux livres ou DVD ayant pour thème la rentrée, le milieu scolaire, la vie étudiante
  • Un objet en rapport avec le thème (agenda, stylos, carnet de notes, sac, etc...) 
  • Des gourmandises pour supporter le cap de la rentrée! 

Ce swap vous tente? 

Retrouvez toutes les informations pratiques sur les délais à respecter, sur les participants déjà inscrits et surtout  des dizaines d'idées pour vous aider dans vos recherches sur Pause lecture avec Kikine, le blog de l'organisatrice, Kikine


Les inscriptions sont ouvertes jusqu'au 1er Aout! Rejoignez-nous!

dimanche 4 juillet 2010

Bizarre, bizarre, vous avez dit bizarre?



Ce soir, il se passe des choses surprenantes, sur mon blog... Oui, Oui... 
Vous vous souvenez de mes débuts sur la blogosphère, du temps où je tâtonnais pour effectuer la moindre opération? Du tag musical que je n'avais pas pu honorer correctement, ne sachant pas insérer une vidéo dans un message?

Eh bien, aujourd'hui, alors que je rédigeais mon billet sur les nouveautés de ma PAL, j'ai levé les yeux vers la barre d'icônes présentes en haut de la fenêtre ouverte lorsqu'on tape un message, et j'ai découvert une icône que je ne connaissais pas, que je n'avais jamais vu avant : une icône en forme de clap de cinéma... 
Voilà donc la raison pour laquelle je n'arrivais pas à poster de vidéo! Je ne pouvais matériellement pas le faire, étant donné que je n'avais pas la fonction disponible!!! 
Et dire que je me suis traitée de quiche, d'incapable et de nulle de la technique,  que j'ai failli faire une dépression bloguesque et que j'ai passé des nuits entières (mais, si, bien sûr!) à chercher comment on faisait... Mais non, en fait, je n'y étais pour rien!!! Ouh la la, je crois que je vais aller faire le tour du pâté de maisons en courant, pour prévenir tout le monde, ça vaut au moins ça! Il faut que tout le monde sache que mes capacités intellectuelles n'ont jamais été en cause!

Comment ça, vous êtes sceptiques??? 

Pour vous prouver que j'ai raison, je vous mets une des vidéos du spectacle Mozart, L'Opéra Rock, que j'ai vu pour la seconde fois le week-end dernier, même si vous n'êtes pas obligés de regarder, hein! C'est la première que j'avais sous la main dans mon ordi. 
Ici, vous voyez Mélissa Mars, dans le rôle d'Aloysa Weber, le premier amour de Mozart. C'est un des tableaux les plus féériques du spectacle. La chanson s'intitule Bim, bam, boum.
Mélissa Mars, pour l'anecdote, est la brune un peu décalée qui chantait 1980 en duo avec Pascal Obispo, il y a quelques années. 

Alors, vous voyez que ça marche et que je sais faire!!!! Trop fière, moi!!!

Merci infiniment au petit lutin, au fantôme farceur qui erre dans mon blog pour avoir fait apparaître cette icône inopinément! Et on ne se moque pas, hein!

Des nouvelles de ma PAL (épisode 4)

Hier après-midi, je suis allée faire les soldes. J'ai ramené deux pantalons, mais pas que...
Un petit détour par la librairie, et voilà, j'ai craqué.
Alors je vous préviens, c'est de la lecture estivale, de la lecture sans prise de tête, de la lecture facile, donc, qui m'attend pour cet été.

Jugez plutôt :





  • La consolante, Anna Gavalda : j'ai beaucoup lu cet auteur, avec l'espoir de retrouver ce qui m'avait fait tomber sous le charme de Ensemble, c'est tout. Je me laisse une dernière chance, et si je suis encore déçue, je mettrai Gavalda de côté pour un looooooong moment.


  • Le premier jour, Marc Levy : là encore, j'aime bien, de temps en temps, lire un de ses romans. Là, le choix s'imposait, ma meilleure amie m'ayant offert à Noël le deuxième volet, La première nuit, il faut bien que je commence par le début!


  • Du rêve pour les oufs, Faïza Guène : Ce nom ne vous dit rien? Si je vous dis Kiffe-kiffe demain, là, je suis sûre que vous savez de qui je parle.


  • Piège nuptial, Douglas Kennedy : déjà paru sous le titre de Cul-de-sac, ce roman me faisait de l'oeil depuis longtemps à travers les blogs des copines.


  • Le cercle des poètes disparus, N. H Kleinbaum : alors, là, honte sur moi, je découvre l'existence de ce roman qui a inspiré le film dont je suis une fan inconditionnelle! J'apprends juste maintenant que ce titre n'évoque pas qu'un film mais qu'il y a bien eu un livre avant... mon dieu, je vire comme mes élèves qui ne connaissent que les films! Alors j'ai sauté sur l'occasion de vérifier si le livre me plaît autant que le film.

Voilà donc, entre autres, ce qui sera au programme de mon été. Si une lecture commune d'une de ces oeuvres vous tente, faites-moi signe!

vendredi 2 juillet 2010

Le centième!!!!!!

C'est avec une joie non dissimulée que j'écris ce message.
Eh oui, celui-ci à une saveur particulière : c'est le centième! Oui 100 billets déjà publiés sur ce blog.

Depuis bientôt six mois, ce blog me comble et me permet de vous parler un peu de moi, de mes lectures, surtout, mais de tout plein d'autres choses. Six mois de petites récrés, en somme...

Six mois pendant lesquels j'ai pris (plus ou moins régulièrement, je le reconnais) de plus en plus de plaisir à rédiger des articles.
Six mois à parcourir la blogosphère, à découvrir de nouveaux blogs, de nouveaux univers, à faire dangereusement augmenter ma PAL...
Six mois pendant lesquels des blogueuses que je ne connaissais pas sont venues compléter la liste des habituelles visiteuses de ce blog.
Six mois de lecture, de lectures communes, de swaps, de scrap', de cinéma, de cuisine, de culture...

Mais justement, parlons chiffres : six mois de petites récrés, ça représente quoi, au juste?
  • 17 livres chroniqués
  • 12 recettes de cuisine réalisées
  • 10 films regardés
  • 6 billets déco rédigés
  • 5 livres de lecture jeunesse dévorés
  • 5 tags honorés
  • 4 lectures communes partagées
  • 3 swaps préparés
  • 3 petites créations confectionnées
  • 3 pages de scrap' créées
  • 3 récrés culture
  • 1 récré thé savourée


Sans oublier les récrés méli -mélo, les billets pour ne rien dire et les inclassables.

Alors, simplement, un grand merci à celles et ceux qui font que ce blog fonctionne, mes visiteurs!
Merci aux fidèles du début, les blogueuses qui m'ont encouragée, les coupines d'un certain forum que j'adore
Merci aux blogueuses averties, dont les blogs m'ont donné envie d'en créer un.
Merci aux nouveaux visiteurs, celles et ceux qui sont venus ici par le biais d'autres blogs, et merci aux swaps et aux lectures communes pour cela
Merci aussi à ceux que je connais qui me lisent mais ne postent pas (et je sais qu'il y en a, hein!), et à ceux que je ne connais pas, s'il y en a!

Et un bon anniversaire des six mois aussi à ma copine Lolli, dont le blog Au bonheur des dames, merveille de couture, de tricot, de créations hypes et trendy, et surtout blog à la pointe de la mode est né un jour avant le mien.

Rendez-vous donc le 6 décembre pour le bilan des un an!