dimanche 31 janvier 2010

Des nouvelles de ma PAL


Heureusement que je n'ai pas pris de bonnes résolutions concernant ma PAL, en ce début d'année.
Hier après-midi, je suis sortie faire quelques courses, et je n'ai pas résisté à entrer dans ma librairie... j'en suis ressortie avec :
  • Robe de marié, de Pierre Lemaître. Repéré il y a quelques temps chez ma copine Stéphie, sur Mille et une pages, revu chez Gibert mais pas d'exemplaires d'occasion, alors quand je l'ai vu hier, je ne me suis pas privée pour me faire plaisir.
  • Une parfaite journée parfaite, de Martin Page. Là, c'est plutôt un coup de coeur d'écrivain. J'avais déjà beaucoup aimé Peut-être une histoire d'amour, et j'avais envie de retenter l'expérience. Son second roman me tendait donc les bras, c'était inévitable.
  • L'Or bleu, de Danielle Martinigol. Celui-ci, vous le comprendrez aisément, sera lu dans le cadre de la rencontre que mes 5e vont faire avec l'auteur. Sauf qu'avant de le relire, je me suis rendue compte qu'il faudrait peut-être que je l'aie dans ma bibliothèque... Erreur réparée!

"Quand les livres ont des elles"

Avec des copines blogueuses et non blogueuses, sur une idée géniale d'Eloah, La cuisinière aux deux mains gauches, nous nous sommes lancées dans une chaîne de livres, pour pouvoir échanger nos impressions de lectures communes.
Le principe : chacune de nous six a sélectionné un livre, que nous avons aimé, qui nous a touché, et que nous avions envie de faire partager. Puis, Eloah a tiré au sort le nom de la personne à qui nous devions envoyer notre exemplaire. Une fois que chacune a un livre en sa possession, nous avons jusqu'à début Mars pour le lire, et en rendre compte sur notre blog. Et ensuite, le livre reçu devra être envoyé à une nouvelle destinataire, et ainsi de suite.
Pour un peu plus de suspense, nous avons choisi de ne pas dévoiler le nom de celle qui nous a envoyé le premier livre à lire pour Mars. Et jusqu'au bout, nous ne saurons pas qui a envoyé quoi!
Mais laissez-moi vous présenter les participantes, et tout d'abord remercier Gio, et surtout Monsieur Gio, pour l'élaboration de ce superbe logo, dont vous risquez d'apercevoir des variantes sur les blogs des copines. Le titre de cette chaîne est le fruit d'une recherche commune des six participantes (mais où sont les mecs lecteurs???), et le "elles" est un joli clin d'oeil à ce partenariat uniquement féminin...


Et voici les blogs des copines qui se prêtent au jeu :

  • Sucrez, salez, lisez : sur son salon de thé littéraire, Eloah régale aussi bien nos papilles que nos esprits, en partageant avec nous ses recettes originales et ses lectures variées. Un mélange parfait que j'ai plaisir à lire régulièrement.

  • Notes de chevet : le blog de Gio a été assez souvent cité ici, car nous avons déjà effectué une lecture commune ensemble et même une séance de ciné. J'ai hâte de lire ses articles toujours plein de finesse sur les livres de la chaïne.

  • En secret : comme moi, Dan est une toute jeune blogueuse, et sur son blog, on découvre un univers complet, fait de lectures, de couture, de créations en tous genres. Je souhaite que cette chaîne lui permette de nous ravir le plus souvent possible en nous parlant avec talent des livres qu'elle aura lus.

  • Bricoles et vadrouilles : chez Rafafa, vous trouvez de tout. Elle cuisine, elle créé, elle lit, elle swappe, elle va au théâtre.... Et je me réjouis d'avoir une occasion de la lire plus souvent.
Et enfin, parmi les participantes, il y en a une qui n'est pas blogueuse, il s'agit d'Henriette. Elle sera donc notre VIP, on lui donnera la parole et on lui ouvrira nos blogs si elle le souhaite, pour qu'elle aussi, nous fasse partager son avis.
Je vous donne donc rendez-vous en Mars, pour mon billet sur le premier livre de la chaîne.

samedi 30 janvier 2010

Une Gourmandise, Muriel Barbery

" J'ai tenu l'éternité dans l'écorce de mes mots et demain, je vais mourir. Je vais mourir en quarante-huit heures - à moins que je ne cesse de mourir depuis soixante-huit ans et que je ne daigne le remarque qu'aujourd'hui."
"Oui, la moellesse : ni mollesse, ni moelleux ; le sashimi, poussière de velours aux confins de la soie, emporte un peu des deux et, dans l'alchimie extraordinaire de son essence vaporeuse, conserve une densité laiteuse que les nuages n'ont pas. "
"Pourquoi donc, chez nous, s'obstine-t-on à ne beurrer le pain qu'après qu'il a été toasté? Si les deux entités sont soumises ensembles aux oeillades du feu, c'est parce que, de cette intimité dans la brûlure, elles retirent une complicité sans égale".



Première lecture commune pour moi, faite avec Gio, Une Gourmandise, de Muriel Barbery, est un vrai coup de coeur.
L'histoire : Un critique gastronomique réputé aprrend qu'il va mourir. Sur son lit de mort, il cherche à se souvenir d'une saveur oubliée. Un plat, un arôme, un ingrédient particulier, un alcool, il ne sait pas. Alors il se souvient. On plonge dans les souvenirs de celui qui a tout connu : de son enfance dans la cuisine de sa grand-mère aux restaurants les plus réputés au sommet de son art, le narrateur nous dévoile tout.
Mais il n'est pas le seul : plusieurs narrateurs se succèdent dans ce roman et lui donnent son rythme.
Mon avis : Ayant déjà lu et beaucoup apprécié L'Elegance du hérisson, du même auteur, j'avais hâte de découvrir cet autre roman. Et je n'ai pas été déçue, bien au contraire. Ce roman est une pure merveille, une merveille d'écriture, une merveille pour tous les sens. Une merveilleuse torture pour qui le lit le soir avant de s'endormir : ce roman donne faim, le lecteur est à table avec le narrateur, les effluves des plats évoqués arrivent jusqu'à ses narines, et il s'en faut de peu pour ne pas avoir la sensation de retrouver le goût de tous ces mets dans la bouche. Un véritable éloge de bon vivant d'un narrateur proche de la fin pour tout ce qui a été sa vie. Jusqu'à la révélation finale, ce mets dont il a tant cherché la saveur oubliée.
Je me suis littéralement laissée emportée par la poésie de l'écriture, dès les premières lignes, c'est un vrai régal. Je sens que la métaphore culinaire n'a pas fini d'être employée pour décortiquer cette oeuvre. J'ai définitivement été conquise par le chapitre ayant pour titre "Le cru". Le narrateur y raconte un repas dans un restaurant japonais, de la confection des sushis et autres sashimis devant lui, à l'explosion des saveurs dans sa bouche. Irrésistible et parfait. J'en suis restée béate d'admiration.
En parallèle de ces parenthèses culinaires, les autres chapitres nous dévoilent une tout autre facette de notre narrateur principal. On connaissait le gastronome, voici l'ami, le père de famille, le mari. Et on découvre un tyran, dépourvu d'affection envers ses enfants, et infidèle. Ces chapitres ont-ils pour but de nous faire détester ce protagoniste qui a su si bien enchanter nos sens? Je ne crois pas. Ils sont trop peu développés pour que cela puisse être le cas. Peut-être servent-ils simplement à nous montrer toute la complexité du personnage, ou encore toute la difficulté qu'il y a à être un génie dans un art que l'on maîtrise, et un être parfait aussi ailleurs. Si ces chapitres montrent du doigt les faiblesses personnelles du narrateur, ils nous font encore plus aimer le gastronome, en peignant un homme passionné, dont le métier est toute la vie.
J'aurais voulu lire ce roman d'une traite, pour pouvoir découvrir quelle est cette saveur qui obsède tant le narrateur. Mais je ne voulais pas non plus le lire en diagonale, car l'écriture est tellement fine et poétique que je me suis surprise parfois à relire certaines phrases, simplement pour le plaisir de savourer leur rythme, leur construction et leurs sonorités.
Un livre à dévorer, donc!
Je file de ce pas découvrir l'avis de Gio, pour savoir si elle a été aussi enchantée que moi. C'est ici, sur Notes de Chevet.

mardi 26 janvier 2010

Les oubliés de Vulcain, Danielle Martinigol

En Avril, ma classe de cinquième va rencontrer Danielle Martinigol, auteur de littérature jeunesse célèbre pour ses romans d'anticipation et son souci de diffuser un message écologique.
Elle rencontre chaque année les élèves de mon nouveau collège, et quand la documentaliste m'a demandé si ça m'intéressait, j'ai sauté (dans les deux sens du terme) sur l'occasion! Je n'ai encore jamais fait venir d'auteur dans mes classes, et j'avais envie de relever le défi.
Mais avant, il faut que je relise les oeuvres de cet auteur. Voici ma première relecture, que j'ai également donné à lire à mes élèves : Les Oubliés de Vulcain.




L'histoire : Charley vient de fêter ses quinze ans. Quinze années passées aux côtés de Jim et Clara, qui l'ont élevé, au milieu d'une usine qui créé des prototypes pour la conquête spatiale. Une enfance insouciante, en somme. Mais ce jour-là n'est pas un jour comme les autres. Par inadvertance, il surprend une conversation, et apprend ainsi qu'il est lui aussi un "prototype", produit par l'usine. Son corps a été amélioré pour pouvoir supporter des conditions de vie extraterrestres. C'est un choc pour Charley. Furieux, il décide de s'enfuir. Mais comment sortir de cet univers clos qu'est l'usine? Il s'embarque donc en cachette sur l'un des containers de déchets qui quittent chaque jour l'usine sans savoir où cela va le mener. Il atterit sur Vulcain, la planête poubelle : celle où chaque autre planête des Trente Mondes déversent leurs ordures, celle que tout le monde a oublié, celle où personne ne devrait vivre. Et pourtant...
A son arrivée sur Vulcain, Charley rencontre les Volcanos, toute une population qui survit en triant les déchets déposés par les containers. Jani, une jeune et jolie Volcano, lui fait découvrir sa famille, ses amis, et leur mode de vie. Charley devient l'un des leurs. Mais un mal terrible menace les jeunes nettoyeurs...
Mon avis : Lors de ma première lecture de cette oeuvre, j'ai vraiment apprécié l'histoire, les personnages, et l'univers créé par Martinigol. Charley est un jeune garçon impulsif et passionné, mais aussi profondément généreux. Le secret qui entoure sa naissance est si vite dévoilé qu'on se prend tout de suite au jeu, et qu'on le suit sans hésiter dans sa fuite. Ensuite, j'ai aimé découvrir Vulcain, cet univers si particulier, ses codes, ses lois et ses habitants. Martinigol décrit avec finesse Hidos, la ville des Volcanos et Epha, celle des Ords, les dirigeants de Vulcain. Enfin, ce que je craignais, en m'attaquant à la lecture d'un roman de littérature de jeunesse, c'est que l'intrigue seule soit fouillée, laissant de côté l'univers créé ou les relations entre les personnages. Ce fut donc une agréable surprise et un plaisir renouvellé de découvrir que ce roman faisait la part belle à l'amitié, celle de Charley avec les habitants de Vulcain, ou celle qu'il noue avec un Ord. Et l'amour aussi...
En arrière-plan, il reste une belle morale à cette histoire. En ces temps de bataille pour un environnement plus sain et pour le développement durable, cette histoire fraîche et originale fait passer un message simple, et permet de sensibiliser à la cause environnementale sans en avoir l'air, et ça marche.
J'espère maintenant que mes élèves apprécieront autant que moi, et qu'ils prépareront avec enthousiasme la venue de l'auteur. Pour les plus motivés, car j'ai des dévoreurs de livres dans cette classe, je proposerai L'or bleu et Les Abymes d'autremer, même si ce dernier risque d'être un peu complexe pour eux. Mais avant toute chose, il faut que je les relise aussi! C'est parti!

dimanche 24 janvier 2010

Un marque-page en tissu

Cet après-midi, cela faisait longtemps que je n'avais pas pris le temps de m'occuper un peu les mains plutôt que l'esprit.
Mais pourtant, depuis un moment, il me trottait dans la tête une idée de création de marque-pages. Je voulais quelque chose de simple, de fluide, comme la fine ligne de tissu accrochée au creux de certains livres et que l'on glisse entre les pages, un rappel discret et à peine perceptible de l'arrêt de notre lecture.
J'ai donc farfouillé dans ma boite aux merveilles, et j'en ai retiré simplement ceci. Un ruban long, deux faux boutons décorés (un truc de scrap', il n'y a qu'une face, en fait), et un autre ruban, blanc, cette fois, qui se présente déjà noué, même si à ce stade, je ne savais pas bien ce que j'allais en faire.

Première étape, doublez votre ruban, en laissant une boucle au bout, et collez les deux parties grâce o un autocollant adhésif. Pour cela, j'ai un rouleau d'adhésif très pratique, un peu comme les "souris" qui dévident du correcteur blanc.


Positionnez des deux côtés, juste en dessous de la boucle, les deux boutons. Là, les boutons sont juste collés avec des petites pastilles adhésives transparentes.
Puis, j'ai enfin su ce que j'allais faire de mes rubans blancs. En fait, je n'en ai eu besoin que d'un.
Avec une aiguille, ou la pointe d'un ciseau, faites passer le ruban blanc dans un des trous des boutons. Faites pareil pour l'autre extrémité du tissu, et l'autre trou du bouton. Nouez les deux bouts de rubans et coupez ce qui dépasse si c'est un peu long.



Voilà le résultat. J'ai ajouté une petite décoration, une initiale. Celles et ceux qui me connaissent savent que ce "L" est celui de Léa, ma filleule adorée, petit bout de chou qui vient d'avoir deux mois. J'ai pensé à elle, et ainsi, un petit peu d'elle sera avec moi chaque fois que j'utiliserai ce marque-page.

Dernièrement, j'ai créé un autre marque-pages, un peu sur le même style, pour faire un petit cadeau à quelqu'un, mais je ne peux pas encore le montrer ici, mais bientôt vous comprendrez pourquoi!

George Dandin, Molière

Pour renouveller un peu mes cours de collège, je cherchais une idée de pièce de théâtre qui soit accessible à mes 5e.
Ce fut l'occasion pout moi de relire George Dandin, de Molière. Et ce fut un agréable moment.


George Dandin a épousé Angélique, fille de très bonne famille, pour accéder au statut de noble. Mais, dès la première scène, on le trouve en pleine lamentation. Son mariage ne le satisfait pas : il n'arrive pas à s'intégrer à cette société qui n'est pas la sienne et sa femme semble avoir un sacré caractère!
A peine l'acte I commencé, on assiste déjà à une scène des plus drôles. Sans s'en rendre compte, Lubin, un paysan au service de Clitandre, dévoile à George Dandin que son maître cherche à faire la cour à Angélique. Tout cela sur le ton de la discrétion, en précisant bien que le "mari jaloux" ne doit rien savoir.
A partir de là, George Dandin n'aura de cesse de chercher à prouver que sa femme le trompe. Les obstacles ne manqueront pourtant pas : des beaux-parents odieux et toujours du côté de leur fille, une servante insolente et maligne, et une femme horriblement menteuse et manipulatrice.
Ce n'est vraiment plus à dire, mais Molière est un génie. Toute la pièce est une succession de scènes cocasses, de rebondissements en tous genres, jusqu'au quiproquo final. Un vrai bijou d'écriture, aussi. J'aime ce vocabulaire oublié, ces tournures phrases enlevées, cette musicalité ressentie même si la pièce n'est pas en vers.
L'originalité de cette pièce me plaît aussi : en effet, chez Molière, on a plutôt l'habitude de voir l'amour et le bien triompher, et les malhonnêtes démasqués. Ce n'est pas le cas ici. George Dandin finit seul, sans avoir réussi à rétablir la vérité. La pièce se termine sur un dernier monologue du protagoniste, vaincu, épuisé et désespéré.
On peut alors poser la question du personnage typiquement comique : George Dandin l'est, sans conteste. Simplement, il n'est pas que ça. A l'image du misanthrope Alceste, mais de manière moindre, George Dandin accepte avec fatalité un destin qu'il a lui même choisi et contre lequel il ne peut rien. On est encore bien sûr très loin du tragique, mais il y a quand même une part d'amertume qui fait qu'on pourrait le prendre en pitié.
On sent chez Molière une volonté de complexifier ses personnages et de bousculer les rigides règles du théâtre classique. Son Tartuffe, peu de temps avant, a déchaîné les critiques contre lui, mais quand George Dandin est joué, Molière est déjà à l'abri derrière son statut de dramaturge du Roi. Et alors il prend plus de liberté : les méchants ne sont pas toujours punis (ou alors on se trompe de méchant), il souligne les aspects les plus vils de sa société (un paysan riche qui "s'achète" une femme et un titre, des parents ruinés qui vendent leur fille, une femme qui ne souhaite pas renoncer aux galants bien qu'elle soit mariée).
En définitive, j'ai vraiment envie de faire découvrir cette pièce à mes élèves, quitte à la lire avec eux (parce que malheureusement, la barrière de la langue est de plus en plus difficile à franchir, et que l'écriture de Molière est bien souvent considérée à tort comme trop complexe pour des collégiens), pour son intrigue, son originalité et sa richesse. Je ne l'avais travaillé qu'en extraits avec une classe de 4e faible, mais j'ai envie de retenter une étude intégrale. Je vous dirai ce que ça aura donné!

vendredi 22 janvier 2010

Le tag de la nouvelle année

Nouveau tag, ce soir!

Comme ma copine Stéphie me connait bien, elle m'a demandé de trouver





Hum, pas facile, facile!



Voici donc mon choix :

  1. Je vais tâcher de prendre un nouveau rythme : dîner tôt, coucher tôt, et lever tôt les jours où je ne bosse pas.
  2. Je vais également rééquilibrer mon alimentation : plus de fruits et légumes, moins de chocolat, de sucreries, et de plats gras, faire plus souvent de la vrai cuisine juste pour moi et pas que quand je reçois.
  3. Enfin, je vais me mettre à pratiquer une activité sportive régulière, deux fois par semaine, par exemple.

Voilà!

Vous pouvez retrouver les résolutions de ma copine Stéphie qui m'a envoyé ce tag, , sur Mille et une pages. Celles de Dolly, Capp', Oli, Rafafa, Leiloona et Lolli sont visibles par simple clic sur leur nom.

Etant donné que presque toutes mes copines blogueuses ont été taguées, je tague à mon tour mes copines Dan et Couette.

jeudi 21 janvier 2010

Tarte au citron meringuée

Lors de mon après-midi "atelier macarons" de samedi dernier, chez une copine, non seulement j'ai appris à faire des macarons, mais aussi, comment réussir une meringue archi simple et inratable, et quoi faire des jaunes d'oeufs que l'on utilise pas dans la recette des macarons.
J'ai donc eu l'idée d'allier les deux en réalisant une tarte au citron meringuée. Croyez-moi, si j'ai pu la réussir, alors tout le monde le peut.
Pour cela, porter à ébullition dans une casserole 150g de sucre en poudre, et 4cl d'eau. Laisser frémir sans remuer quelques minutes, jusqu'à ce que le mélange forme une sorte de sirop de sucre.

En même temps, montez en neige deux blancs d'oeufs (réservez les jaunes) et quand le sirop fait des grosses bulles, retirez-le du feu et incorporez-le lentement aux blancs en neige, en laissant tourner le batteur. Si vous faites comme moi, c'est-à-dire que vous n'êtes pas équipée comme une pro, et que votre batteur n'a qu'une vitesse, j'ai testé, ça marche quand même, mais si vous avez un batteur de compèt', alors basse puissance d'abord, le temps d'incorporer le sirop, puis puissance maximale ensuite, pour refroidir le tout.


Puis, dans un récipient qui va au micro ondes, battez légèrement à la fourchette 4 jaunes d'oeufs, dont les deux que vous aviez réservés, ajoutez environ 75g de sucre en poudre (oui, bon, là, j'avoue, j'ai fait au pif), le jus de trois citrons, et une cuillère à soupe de maïzena. Faites chauffer trois minutes au micro-ondes à pleine puissance en mélangeant toutes les minutes. Vous obtenez un lemon-curd épais, acide et sucré en même temps.
Pendant ce temps, vous aurez mis votre pate (ici, une pate brisée achetée) à cuire à blanc dans un plat à tarte recouvert de noyaux de cuisson pendant 15min.
L'astuce du jour : si vous n'avez pas de noyaux de cuisson, comme moi, (je vous l'ai dit, je ne suis pas une pro!), posez au fond de votre plat, sur la pate, le fond d'un moule à gâteaux dont le tour se détache (modèle moule du magasin suédois du même diamètre que le plat à tarte). Cela permet, comme les noyaux de cuisson, de cuire légèrement votre pate sans qu'elle gonfle.


Voilà, notre pate et nos appareils sont prêts; si votre lemon-curd est trop liquide, vous pouvez toujours le laisser refroidir à température ambiante. Normalement, il devrait un peu durcir.
Etalez le lemon curd sur la pâte, recouvrez de meringue, et enfournez à four moyen pendant environ 20-30 min.
Prenez garde à ce que le thermostat ne soit pas trop fort (180° cela suffit), sinon la meringue va noircir très vite.


Voici le résultat, trente minutes après. Même avec une meringue qui a eu un petit coup de chaud, je ne suis pas mécontente du résultat.
Derniere étape : si vous voulez que votre meringue garde un peu de croquant et de brillant, saupoudrez votre tarte encore chaude de sucre roux, en refroidissant, vous aurez obtenu un effet "caramel".


J'estime, vu que la tarte a été dévorée en moins de deux, mercredi après-midi par les collègues, que je peux être fière de cette première tentative de tarte au citron meringuée.
Je remercie Claire (qui, elle, est équipée comme une pro : batteur multivitesses et mêmes sonde de cuisine pour mesurer la température du sirop de sucre et de la meringue ensuite) pour ses précieux conseils.
A vos fourneaux et bonne dégustation!




mardi 19 janvier 2010

Avatar, de James Cameron

Second billet cinéma en peu de temps, je l'avoue, mais vendredi dernier, je me suis enfin décidée à aller voir le fameux Avatar.





L'histoire : nous sommes en 2154, et Jake Sully, le héros, s'est embarqué dans la mission Avatar, sans trop savoir de quoi il retourne. C'est un ancien marine, qui a pris la place de son frère décédé. On le retrouve donc à son réveil, après six ans de cryogénisation, prêt à débarquer sur Pandora. Le gros problème de Pandora, c'est que son air est toxique pour les humains. Les scientifiques qui ont engagé Jake ont donc créé des "avatars", créatures à l'image de celui qui les guide depuis un caisson hermétique.

Dès qu'il entre en contact avec son avatar, Jake est comme fou : en effet, lui qui n'a plus l'usage de ses jambes dans la vraie vie peut enfin remarcher, courir, et retrouver des sensations perdues. Et cette euphorie lui cause des problèmes, car, emporté par son excitation et son caractère d'ancien marine peu patien, il se retrouve alors seul sur Pandora.

Et nous découvrons ce monde inconnu en même temps que lui.
Mais voilà, comme un problème n'arrive jamais seul, Jake est en difficulté face aux effrayantes créatures qui pleuplent Pandora, et c'est grâce à l'intervention de Neytiri, une jeune femme appartenant au peuple Na'vi, qui réside sur Pandora, qu'il s'en sort sain et sauf.

Pour faire court dans ce résumé de l'histoire, les scientifiques, menés par une Sigourney Weaver toujours au top, demandent alors à Jake de lier un contact avec les Na'vi, afin d'avancer leurs recherches. Jake accepte en même temps un autre marché : les américains ne sont là que pour une seule chose, un minerai qu'ils convoitent, et donc Pandora regorge. Jake est donc chargé de récolter un maximum d'informations et de les transmettre à un colonel et au responsable du projet Avatar.
Mais Jake se prend au jeu, il découvre le peuple de Neytiri, ses habitudes de vie, une vie en accord parfait avec la nature. Pressés, les deux méchants du film décident d'attaquer Pandora. Jake et les autres scientifiques s'allient aux Na'vi pour les combattre et préserver Pandora.
S'ensuit une longue et ennuyeuse partie de guerre... - pendant laquelle je me suis légèrement assoupie...oui, je le dis et j'assume!- heureusement sauvée par les paysages et l'histoire d'amour entre Jake et la jeune Na'vi.


Mon avis : la photographie ci-dessus vous montre le seul aspect de ce film que j'ai vraiment apprécié. La qualité des images, surtout celles de nuit, qui créent le monde de Pandora. C'est une merveille pour les yeux, les torrents s'illuminent, la terre aussi, sous les pieds des personnages quand ils marchent... Un monde de féérie pure. Un paradis revisité, car peuplé de dangers pour ceux qui n'en connaissent pas le fonctionnement.
Malheureusement, lorsqu'on quitte le monde nocturne, tout ça n'a plus rien de magique. J'ai trouvé que ce monde imaginaire manquait d'originalité et de rêve. Certes, il y a de jolies idées, comme l'Arbre des âmes, ou l'Arbre-Maison, véritable village en plein ciel pour les Na'vi, mais je suis sûre que celles et ceux qui connaissent et ont apprécié les trilogies de Bottero, en particulier celle du Pacte des Marchombres, auront bien fait le rapprochement avec la fameuse forêt-maison du peuple des Petits. Et finalement, c'est un peu ça que je regrette dans ce film : un monde imaginaire pas assez original ou assez fouillé pour qu'on soit totalement emporté. Je ne connais pas trop l'univers de la science-fiction ou de la fantasy, mais je pense tout de même qu'on peut retrouver quelque chose de similaire dans ce genre d'oeuvres.


Ensuite, mais ça, c'est un avis purement personnel et qui a fait mourir de rire la personne avec qui j'ai été voir ce film, je n'ai trouvé aucun charme à ces avatars ou aux représentants du peuple Na'vi. Le but n'était certainement pas de les faire "beaux", mais là encore, où est la création? Un corps d'humain auquel on a rojouté deux grandes oreilles et une queue... Quelle innovation. Quant à Neyriti (et ses compatriotes), avec leurs feulements de chat et leur nez écrasé, ils tiennent plus de l'animal que de l'hybride.
Et je ne vous parle pas de toutes les bestioles repoussantes que l'on croise tout au long du film, que j'ai trouvées repoussantes au possible.
Je rajouterai à cela que ce film s'inscrit dans la lignée des grosses productions à l'américaine (scénario typique du "on débarque, on casse tout avec nos grosses machines à grands coups d'explosions), en revisitant le clivage des "sauvages" contre les "civilisés". Car le peuple Na'vi est vraiment le stéréotype même du peuple primitif avec armes et flèches et croyance en une force protectrice de la nature. Heureusement, la morale de ce film le sauve.
J'aime bien l'expression de "fable écologique" utilisée par les médias pour qualifier ce film.
Enfin, je terminerai par une anecdote qui ne manquera pas de vous faire sourire, j'en suis persuadée : la première apparition du méchant colonel a été un choc pour moi, car je lui ai trouvé des airs de Franck Dubosc vieillissant et bedonnant, et j'avoue que cela m'a perturbée tout au long du film!!!!
En définitive, je ne regrette pas d'être allée voir ce film, mais j'aurais aimé qu'il m'emporte vraiment plus loin, et ça n'a pas été le cas.
J'espère aussi simplement que cette folie pour la 3D ne va pas devenir une mode, car je ne suis pas spécialement fan des grosses lunettes de mouche, et que l'on peut se demander parfois si elles sont bien utiles au film.
Maintenant, je vous invite à faire comme moi, à aller lire l'avis de ma copine Gio, qui a été le voir ce week-end aussi, pour savoir ce qu'elle en a pensé. C'est ici, sur Notes de chevet.

lundi 18 janvier 2010

La Ronde de nuit, Patrick Modiano

"Je pèse quatre-vingt dix huit kilos à jeun. Des yeux de velours. Un garçon qui "promettait". Mais qui promettait quoi? Toutes les fées se sont penchées sur mon berceau. Elles avaient bu sans doute."
"[...] je supporte très bien la laideur morale. D'un naturel méfiant, j'ai l'habitude de considérer les gens et les choses par leur mauvais côté pour n'être pas pris au dépourvu."
"Je ne savais plus qui j'étais. Mon lieutenant, JE N'EXISTE PAS. Je n'ai jamais eu de carte d'identité."
"Je mériterais enfin ce qualificatif de "donneuse" qui me causait un pincement au coeur, un vertige chaque fois que je l'entendais prononcer. DONNEUSE."




Modiano est un auteur que j'avais envie de découvrir depuis un moment. Je vous présente donc son second roman, La Ronde de nuit.
L'histoire : le narrateur, dont on ne saura l'identité que tardivement, est un jeune escroc, qui vit grâce à une pension de la marine, alors qu'il ne s'est jamais engagé. Lorsque deux hommes de la Gestapo française lui proposent de travailler pour eux, il n'hésite pas. Piller, voler, mentir... de l'argent facile, tout ça. Et puis, il faut bien survivre. Mais quand on lui demande d'intégrer un réseau de résistance, tout se complique. Les résistants lui demandent d'infiltrer le groupe de collabos pour lequel il travaille déjà. Notre héros devient alors un agent double. Comment gérer cette double identité? Peu à peu, la pression se fait trop forte pour le narrateur, il perd pied, et ne sait plus du tout qui il est.
Mon avis : j'ai beaucoup aimé ce livre. J'avoue que ce n'était pas gagné d'avance, car, aux premières pages, je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire. En fait, le récit fonctionne à l'envers. Dès le départ, le lecteur est parachuté dans un univers glauque, flou, entouré de personnages qui ne sont qu'une liste de noms. Pas de descriptions, pas de détails permettant de comprendre la situation.
Mais l'écriture fluide et simple m'a persuadée d'avancer. Et je n'ai pas regretté. Le récit alterne entre les moments passés par le narrateur parmi les collabos et ceux passés dans le réseau. Au départ, il se fond à merveille dans les deux décors, brode, invente, autour de ce qu'on lui demande. Puis, il découvre, en même temps que le lecteur, les autres personnages. Et en se liant avec eux, il réalise qu'il ne sortira pas indemne de cet engrenage. Il lui faudra faire un choix. L'argent facile, le luxe et les privilèges, ou la loyauté, la lutte secrète, les idéaux ancrés au fond de lui?
Peu à peu, le narrateur perd son identité. Le récit laisse place à des réflexions personnelles, il ne se reconnaît plus, ne sait plus qui il est, ni comment il en est arrivé là. On comprend qu'il délire, même, en s'inventant des compagnons solitaires qu'il doit protéger. La révélation que ce ne sont que des produits de son imagination correspond au moment où le narrateur réalise qu'il est perdu. Traqué par la Gestapo, il abandonne et laisse les autres décider de son sort.
La quatrième de couverture explique que l'impossibilité de faire un choix "le conduit au martyre, seule échappatoire possible". Je ne suis pas vraiment d'accord avec cette explication. Je pense plutôt qu'il a choisi. Il a choisi de ne pas faire de choix, et d'accepter le fait qu'il ne décidera plus jamais de rien. Il accepte sa faiblesse. On pourrait le trouver lâche. Moi pas.
Ce personnage, tiraillé entre deux modes de vie, entre deux idéologies, m'a touchée. Pour tout dire, j'ai fait de nombreux parallèles entre ce narrateur et le protagoniste de L'Etranger, de Camus. Notre héros est un second Meursault. Différent et décrié. Il assume et justifie ses mauvaises actions. Il pense à assurer le confort matériel de sa mère, à l'abri à Lausanne. Il regrette d'être un si mauvais fils. Il aimerait être conforme à ce que les autres attendent de lui. Et c'est aussi ce qui me fait dire que cet abandon, à la fin, n'en est pas tout à fait un. Cela ressemble à un décision, plutôt qu'à une soumission à son destin.
En outre, j'ai apprécié aussi de visiter les quartiers chic de Paris au gré des déambulations du narrateur. J'ai aimé pouvoir situer le repère des résistants et l'hôtel particulier squatté par les deux dirigeants de la Gestapo.
Il me semble aussi important de savoir que ces deux dirigeants, Monsieur Philibert et Le Khédive (comme l'appelle le héros en référence à la marque de cigarette qu'il fume), sont directement inspirés de deux dirigeants nazis qui ont existé. Modiano écrit sur une époque qu'il n'a pas connu, mais il le fait avec conviction et réalisme.
En définitive, c'est un livre qui vaut la peine que l'on s'accroche, malgré un début ardu.

vendredi 15 janvier 2010

Tasses, mugs et compagnie

Alors, puisque je suis une fan de thé, il faut bien que j'ai de quoi le déguster!

Je vous présente donc ma collection de tasses, mugs et tout autre objet qui sert autant à la décoration qu'à la dégustation. C'est ma copine Capp', qui m'a donné l'idée de ce billet. Elle présente certaines de ses collections sur Thé vert et cappuccino : allez voir!




Tout d'abord, voici l'étagère où sont alignées mes merveilles. Il y a également beaucoup de verres, à pieds, à bière ou ordinaires, vestiges du temps où tous mes grands parents (des deux côtés, après on se demande de qui je tiens...) tenaient un bar, et même un chai. L'histoire familiale tourne autour du vin, ou de la limonade, que le frère de mon grand-père fabriquait lui-même. Nous avions même des bouteilles en verre avec notre nom marqué dessus. C'est une époque que je n'ai presque pas connue, mais mes souvenirs de gamine me rappellent encore l'odeur âcre et tenace du vin vieillissant dans les fûts, qui me prenait à la gorge chaque fois que je rentrais dans ce qui fut un jour le chai.
Sur cette étagère, donc, la seconde rangée de tasses, celles que j'utilise le moins, les plus anciennes et les plus banales. Il y a de la couleur, et ça, ça me ressemble.



Ensuite, et pour que ma copine Capp', qui a su faire germer en moi l'idée d'un tel billet, puisse se moquer, voici mes trois tasses favorites. Vous y reconnaissez le petit ourson jovial et gourmand de chez Disney, et effectivement, j'avoue... je suis une fan de Winnie! Ces grandes tasses rondes et grandes sont parfaites pour mes après-midis thé-copies...


Mais comme je ne suis pas sectaire, voici une autre trouvaille rapportée après un périple au Parc Astérix : un mug à l'effigie de Falbala, plus fin et de moindre contenance, qui me sert généralement à savourer le cappuccino d'après repas.


Voici maintenant les deux nouveautés de cette collection. Celle de gauche, marron et beige me plait par sa sobriété, et donne envie d'un bon chocolat chaud bien crémeux. Elle m'a été offerte au réveillon du 31, car c'est un des cadeaux achetés par une des invitées que j'ai remporté. La seconde me tient aussi particulièrement à coeur. Elle faisait partie du joli colis de ma copine Dan, à l'occasion du swap de Noël, et elle est originale, car on peut y lire la recette du vin chaud. (toujours pas testée, d'ailleurs!)


Ensuite, encore un cadeau, décidément... Cet ensemble de tasses pourrait, quand on me connait bien, ne pas du tout me correspondre. Eh bien, non, en fait. J'ai été séduite par le mélange des lignes courbes et droites, par la sobriété et la finesse de l'ensemble. Parfait pour un café et une petite gourmandise posée sur le socle.



Ici, un service que j'utilise quand j'ai de la visite, mais en fait, pas très souvent, puisque j'ai plus de connaissances qui boivent du thé que du café. C'est un cadeau de ma meilleure amie, il y a quelques années, déjà. C'était même devenu un jeu, non pas avec elle seulement, mais avec un groupe de copines de Fac, car, dès que l'une de nous emménageait dans un nouveau chez elle, le cadeau était systématiquement un service de tasses, histoire de pouvoir venir le boire souvent.


Celui-ci, par ses couleurs, ses formes et ses motifs (on ne voit pas bien, là, mais ce sont des jeunes femmes très lookées sur chaque tasse ou soucoupe) me va carrément comme un gant. Il est plien de pep's, de gaieté, et il trône fièrement sur ma table de salon. Offert par une amie de ma maman qui me connaît depuis toute petite, on peut dire qu'elle ne s'est pas trompée.


Et enfin, pour terminer, un service que je n'ai pas encore utilisé, mais qui est important pour moi aussi, car il m'a été offert par une de mes classes de seconde de l'an dernier. Amusés par mon thermos plein qui ne me quittait jamais, ils ont voulu marquer le coup. Et c'est un joli clin d'oeil qui m'a beaucoup touchée.
Voilà, j'espère que vous avez apprécié cette petite visite guidée de mon univers à travers cette collection. J'aimerais qu'elle vous donne envie de venir vous servir sur les étagères, de vous laisser choisir celle qui sera la votre, pour une dégustation et une conversation autour d'un thé...






mercredi 13 janvier 2010

Muffins aux deux chocolats et à la fleur d'oranger

Ce soir, je vais dîner avec des amis, et je suis chargée d'apporter le dessert! Comme j'aime bien innover en matière de patisserie, voici ma dernière trouvaille, un petit mélange de plusieurs recettes trouvées dans des livres.
Voici ce qu'il vous faut pour réaliser deux douzaines de muffins aux deux chocolats et à la fleur d'oranger.



En détails, cela donne :
250g de farine
2 cuillères à soupe bombées de maïzena
1 sachet de levure
3 cuillères à soupe bombées de cacao en poudre
1 pincée de sel
100g de beurre
3 cuillères à soupe d'arome de fleur d'oranger
1 oeuf
10cl de lait
20cl de crème liquide ou épaisse (moi j'ai tranché, j'ai mis de la semi-épaisse)
130g de sucre roux
et environ 120g de chocolat noir coupés en morceaux




  • Dans un premier temps, mélangez la farine, la levure, la maïzena, le sel et le cacao. Le cacao sert juste à colorer le mélange, ce qui à la cuisson donnera une jolie couleur à vos muffins.

  • Dans un autre récipient, battez l'oeuf avec le lait, la crème, la fleur d'oranger et le sucre.

  • Parallèment, vous aurez mis le beurre à fondre, avec environ 15g des morceaux de chocolat.

  • Puis, vous ajoutez chacun des deux mélanges au contenu du premier saladier.

  • Cela doit donner une pâte un peu épaisse, et colorée, comme sur la photo.


Ajoutez ensuite le reste du chocolat en dés à la pate. essayez d'en réserver un ou deux au cas où, en remplissant les moules à muffins, vous vous aperceviez qu'au fond du saladier, il n'y a plus de morceaux de chocolat! (oui, oui, ça sent le vécu!).
Versez dans vos moules à muffins, et enfournez 12 à 15 min à 200-210°.


Et voilà ma première fournée!


Et puis comme je ne tiens pas à empoisonner mes amis, il a bien fallu que je goûte ma recette. Voici l'intérieur du muffin (ou ce qu'il en reste) qui a servi de cobaye. je suis ravie car cela donne exactement ce que je voulais!

Une petite déception, toutefois. On ne sent pas trop la fleur d'oranger. Vous pouvez donc en rajouter si vous aimez cette saveur.
Bon appétit!

mardi 12 janvier 2010

Bright Star, de Jane Campion

Ce matin, avec ma copine Gio, nous sommes allées au cinéma. A l'affiche, Bright Star, le nouveau film de Jane Campion, la réalisatrice de la fabuleuse Leçon de Piano.
Dans ce nouveau film, elle relate la parenthèse amoureuse vécue par John Keats, poète décrié en son temps, et la jeune Fanny Brawne, jeune fille de bonne famille, qui mène une vie légère, entre les bals et la couture.
Je m'attendais donc à une histoire passionnelle, bouleversante, comme peuvent l'être la plupart des films ayant pour décor l'Angleterre du XIXè siècle.
La jeune Fanny, plutôt espiègle et qui n'a pas la langue dans sa poche, plait tout de suite à Keats. Elle décrète aussitôt qu'elle veut apprendre la poésie et dévore tous les recueils que lui conseille le poète. Elle est malheureusement démasquée, lorsque Keats comprend qu'elle n'a pas réellement lu tous ces livres, et que tout ça pour elle n'est qu'un jeu, qu'elle ne sait "que badiner et coudre."
On comprend alors que le poète est en proie au plus cruel des tourments. Fanny réalise qu'elle tient sincèrement à lui et leur histoire commence.

Mais peut-on réellement parler d'histoire? Cela traîne en longueur, l'intrigue piétine. Keats n'a pas les moyens d'épouser Fanny, et décide de s'isoler pour écrire au calme et tenter de gagner sa vie. Sauf qu'il ne peut supporter d'être éloigné de sa belle : le voilà donc qui revient! Et nous assistons donc à plusieurs de ces départs et retrouvailles. Keats part à Londres, il revient. Keats doit déménager, il revient.
Pendant tout ce temps, les amoureux s'écrivent, et fort heureusement, les mots de Keats viennent émailler ces lettres de leur douce poésie. Ces lettres sont passionnées, sensuelles, entières, tout comme les extraits de ses poèmes que l'on découvre tout au long du film.
En effet, ce fut pour moi un réel délice d'écouter, plutôt que de lire (merci la VO), la poésie de Keats. Et je me suis dit que s'il n'y a plus personne aujourd'hui, pour écrire ou formuler des déclarations aussi enflammées, c'est qu'il n'y a plus la langue qui va avec.
Car ce qui rend crédible cette histoire d'amour totalement platonique (certains diront que c'est le genre de films où il ne se passe rien), ce n'est pas tant ce qui est "fait" que ce qui est "dit". Ah les longues phrases, pleines de sous-entendus! Ah, les frôlements de main qui en disent longs! Romantique, moi? Si peu...
Cependant, cela reste le seul charme de ce film, à mon avis, au même titre que les décors et les costumes.
Dans l'ensemble, j'ai plutôt été décue par cette mise en scène, trop lente et trop longue à mes yeux.
Je me suis également interrogée sur le choix des acteurs, car le duo formé par les acteurs incarnant Abbie Cornish et Ben Whishaw ne fonctionne pas. Enfin, selon moi. Sur cette photo, on voit le poète malade et sa bien-aimée qui le réconforte. Et la force dégagée par l'actrice me paraît démesurée. L'acteur a un côté beaucoup plus féminin que l'actrice, et cela m'a génée. Je n'ai pas été séduite.
Je ne regrette pourtant pas d'être allée voir ce film, et je vous invite donc à aller lire l'avis de Gio, sur Notes de Chevet, qui vous donnera peut-être plus envie que moi d'aller le voir.
Allez, un dernier point positif, pour ne pas être trop critique. Pour ceux qui ne sont pas fans de poésie, comme c'est mon cas, pas de panique. Ce film n'est pas une ode à la gloire du génie de Keats, et les extraits de poèmes qui sont proposés sont là au bon moment, ils viennent souligner un instant et se marient à merveille avec les épisodes du film qu'ils illustrent.

dimanche 10 janvier 2010

La gourmandise du samedi soir

Hier soir, en fin d'après-midi, j'ai eu une furieuse envie de sucré. Je ne sais pas pourquoi, et je ne savais pas non plus quoi faire...
C'est vrai que pour moi toute seule, des muffins ou des crèpes, ça aurait fait beaucoup.
J'ai donc eu l'idée fulgurante du pain perdu. Le souvenir de celui que nous faisait ma grand-mère m'est revenu d'un coup, et j'ai su que c'était la gourmandise parfaite pour faire passer cette envie.
Cependant, j'ai un peu innové par rapport à la recette de ma grand-mère.
Voyez plutôt :
J'ai battu deux oeufs, pour dorer le pain, mais dans ce liquide, j'ai ajouté deux ou trois gouttes d'arôme de vanille, et du sucre roux.


Comme je n'avais plus de pain (ça, c'est balot, quand on veut faire du pain perdu!!), et seulement du pain de mie, je ne savais pas du tout ce que ça allait donner.
Il suffit de tremper la tranche de pain de mie dans le mélange oeuf-vanille-sucre, et de faire dorer quelques secondes seulement sur chaque face dans une poele avec de l'huile bien chaude, et voilà le résultat :


Saupoudrez de sucre blanc ou roux, et dégustez sans attendre!
Bon appétit!!!!

samedi 9 janvier 2010

La première marche, Isabelle Minière

"Cette mère-là sait tout [...]. Elle sait tout, c'est terrible comme elle sait tout. Sa puissance est immense. "
"Les cheveux tombent, par mèches entières, et les larmes tombent en même temps, silencieuses. Clac! Clac! C'est violent [...] Elle voudrait que sa mère la tue, avec ses ciseaux im-pec-cables..."
"Comment s'y prend-on pour être affectueux? [...] Elle aimerait tant être affectueuse... Elle sait que ça plairait beaucoup à sa mère, et qu'il est injuste de la priver de cette joie-là. Injuste, ingrat, tout ça... sa mère a le droit d'avoir une fille affectueuse. "




L'histoire : une petite fille, dont on ne saura jamais le nom, a pour habitude de s'asseoir sur la première marche de l'escalier de la maison, lorsqu'elle veut réflechir, se questionner, ou tout simplement être prête à bondir au moindre appel de sa mère. Chaque chapitre est un moment de vie, et peu à peu, on comprend que cette enfant est mal aimée, solitaire et que la mère est sèche, désagréable, froide et distante. La première a presque peur de la seconde. Pourtant, cette enfant guette le moindre signe d'affection et de tendresse maternelles.
J'ai été terriblement déçue par cette lecture. Tout d'abord, par le style. Chaque chapitre commence par la phrase "la petite s'est assise sur la première marche", ou quelque chose d'approchant. Bien que je comprenne ce que l'auteur a voulu faire, c'est-à-dire nous montrer toute l'importance de cet escalier pour la petite, ce rituel finit pas devenir lassant. Je pense que rien qu'avec le titre, on peut se faire une idée, je ne vois pas bien l'intêret de le répéter. Ensuite, par la fin de ce livre. La petite fille a enfin trouvé un refuge, pour échapper à sa pénible existence. Et ce moyen-là est tellement cliché que je me suis demandée ce qu'il venait faire là.

Je ne suis pas une abominable fille sans coeur, et sans compassion, car l'histoire de cette gamine rejetée m'a touchée. Simplement, il me semble que l'auteur a poussé trop loin l'idée de départ, c'est-à-dire chercher à comprendre ce qui se passe dans la tête d'un gosse. Ici, ce n'est qu'une suite de larmoyements, de remise en question, d'auto-flagellation de la petite, qui se demande pourquoi elle inflige tout ça à sa mère, pourquoi elle est comme elle est, et pas comme son frère, qui, lui, est un enfant qu'on est fier de montrer aux gens.
Il est vrai qu'ici on est loin des horreurs décrites dans certains romans traitant de l'enfance maltraitée, et que la relation mère-fille n'a pas souvent été relatée de cette façon.
Je peux tout de même reconnaître un point fort à ce roman : avoir adopté le point de vue de l'enfant, malgré les lourdeurs déjà évoquées, permet, sans vraiment le montrer, de dresser le portrait de la mère. Une mère cassante, parfois brutale, incapable d'un geste tendre, et qui ne cesse de rabaisser sa fille.
J'ai pu voir sur Notes de Chevet, le blog de ma copine Gio, qu'elle aussi était en train de lire ce livre. J'ai hâte de connaître son avis.

vendredi 8 janvier 2010

Un tag cinéma

Il y a un moment, j'ai dit à ma copine Leiloona, du blog Bric à Book, que je lui piquerais bien ce tag, histoire de me replonger dans mes souvenirs. Alors voilà, c'est fait. Je vous présente donc les films qui me tiennent à coeur.



Un film que vous regardiez étant jeune et qui vous remplit de souvenirs : The Princess Bride, de Rob Reiner. L'histoire de la princesse Bouton d'Or et de son valet de ferme, Wesley, qui ne lui répond que par "Comme vous voudrez", jolie phrase pour dire qu'il l'aime. Ce film m'a tellement marquée, et me marque encore tellement, que chaque année où j'ai eu des cinquièmes, je le leur ai passé. Succès garanti. Je sais que ce n'est pas ma copine Lolli qui me contredira.


Un film que vous connaissez absolument par coeur : Génial mes parents divorcent de Patrick Braoudé. Ah oui, je ne vous avez pas prévenus que le niveau de ce tag risquait de fortement baisser à cause de mes références culturelles? Voilà un film que je considère comme culte. Mon meilleur ami et moi l'avons vu des dizaines de fois, les situations sont cocasses, les dialogues souvent percutants, et pour nous, certaines répliques sont devenues des "private jokes" qui fatiguent un peu notre entourage!

Un film qui a bouleversé votre jeunesse : Le Cercle des poètes disparus. Sans aucune hésitation! Alors oui, ça fait assez cliché de dire que c'est un peu grâce à ce film que je suis devenue prof, mais en même temps c'est vrai, donc... Ce film me bouleverse encore aujourd'hui, je ne saurai même pas expliquer pourquoi.


Un film que vous auriez aimé écrire/produire : Tout pour plaire, de Cécile Telerman. Vous n'avez pas le moral? Vous voulez consoler une amie qui a une peine de coeur? Ce film est la solution! Mathilde Seigner y excelle, les autres acteurs sont tout aussi brillants, l'histoire de ces trois copines trentenaires qui découvrent que leur vie n'est pas tout à fait conforme à ce qu'elles avaient imaginé est saisissante de réalisme, et franchement, je me suis totalement reconnue dans les désillusion de Juliette, totalement blasée par les hommes.
Un film qui vous a donné envie de faire du cinéma : pas un mais plusieurs! D'abord, tous les films avec Pascal Elbé (je craaaque...hi, hi, hi!) pour lui donner la réplique de manière tout à fait professionnelle, bien sûr... Je pense à Père et fils avec un Noiret géniallissime, à Comme les autres, Quelque chose à te dire, et Tout pour plaire. Ensuite, l'adaptation du roman d'Anna Gavalda, Ensemble, c'est tout, parce que moi aussi, je veux un Frank, dans la vie (et un Guillaume Canet, aussi, si c'était possible!)...Et il y en aurait tellement d'autres!



Un film que vous avez regardé plus d'une fois : Dirty Dancing, Cocktail... Tous les films de midinette de mon adolescence, que j'enregistrais sur cassette vidéo, à raison de deux films par cassette de 180 minutes, en coupant les pubs et les génériques de fin... toute une organisation.

Un film dont vous avez regretté d'avoir payé la place : Les Visiteurs II, vu un mercredi après-midi pluvieux, parce que nous n'avions pas envie de retourner au lycée trop tôt, et mon dieu, quel ennui, c'était affligeant.


Le film que vous avez vu en dernier au cinéma : Le Concert, de radu Mihaileanu. Un film qui m'a transportée. Un avis semblable au mien, ici, par ma copine Rafafa.


Un film qui vous fait réfléchir sur la vie : récemment, Welcome, de Philippe Lioret. Vu avec ma copine Stéphie, je ne pense pas mentir en disant que ce film nous a "assommées", par le réalisme qu'il dégage autant que par l'absurdité de certaines situations.

mardi 5 janvier 2010

Et mon coeur transparent, Véronique Ovaldé

"Sait-on jamais avec qui l'on vit?"
"L'air est limpide et mon coeur transparent."
"Irina serait une luciole. Une luciole grillée. Un faible bruit de cuisson et la lumière
s'éteindrait ".



Aujourd'hui, un billet lecture.
Il s'agit de Et mon coeur transparent, de Véronique Ovaldé.
L'histoire : Le roman nous présente le personnage de Lancelot, un homme brisé par la mort de son épouse adorée, Irina. En un instant, le temps d'un coup de fil, sa vie bascule.
Lui, si ordinaire, si prévisible, avait quitté sa première femme et une ville agréable pour vivre avec Irina.
Lorque celle-ci décède, de surcroit dans des circonstances étranges, il perd pied. Il se sent trahi, manipulé, et les révélations de l'inspecteur chargé de l'enquête l'enfoncent un peu plus.
Malgré tous les coups de poignards en plein coeur que lui provoque chaque découverte à propos de sa femme, Lancelot décide de lever le voile sur les mystères qui entourent cette mort et le passé d'Irina.
On suit donc le cheminement de Lancelot pour trouver la vérité, un cheminement lucide et en même temps très flou, fait de rencontres utiles à l'intrigue, et de parenthèses descriptives, qui emmenent le lecteur à des années lumières de cette intrigue.
Je crois qu'avant de donner mon avis, il faut d'abord dire un mot sur l'écriture de ce roman : c'est léger, aérien, comme si l'auteur avait avalé quelques-unes des pilules bleues de Lancelot qui lui permettent de ne pas trop penser, et en même temps, on a des images fortes, tellement terre à terre. Ce qui ajoute à cette légereté, c'est la liberté que prend l'auteur avec les dialogues, qui n'en sont plus, d'ailleurs : plus de guillemets, plus de tirets, juste une majucule au milieu d'une phrase, et, étonnament, la lecture n'en est que plus fluide.
J'ai beaucoup aimé ce roman, même si je ne l'ai pas lu aussi attentivement que je l'aurais voulu. Je n'ai pas pris le temps de me poser, je l'ai lu par petits bouts, dix pages après dix pages, et je me dis que c'est dommage.
J'ai aimé les personnages rencontrés, les détails donnés sur eux, cette précision qui nous donne l'impression de mieux les connaître.
J'ai tout de suite accroché à l'intrigue, à cet homme fou d'amour et pourtant totalement étranger à la vie de son épouse, à la détresse et à la force mélées qui le poussent à vouloir la vérité. Lancelot vit dans son monde, un monde où les objets disparaissent, où les délires qu'il construit dans son esprit concernant le passé d'Irina semblent véridiques.
Un bémol tout de même, sur la fin de ce roman, qui me paraît un tout petit peu trop tirée par les cheveux, un peu trop choc, par rapport à l'ambiance feutrée et intime du roman.
Ce roman a obtenu le prix France Culture-Télérama en 2008.
Je retenterai la lecture de cet auteur avec Déloger l'animal, mais pas tout de suite. En attendant, retrouvez des avis sur le dernier Ovaldé, Ce que je sais de Véra Candida, chez mes copines lectrices Leiloona sur Bric à Book et Stéphie, sur Mille et une pages.
Bonne lecture!

lundi 4 janvier 2010

Les surprises du Père Noël

Cette année, les différents Papa Noël de tous les gens chez qui il est passé pour moi se sont donnés le mot : plein de belles trouvailles pour alimenter (c'est le cas de le dire!) ce blog. En effet, j'ai reçu des livres et de quoi faire du scrap et la cuisine!
On commence par ma PAL qui va grimper d'un coup!


Trois livres viennent rejoindre les autres en attente :

  • Déloger l'animal, de véronique Ovaldé, qui se trouvait dans le joli colis venu d'Alsace de Dan, à l'occasion du swap de Noël

  • La première nuit, Marc Levy, offert par ma meilleure amie qui sait que j'aime beaucoup cet auteur. Evidemment, il faudra avant que je lise Le premier jour, qui, selon la quatrième de couverture, est le début de cette histoire.

  • Le rapport de Brodeck, de Philippe Claudel, offert par la maman du copain de ma soeur, que nous recevions à Noël. Je ne connais pas du tout cet auteur, et je suis curieuse de le découvrir.
Si une lecture commune vous tente, faites-moi signe.


Enfin, voici de quoi mitonner de jolies patisseries, pour régaler mes amis lors de nos apéros qui souvent se prolongent, mes collègues du collège parce qu'il y a toujours quelqu'un pour apporter une gourmandise, et voilà qui promet de bonnes recettes à vous faire partager.


En détail, vous pouvez voir :

  • Un moule à gateaux orange (là, je crois que vous avez reconnu d'où il vient...hi, hi, hi!), avec un fond décoré de petits coeurs (ce qui sera du plus bel effet une fois le gateau démoulé!), offert par ma soeur.

  • Deux séries d'emporte-pièces, l'une offerte par Dan, et l'autre offerte par ma soeur.

  • Un livres de recettes pour faire de bons sablés, comme en Alsace, vous l'aurez deviné, ça aussi, cela vient de Dan!

  • Deux séries de petits assiettes, spécial crème brulée et tartelettes, avec leurs cuillères assorties, offertes par mon meilleur ami.

  • Un sachet d'épices à vin chaud, là encore, une attention de Dan. Je vous promets que je vous mets la recette (inscrite sur le mug qui va avec) dès que je l'aurai testée!
Alors si avec ça, je n'arrive pas à enrichir ce blog régulièrement, c'est que vraiment c'est grave!
J'ajouterai que le Père Noêl m'a également offert des fringues (j'adore quand le Père Noël pense à ça!), du parfum, une autre tasse (un jour, je vous montrerai ma collection, vous ne serez pas déçus!)... J'ai été bien gâtée!