samedi 15 janvier 2011

Quand les livres ont des elles, cinquième session

Après quelques empêchements, revoilà notre chaîne Quand les livres ont des elles, pour la dernière session.


Cette fois-ci, j'ai eu à lire


L'Histoire : la famille Durrel vit en Angleterre, mais se lamente du temps qu'il y fait, maussade, froid et gris. Ils décident donc tous, sur une idée de l'un des garçons, de partir vivre sur l'ïle de Corfou. Gérald Durrel nous raconte alors leur périple et ses occupations de petit garçon, à savoir la vie des petites et grandes bestioles qu'il rencontre lors de ses promenades.

Mon avis : Je suis extrêmement ennuyée d'avoir à le dire, mais je n'ai pas eu le courage de terminer ce livre. J'ai déjà eu beaucoup de mal à aller jusqu'à la moitié du roman, et je me suis découragée.
Peut-être parce que la période pendant laquelle j'ai commencé ce roman n'était pas pour moi une période de lecture intense, si bien que j'ai eu du mal à rentrer dans beaucoup d'autres oeuvres.
Je dois tout de même reconnaître que les personnages sont tous atypiques et ne laissent pas indifférent, et j'aurais peut-être pu continuer à découvrir leur histoire.
Seulement voilà, entre chaque passage traitant de la famille du narrateur, il y a la "comparaison" qu'il établit entre le comportement des membres de sa famille et celui des petites bêtes qu'il cotoie. Ce sont ces passages-là qui m'ont découragée, en fait. J'admire la rigueur scientifique de l'auteur et sa passion pour la nature transparaît vraiment dans ce qu'il écrit. Mais je n'ai pas du tout accroché. J'avoue que le chapitre "un trésor d'araignées" m'a été fatal. Je ne suis pas arachnophobe, pas du tout (demandez à ma frangine...), mais toutes les dix lignes, je me suis mise à scruter les murs et le sol, persuadée de voir apparaître les pattes velues d'une araignée.
J'avoue avoir été déçue aussi par ce qu'annonçait la quatrième de couverture, assurant que ce roman était devenu "un classique de l'humour anglais". Je ne connais pas bien l'humour anglais, mais dans ce roman, je n'ai pas souvenir d'avoir relevé une trace d'humour anglais... mais je ne l'ai surement pas reconnu.

Je suis donc bien désolée de dire que je n'ai pas vraiment apprécié ce roman. J'ai tenté de mettre des mots sur mes impressions, j'espère y être arrivée sans être trop sévère.

Maintenant, je vais m'empresser d'aller voir les billets des copines, sur leur blog respectif :
  • Chez Eloah sur Bulles et Bidouilles, retrouvez son billet sur L'Education d'une fée, de Didier Van Cauwelaert , et celui de notre VIP, Henriette, sur Peut-être une histoire d'amour de Martin Page
  • Chez Dan, sur En secret, retrouvez son avis sur Le roman de Monsieur Molière, de Mikhail Boulgakov
  • Chez Rafafa, sur Bricoles et vadrouilles, lisez son article sur Les courriers de la mort, de Pierre Magnan.
  • Chez Gio, sur Notes de chevet, vous saurez ce qu'elle a pensé de Le Cimetière des fous, de Dan Frank
Ouf, il est 23h54 et j'ai (presque) terminé ce billet. Je voulais simplement dire un grand merci à Eloah pour cette merveilleuse idée, et à toutes les participantes, pour cette fabuleuse année de lecture passée en leur compagnie! Merci les copines!

5 commentaires:

  1. Arf, moi aussi j'ai eu du mal avec ce roman, même s'il m'a intriguée !

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  2. Gallmeister est une maison d'éditions qui publie des choses très différentes. Et en effet, ça ne colle pas toujours.

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  3. Je partage assez tes impressions Sara, j'ai eu du mal aussi à accrocher, c'est dommage.

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  4. Moi j'ai bien aimé la description de la famille et les traits d'humour, même si, je suis d'accord avec toi, les détails biologiques ne m'ont pas emballée...

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  5. Oui, les passages animaliers peuvent être parfois un peu longs, mais ce livre m'a fait beaucoup rire pour les anecdotes sur la famille.

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