mardi 22 novembre 2011

Drive, de Nicolas Winding Refn

"If I drive for you, you give me a time and a place. I give you a five-minute window, anything happens in that five minutes and I'm yours no matter what. I don't sit in while you're running it down; I don't carry a gun... I drive."

Encore une fois, j'ai laissé ce blog végéter pendant une semaine... Grrr!!!

Ce soir, un billet cinéma (oui, encore!) sur



L'histoire : le héros travaille dans un garage et fait des cascades pour le cinéma le jour et sert accessoirement de chauffeur à des braqueurs la nuit.
Un jour il fait la connaissance de sa voisine Irene, dont le mari est en prison. Une fois libéré, Standard raconte au héros qu'il doit de l'argent à d'autres malfrats et qu'il doit braquer un prêteur sur gages sinon, les malfrats s'en prendront à sa femme et à son fils. Le héros propose donc à Standard de lui servir de chauffeur.
Malheureusement, le braquage tourne mal et Standard meurt. Pour protéger Irene et son fils, le héros met tout en oeuvre pour éliminer un par un ceux qui le traquent pour récupérer l'argent.


Mon avis : un film surprenant par bien des aspects, mais j'ai quand même passé un bon moment.
Dès le départ, j'ai aimé la touche 80's du film. Générique avec nom des acteurs au néon rose, musique électro, héros au blouson argenté avec un scorpion doré dans le dos... ça vous met dans l'ambiance!
Ce héros, justement, n'a pas de nom. Et il ne parle pas beaucoup, non plus... Mais il sourit, et il sourit bien... Intéressant au départ, puis vite agaçant, quand même. Je me suis sentie une furieuse envie de le secouer pour qu'il se remue.
Sauf que quand il se remue, il ne fait pas semblant. Certaines scènes sont d'une violence incroyable. Tout passe par les bruits de coups de pied dans le crâne d'un mec à terre ou par le sang qui gicle à l'écran. Sadique, le réalisateur? Non. On comprend justement tout la profondeur de ce "héros" grâce au contraste entre son calme placide et troublant et la violence dont il est capable. Ce chauffeur passe de l'homme ordinaire, presque timide, au justicier vengeur et déterminé.
J'ai beaucoup aimé son parcours, sa décision quasi inexorable de tout faire pour protéger jusqu'au bout Irene et Bénicio. Ce n'est pas du tout cliché dans le film. Ca l'aurait été si les deux amoureux se retrouvaient gentiment à la fin, "hop, ton mari est mort et moi j'ai liquidé tout le monde, partons vite sur une île déserte avec le fric... " mais ce n'est pas le cas. Et tant mieux. On ne peut pas non plus passer de l'univers de Massacre à la tronçonneuse à celui des Bisounours.

J'ai aimé aussi la réalisation très soignée. On ne peut que penser à Tarantino quand on regarde ce film qui alterne entre moments très lents et scènes très violentes. Enfin, moi j'y ai pensé. Et comme je suis une bille en cinéma, si moi je l'ai remarqué, c'est que cela doit se voir. Et en effet, comme je ne connaissais pas du tout le réalisateur, je suis allée faire la curieuse sur le net, et on lui prête bien cette influence-là. Ouf, j'ai pas dit de bêtise!
Il y a également de bonnes scènes de courses poursuite, pour les puristes du film d'action.

J'ai également plus que kiffé la bande originale. C'est une vraie tuerie, ce son. La ballade envoutante, hypnotique même, "A real hero" interprêtée par College et Electric Youth est génialement planante.


En résumé, un film que je n'aurais jamais pensé voir, mais finalement heureusement que ma copine de ciné, elle, se tient un peu au courant des films qui ont reçu une bonne critique! Et celui-ci à été encensé par les médias.

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