jeudi 23 février 2012

Pluie d'enfer, Keith Huff

"C'est la descente aux Enfers de deux flics américains.
C'est une tragédie moderne, noire, sans concession.
C'est une histoire d'hommes, de fraternité et de trahison.
C'est un voyage fulgurant et éprouvant dans les rues de Chicago.
C'est du théâtre brut de chair et de sang comme j'aime, qui va au cœur de l'être humain, de sa complexité, de sa beauté et de sa noirceur.
C'est un langage percutant, mélange d'actions, de narrations et de flashbacks qui nous entraîne loin des clichés et du mélodrame, nous plongeant dans la tête de deux amis, collègues de boulot, unis à tout jamais."


Note du metteur en scène Benoit Lavigne

 

L'histoire : Denny et Joey sont flics et amis d'enfance. Denny est marié et père de famille, tandis que Joey, célibataire, se laisse sombrer dans l'alcool. Lors d'un repas chez lui, Denny présente Rhonda à Joey, une brave fille, qui se prostitue dans le quartier où ils patrouillent. Mais en fait, c'est Denny qui s'attache à Rhonda, au point de tromper sa femme avec elle. Seulement le mac de Rhonda n'est pas enchanté de voir Denny se mêler de ses affaires. Un soir, l'avertissement tombe : un coup de feu est tiré d'une fenêtre dans la maison de Denny, blessant grièvement son fils de deux ans. Denny va tout faire pour retrouver le coupable et se venger. 


Mon avis :  Une mise en scène minimaliste permet de mettre en lumière les deux acteurs et le texte qu'ils interprètent. 
Deux chaises, quelques lumières et deux panneaux verticaux en fond de scène constituent le décor de cette pièce.  
Dès le départ, Denny, joué par Olivier Marchal, livre le récit d'un évènement clé de l'histoire. Puis tout se met en place grâce à des dialogues instantanés entre les deux protagonistes, et par des retours en arrière, narrés par l'un ou l'autre. Une manière déconcertante de mettre en scène l'action, pourtant très présente, de cette pièce. 
Ensuite, tout s'enchaîne, on est pris par l'histoire, par les nombreux rebondissements qui mènent à la fin tragique et par la forte présence scénique des deux acteurs. 
Ils sont seuls en scène et pourtant, on nous peint une galerie de personnages qui s'imposent autant que s'ils étaient présents. Le texte fait en sorte que nous connaissions et partagions le quotidien de la femme et des enfants de Denny. 
Peu à peu, on assiste à la lente descente aux enfers de Denny, qui ne pensera plus qu'à venger sa famille, bravant les ordres, commettant bavure après bavure. Pendant ce temps, Joey sera l'ami fidèle et le réconfort de la femme de Denny et des enfants, de qui il prendra soin. Alors, l'inversion des rôles est inévitable : quand Denny dérape, c'est Joey qui devient l'élément stable du duo. 
Une montée en puissance assez prenante, qui tient en haleine jusqu'au bout. 
De plus, comme tout ne tient par le texte, la performance des acteurs est à souligner, car eux font un travail impressionnant dans la nuance des émotions. Mode midinette ON : la voix et la présence de Bruno Wolkowitch font toujours autant d'effet sur moi qu'au temps des grandes sagas de l'été à la télé... Mode midinette OFF. 
J'ai vraiment passé un excellent moment pendant deux heures. 

Mais qu'en est-il de l'avis des cinquante élèves de seconde qui ont vu la pièce en même temps que moi? 
Forcément, étant donné que l'action débute, dès les lumières éteintes, par le récit de Denny, ceux qui n'étaient pas attentifs tout de suite ont loupé un élément clé de la pièce. Ils ont apprécié les évènements de cette pièce, mais regretté l'absence de "mouvement", de vivacité et "d'action" véritable, que ce "polar théâtral" présenté comme tel par la jaquette du théâtre annonçait. Ils ont aussi évoqué le fait qu'il leur a été difficile de rester pendant les deux heures à cent pour cent concentrés avec seulement deux personnages. La discussion qui a suivi la représentation a été plutôt intéressante et productive. Personne n'est resté indifférent, en tous cas. 

De mon côté, l'objectif est rempli : j'ai emmené mes classes au théâtre, ils se sont confrontés à quelque chose de nouveau, ils ont pu expliquer ce qui leur avait plu ou pas, et ce que nous avons vu va pouvoir nous servir d'appui pour l'étude du théâtre classique du XVIIe siècle. 


mercredi 22 février 2012

Un billet = 10 repas offerts

L'an dernier, la mobilisation des blogueurs a permis d'offrir aux Restos du Cœur 22750 repas.
En 2012, combien serons-nous à aider Carrefour et Danone? 
Les blogueurs ont cette année la possibilité de faire offrir encore plus de repas, en partageant leur billet sur leur page facebook, sur leur compte Twitter ou même en dessinant. Alors pourquoi hésiter? 


Les 9 et 10 Mars, les magasins Carrefour lancent leur collecte annuelle. Vous pouvez aussi faire un geste à cette occasion. 
D'autres partenariats entre Carrefour, Danone et les Restos sont mis en place cette année. Pour tout savoir, rendez-vous ICI 

mardi 14 février 2012

Fraise et Chocolat, Aurélia Aurika, tome 2

Le mois de Février est un mois très hot!
Pour preuve, une Radio des blogueurs spécial "réchauffement de la planète", et un deuxième mardi de chez Stéphie!
Pour ce nouveau rendez-vous, je rempile avec une BD, faute d'avoir pu me commander d'autres romans. 



L'histoire : On retrouve Chenda et Fredéric, nos amoureux transis, s'efforcant de poursuivre leur relation, que l'on avait découverte dans le premier volet.

Mon avis : Je sais que vous attendez tous mon avis avec impatience, que vous n'en dormez plus depuis l'annonce de mon rendez-vous manqué de mardi dernier, que vous vous demandez avec angoisse, les ongles rongés jusqu'au sang : "Va-t-elle avoir aimé sa lecture, cette fois-ci?" 
Comment ça, j'exagère? A peine...  Mais passons... 
Etant donné que j'ai été sacrément déçue par un Passion Intense, je pense leur faire la gueule pour un temps indéterminé. Je me suis donc rabattue sur cette BD. 
Verdict : j'ai beaucoup aimé retrouver les deux héros et voir leur relation évoluer. On en est plus à la fougue du début, mais ce n'est pas mal non plus. Voilà un tome un peu moins centré sur le couple, qui s'ouvre sur le monde extérieur et fait naître des tas de questions. Chenda, pleine de doutes, apparaît peut-être plus fragile que la guerrière sans peur ni tabou du précédent ouvrage. Elle nous livre aussi quelques éléments de son quotidien de fiancée "officieuse", qui doit éviter de se montrer en public avec son amant.
Je vous rassure, côté sexe, c'est toujours aussi torride. Après la frénésie insatiable du premier tome, nos amoureux testent de nouveaux jeux qui restent toujours aussi drôles sans jamais être vulgaires.  Qu'est-ce que j'ai pu rire! Mention spéciale à la scène avec le voisin râleur qui fiche une trouille bleue à Chenda!
On peut aussi se poser la question de l'intérêt d'un tome 2, sinon exploiter le filon du carton qu'a été le premier. Mais après tout, on s'en fiche un peu, car on passe encore un très bon moment de lecture, et c'est tout ce que l'on demande. Fraîcheur, humour et amour sont les maîtres mots de cette BD et Aurélia Aurika peut bien en écrire dix si elle veut : si c'est dans la même veine, je les lirai! 

lundi 13 février 2012

La radio des blogueurs, Saint Valentin Hot!





Enfin! Voici un nouveau rendez-vous de La Radio des blogueurs, qu'on croyait avoir perdue avec la dernière session de 2011. Mais si Leil nous redonne rendez-vous, ce n'est pas pour n'importe quelle occasion. La Saint-Valentin, la fête des amoureux. Avec un but, se réchauffer le corps et le coeur avec des chansons plutôt... hot, hot hot! 
J'ai choisi une belle chanson d'amour, forcément, mais avec un clip tellement sensuel et sexy qu'il mérite sa place ici. 
Voici "Secret", de Seal, en compagnie de son ex magnifique femme, Heidi Klum.

Et pour continuer à avoir chaud, rendez-vous demain avec la playlist entière chez Leil et vos lectures inavouables chez Stéphie!
Une chose est sûre, la blogosphère n'hiberne pas!

dimanche 12 février 2012

Les nouvelles du dimanche # 5

 "Je croyais ne plus réussir à zapper sur une autre chaîne que TF1. Je pensais que PPDA me serait apparu plus chevelu qu'un hippie, Cauet, l'homme le plus délicat et le plus classe du PAF, les émissions de la nuit consacrées à la chasse ou à la pêche, plus passionnantes qu'un roman de Houellebecq"



On continue sur notre lancée, après le divan du psy, voyons où va nous mener cette sixième nouvelle du dimanche. 

Semaine 6 : Chambre 602

L'histoire : Un homme est couché sur le lit d'une chambre d'hôtel... Il a baissé la lumière, il attend une femme... pour une expérience de trois minutes à peine. Les deux individus vont en fait échanger leurs cerveaux pour vingt-quatre heures. L'homme travaille à une étude sur le comportement des ménagères de moins de 50 ans.
Le lendemain, au moment du rendez-vous qui doit rendre à chacun ses pensées, sa personnalité et ses décisions, l'homme préfère s'enfuir en courant.





Mon avis : Ah ah, mais est-ce possible? Un homme qui préfère garder le cerveau d'une femme? Mon égo féminin a gonflé d'un coup... pas pour longtemps... 
L'homme pensait tomber sur le vieux cliché de la ménagère occupée à cuisiner, repasser, ranger, faire le ménage, devant les sacro-saintes émissions de TF1; au lieu de cela, il a reçu le cerveau d'une amoureuse de culture, qui jongle entre Arte, et Historia. 
Seulement voilà, tout ça n'est qu'une malencontreuse erreur, une chance sur des tonnes de millions pour que cela arrive. 
Bon, passé ce petit moment de misogynie ironique, le rythme de la nouvelle s'accélère. Notre homme va-t-il pouvoir retrouver son vrai cerveau? Qu'on se rassure, les messieurs en prennent pour leur grade aussi, si l'on considère le suicide de la jeune femme de l'hôtel comme un acte de courage ultime, de la part d'une femme désespérée à l'idée de garder à jamais un cerveau d'homme.
J'aime cet humour grinçant, qui continue jusqu'à la fin de la nouvelle.
J'aime les rebondissements sans aucune faute note tout au long de l'histoire. Si, dans les autres nouvelles, j'avais trouvé que les auteurs partaient quand même tous un peu dans leur propre délire, oubliant quelques fois la trame de leur cadavre exquis, ici, il n'en est rien, tout s'accorde parfaitement. 
J'aime aussi la punition réservée à l'homme, sorte de destin final qui met tout le monde d'accord, hommes et femmes confondus. 
Prochain rendez-vous : Saint Valentin n'est pas un saint comme les autres.



jeudi 9 février 2012

Opéras de foie gras

Il est bien temps de vous proposer une autre recette de fêtes, non? 
La date sur la photo parle d'elle-même, hein... 

Voici donc une création de ma maman, pour le repas de famille du début d'année. 
C'est tout bonnement exquis et terriblement simple à réaliser.



Coupez en carrés des tranches de pain d'épices. Faites de même avec du foie gras. 

Faites fondre quelques carrés de chocolat noir. 

Pour le dressage, disposez une tranche de pain d'épices, une tranche de foie gras. Déposez une touche de chocolat sur le foie gras avant de recouvrir par une autre tranche de pain d'épices et une seconde de foie gras. Pour la déco, laissez tomber trois gouttes de chocolat sur chaque bouchée. 

Bonne dégustation!

mardi 7 février 2012

Le fil rouge du désir, Lisa Marie Rice



Avec le froid polaire qui sévit dehors, heureusement qu'il y a les mardis de Stéphie pour nous réchauffer!!! 

Voici ma participation au rendez-vous mensuel de Stéphie, du blog Mille et une pages, le blog qui dévergonde la blogosphère!










L'histoire : Julia Devaux a assisté à un meurtre commis par un très vilain Monsieur de la mafia. Alors, pour qu'elle puisse témoigner en toute sécurité, les gentils flics du FBI vont la placer dans le programme de protection des témoins. Julia devient donc Sally, passe d'éditrice à institutrice et atterrit dans une contrée isolée de la campagne américaine. Heureusement, pour tromper son ennui, Julia/Sally ne tarde pas à faire plus ample connaissance avec Sam Cooper, un ancien de la Navy, propriétaire d'un ranch et extrêmement baraqué.









Mon avis : attention, Mesdames, dénonciation d'une réalité atroce : ce livre est une arnaque!!! 
Cent trente pages, et toujours pas de scène de sexe... Comment est-ce possible, pour un Passion Intense, cette valeur sûre des soirées d'hiver sous la couette ou dans un bain moussant? 
Eh bien si, je peux vous l'affirmer, les choses sérieuses ne commencent véritablement qu'à la page 138. Cette première scène tant attendue ne tient pas toutes ses promesses, mais bon, déjà qu'on l'attendait depuis longtemps, on ne va pas se plaindre, hein... 
Sauf que, dans tout le reste du livre, il ne faut pas faire la difficile non plus. Vous avez profité de la première scène? Bien... Les autres (et elles sont rares) sont exactement les mêmes. Même déroulement, même position, même comparaison de Sam avec un étalon (ah oui, c'était prévisible, vu le métier du type, mais quand même, on pouvait penser que l'auteur n'allait pas pousser le cliché jusque là... Eh ben si... )
Alors vous allez me dire, et vous aurez raison, mais que se passe-t-il donc de plus important dans ce roman (qui fait quand même 378 pages) que les scènes de sexe qui se font bien rares?
Eh bien, rien de très passionnant : Julia qui donne des cours particuliers à un de ses élèves, Julia qui redécore le restaurant d'Alice, Julia qui se plaint de sa vie et voudrait rentrer chez elle... De quoi faire concurrence à la série des Martine... et encore, avec Martine, on voit du pays.
En plus de ça, on nous balance une pseudo histoire policière, qui aurait pu être haletante (ben quoi, il faut bien haleter pour quelque chose... ) si elle ne s'était pas perdue dans des détails dont on se balance comme de notre premier biberon. En effet, Julia est traquée, par un chasseur de primes prêt à tout pour obtenir les deux millions de dollars promis par le mafieux pour la mort de Julia. Il crack donc facilement les fichiers du FBI (qui, on nous le dit trois fois, ne sont pas très malins dans leur système de classement) et le dossier dans lequel figurent les nouvelles identités de trois témoins protégés. Et on nous raconte par le menu comment les deux autres témoins sont victimes d'assassinats maquillés en accident... Soupirs de frustration... On s'en tape!!!
Mais l'apogée de la niaiserie est atteinte à la toute fin de ce roman. Julia sait qu'on l'a retrouvée et elle compte donc sur son militaire d'amant pour la protéger. Ce qu'elle ne sait pas, c'est que la ville entière va risquer sa vie pour elle, à grands renforts de "tu fais partie des nôtres, nous protégeons les nôtres" tout aussi pathétiques que sa déclaration d'amour à Sam Cooper.
Comme on pouvait s'y attendre, tout est bien qui finit bien, et on retrouve nos amoureux presque trois ans plus tard, mariés et parents de jumelles turbulentes.
Si encore on nous avait raconté la conception de ces jumelles, ça aurait pu le faire...

En résumé (et je n'aurais pas pensé écrire ça un jour à propos d'un Passion intense), fuyez cet ouvrage comme la peste, il vous frustrerait plus qu'autre chose!
Bon, et moi? Me voilà bien... Ce bouquin ne m'a fait aucun effet... Mon rendez-vous mensuel est raté!
Heureusement pour moi, Stéphie est une grande coquine qui trouverait n'importe quelle occaz' pour des lectures inavouables. Il se trouve que l'occaz' est toute trouvée : rendez-vous donc mardi prochain, jour des amoureux, pour une nouvelle lecture, qui, je l'espère, ne me laissera pas encore sur ma faim.

lundi 6 février 2012

Les nouvelles du dimanche # 4

Mon billet d'hier ne semble pas avoir été publié, un bug de ma part ou de la plateforme? 


Quoi qu'il en soit, voici une autre nouvelle du dimanche.


Semaine 5 : Divan pour sept

L'histoire : chaque écrivain raconte une séance chez la psy qui doit leur délivrer un certificat de normalité mentale, pour que l'éditeur accepte de publier leurs cadavres exquis. Il parait que l'un d'entre eux à l'intention de tuer la psy s'il n'obtient pas ce certificat... Mais qui?







Mon avis : Voilà pour l'instant, à mon sens, la plus réussie des nouvelles de cet ouvrage. On commence par Didier Van Cauwelaert qui explique qu'il se méfie de Christine Orban, et la soupçonne de vouloir tuer la psy. Et puis chacun y va de sa théorie, de ses suspicions sur les autres, et ça balance pas mal, c'est drôle! 
J'aime quand l'expression "cadavre exquis" est prise au premier degré, transformant chaque auteur en sadique psychotique ou en flippé paranoïaque... 
J'aime quand l'un d'entre eux reprend une expression utilisée dans la première page pour que cette nouvelle dérape en crime sexuel... 
J'aime avoir découvert qui se cache derrière la psy, une révélation qui nous en apprend beaucoup sur l'auteur de cette page. 
J'aime la chute de cette histoire, et l'humour qui s'en dégage. 
Plus j'avance, plus je me demande ce que les auteurs ont pris (extasy, amphétamines, alcool fort? Les trois?) avant d'écrire car c'est quand même un bon délire! 

La semaine prochaine : Chambre 602

samedi 4 février 2012

Boucles d'oreilles précieuses

Cette semaine, une de mes adorables collègues m'a fait ce superbe cadeau.
Notre chef adjoint avait commis une erreur dans la répartition des oraux blancs, ce qui fait que j'ai remplacé au pied levé une collègue pour une matinée d'épreuves.

Elle était tellement embarrassée que cela tombe sur moi, que non seulement elle m'a donné toutes les questions qu'elle avait déjà préparées pour certains textes, mais elle est également arrivée lundi matin avec ces boucles d'oreilles. 




Je peux vous dire que je les adore et que je suis très touchée par cette attention. 
Je travaille vraiment avec la meilleure équipe qui soit.

mercredi 1 février 2012

Gourmandises anti-froid

En ce premier jour de Février où les températures en chute libre sont le signe, que, ça y est, cette fois, on n'y coupera pas, l'hiver est là et bien là, il faut savoir prendre soin de soi et se chouchouter pour affronter cette rigueur hivernale. 

Alors, pour ne pas succomber à la tentation d'hiberner jusqu'en Mai, voici de quoi apprécier de se déshabiller et chouchouter sa peau. 


A gauche, le lait corporel, à droite, le gel douche... Le tout au CHOCOLAT !!!!!!

Un délice que cette nouvelle gamme de la marque The Body Shop.