mardi 24 avril 2012

Paris poétique

Il y a quelques jours, je vous parlais d'un projet de scrap' qui me tenait à cœur. 
Je vous le présente aujourd'hui. 
Mais pour cela, il faut que je vous raconte la petite histoire qui va avec : au mois de février, j'ai demandé à mes élèves de réaliser une anthologie poétique sur le thème de leur choix avec quelques consignes évidemment. 
Pour la production finale, je n'en ai donné qu'une : être CREATIF. 

Le résultat a été au-delà de mes espérances pour certains : faux parchemin, diaporama musical, pages décorées façon scrapbooking, dossier soigneusement illustré et relié, j'ai eu vraiment de jolies surprises et je suis extrêmement fière de tous ceux qui ont joué le jeu à fond.

Alors il m'est venue l'idée de réaliser ma propre anthologie. 
J'ai choisi de la faire comme un album de scrap', sur de larges pages à décorer. 

Bien entendu, ceux qui ont suivi et vu la photo de la Tour Eiffel ont déjà une petite idée du thème retenu. 
J'avais envie de rendre un petit hommage à notre jolie capitale, clin d'oeil personnel à une région qui m'a accueillie cinq années durant et que je vais quitter fin juin.

Pour cela, il me fallait du matériel digne de ce nom.
Voici un aperçu de mes trouvailles :  des stickers et des formes à découper rappelant Paris, un alphabet dont les lettres vont me permettre de recréer une ancienne enseigne de métro, des rubans colorés, des fleurs brodées ou en tissu, pour égayer le tout.






Bien entendu, il me fallait aussi des feuilles de compèt'! Voici ce que j'ai trouvé pour le fond de mes pages : 


La pyramide du Louvre
Un plan de Paris










Les réverbères parisiens
La Tour Eiffel









 
 



Une jolie voûte vitrée
Une vieille enseigne de métro 



Si avec cela je ne réalise pas l'anthologie du siècle, hein, c'est que je l'aurais fait exprès! 
J'ai sélectionné des textes tirés de poèmes, mais aussi de chansons. Je vous laisse d'ailleurs avec celle-ci, que j'adore et dont le texte figurera sur une de ces pages... 



A bientôt avec le résultat final!

samedi 21 avril 2012

Entre Dieu et moi c'est fini, Katarina Mazetti



L'histoire : Linnea a quinze ans. Elle se livre du fond du placard de sa grand-mère, seul endroit où elle peut penser sans être dérangée. Et elle en a, des choses à dire... Au fil des récits de Linnea, on apprend qu'elle vient de perdre une amie chère.













 Mon avis : J'ai pratiquement dévoré ce livre d'une seule traite.
Dans la file d'attente du Salon du Livre, avant d'avoir une dédicace de l'auteur, je commençais déjà à lire ce livre.
J'ai aimé le feuilleter et découvrir des titres de chapitres surprenants, comme "viens peupler une toundra avec moi" ou "Qui a envie d'une vieille âme d'occasion?". Cela colle bien au ton du roman et en plus, cela intrigue le lecteur qui se marre bien. 
J'ai aimé le style, frais et direct, de l'auteur. Cette adolescente a de l'humour, malgré sa détresse. Finalement on se sent vite proche d'elle.
J'ai aimé suivre l'évolution de la relation entre Pia et Linnea, deux ados à part, et leurs débats sur Dieu l'amour, la politique...
J'ai aimé la progression de l'histoire : en effet même si l'on sent déjà au début qu'il s'est passé quelque chose de grave, on est peu à peu happé par la détresse et l'angoisse impuissante de Linnea. 
Katarina Mazetti réussit ici le pari de traiter un sujet dur de manière légère. Légère mais pas désinvolte. Le ton est sérieux quand il faut. 
Finalement, j'ai refermé ce livre en me disant que ma lecture était passée trop vite, je n'avais pas envie de quitter cette adolescente fragile. Heureusement, les deux prochains tomes sont déjà dans ma PAL.

jeudi 19 avril 2012

A comme Association, Car nos coeurs sont hantés, tome 7, Erik L'Homme

L'histoire : Jasper continue de chercher Mademoiselle Rose et Walter, dont il n'a plus aucune nouvelle. Il part avec Nina sur les traces d'un chamane inquiétant, poursuivi par des mercenaires, mais qui semble savoir où se trouve Walter. 
Il ne sait pas encore à quel point sa vision de l'Association va changer.










Mon avis : Encore plein de rebondissements, dans ce tome, mais on sent que la fin approche. 
Ce que j'ai aimé (hormis le fait que l'auteur a dédicacé mon exemplaire, hein!), c'est le style d'Erik L'Homme qui fait qu'on ne voit arriver aucune des situations auxquelles Nina et Jasper sont confrontés. 
J'ai aimé aussi en apprendre davantage sur l'histoire de l'Association et le passé de ses membres. 
J'aime de plus en plus le personnage de Jasper, mais ça je l'ai déjà dit, je crois! 
J'aime aussi découvrir des choses sur Nina, qui n'est finalement pas si nunuche que je le pensais, et dont le pouvoir se révèle assez... étonnant! 
J'aime encore une fois la forte présence d'Ombe, qui est plus liée que jamais à Jasper. 
Enfin, le rebondissement final laisse présager un tome 8 exceptionnel. Je suis restée bouche bée en lisant les dernières lignes! Tout ce que je peux vous dire, c'est que vous n'allez pas en revenir! Tout l'univers de Jasper va en être remis en question...

mercredi 18 avril 2012

Une nouvelle paire de chaussures?

Aurais-je encore fait chauffer la carte bleue? 

Il n'en est rien : en fait, ce sont les cloches de Pâques qui n'ont pas fini de passer, chez moi...

Encore une création du pâtissier de ma petite bourgade, après le joli sac de Noël, voici un escarpin du plus bel effet!


Si vous en voulez un bout, dépêchez-vous!!! Il n'y a déjà plus de talon!

lundi 16 avril 2012

Demandez le programme!

Un rapide petit message pour vous dire que non, je n'ai pas disparu de la circulation depuis plus d'une semaine. Non, je ne fais pas que lire des trucs pour les mardis de Stéphie (enfin presque).

Ce blog paraît être en vacances depuis un petit moment, mais sa propriétaire ne l'était pas, elle. 

Un peu occupée par des montagnes de copies, une voiture HS (j'ai testé pour vous, la panne sur l'autoroute, une sacrée galère!), et l'atelier menus ambiance "Le mariage de mon meilleur ami" (sans Julia Roberts!), je ne reprends du service que maintenant. 

Pourtant, plein de lecture et de projets sont à venir, comme par exemple : 
  • Un billet sur Entre Dieu et moi, c'est fini, de Katarina Mazetti
  • Un billet sur le tome 7 de A comme Association, d'Erik L'Homme
  • Un billet sur mes re-lectures de boulot : Phèdre et L'école des femmes
  • Un projet de scrap' bien particulier qui me tient à coeur
  • Un billet sur ma lecture actuelle, Le chagrin du roi mort, de Mourlevat

Voilà, je ne chôme pas, je lis, je scrappe mais je n'ai pas pris le temps de vous montrer tout ça.

Maintenant que c'est moi qui suis en vacances, débarrassée de mes copies et toujours sans voiture (ce qui m'évite la tentation d'aller vadrouiller un peu partout), je vais pouvoir alimenter ce blog comme il se doit, et me balader sur ceux des copines, aussi. 

En attendant, je vous laisse avec un aperçu du thème de mon projet de scrap', vous trouverez facilement!

mardi 3 avril 2012

La confrérie de la dague noire, L'Amant ténébreux, J. R Ward

Encore un mardi hot, hot, hot, sur la blogosphère! Merci Stéphie pour ce rendez-vous mensuel attendu par tous avec des couinements d'impatience... 

C'est en suivant l'avis de Sara que j'ai choisi ce roman, premier d'une longue saga qui a déjà beaucoup fait parler la blogosphère.
Mais dans quoi me suis-je embarquée? A tous les coups, je vais vouloir tous les lire... 

Mais en attendant, voici mon avis sur le premier tome.









L'histoire : Beth mène une vie morne de journaliste, sans famille, sans véritable ami, et surtout sans sexe... Ouais, la pauvre... Mais tout cela va radicalement changer lorsque Beth apprend la vérité sur ses origines. Elle est en fait la fille d'un vampire, Audazs, mort dans un attentat, ce qui fait d'elle une sang-mêlée, mi-humaine, mi-vampire. Pour devenir un vampire à part entière, elle doit subir une transformation qu'elle ne peut affronter seule. Heureusement, pour l'aider, il y a Kholer, le chef de la Confrérie, et ami de son père, qui va lui apprendre comment s'adapter à sa nouvelle vie. Enfin, il ne va pas lui apprendre que ça, voyez... A côté de ça, il y a quand même une histoire, une vraie... Si, si! La Confrérie est composée de six vampires, des "frères d'armes", chargés de traquer les éradiqueurs, humains morts-vivants qui tuent les vampires. 





Mon avis : Bon, je vais vous la faire courte (oui, je sais, c'est pas vraiment dans l'esprit du livre, ça, hem...) car je dois avouer que je n'ai pas tout à fait fini cette lecture. Ben oui, c'est trompeur, ce bouquin. D'habitude, mes lectures inavouables sont beaucoup plus rapides, mais là, au moins, avec 560 pages, on n'a aucune raison de se sentir frustrée par manque de scènes olé-olé. Rien que pour ça, ce livre remporte un bon point. 

Je dois dire que pour le reste, cette lecture m'a franchement fait marrer. On va commencer par les grosses boulettes de ce roman, histoire de s'en débarrasser.
D'abord, commençons par le commencement : un "glossaire" définissant des mots en rapport avec l'univers des vampires. L'auteur a probablement penser que ce serait une manière plus facile d'entrer dans l'histoire. Le lecteur, lui, a plutôt l'impression qu'on le prend pour un demeuré. 
Ensuite, deuxième grosse tranche de rigolade, avec les prénoms des personnages. Les copains de Kholer ne font pas dans la dentelle, ils se nomment Rhage, Torhment, Fhurie, Vizs... Vous me direz, un peu de phonétique n'a jamais fait de mal à personne (ah, ah, ah!!) et comme ça, on est tranquille, aucun risque de se planter sur la psychologie de chacun. Mais quand même... Pas très crédible, tout ça. Ah mais non, j'y suis : encore un truc pour lecteur avec deux de QI! 
Enfin, j'avoue que ce roman m'a arraché quelques frissons... d'épouvante, rien qu'à cause du style (si on peut appeler ça comme ça) d'écriture. Des tournures de phrases bien lourdes, une syntaxe douteuse à certains moments, et surtout, le pire du pire : aucune structure négative! A ce stade, ce n'est plus de la familiarité, c'est une défaillance grave de traduction! 

Bon, voilà, ça, c'est fait. 
Cependant, je dois reconnaître que cette histoire m'a intriguée (oui, maintenant, vous le savez, je suis une lectrice demeurée!) et une fois résignée à accepter que la traduction était merdique (enfin, j'ose espérer qu'il ne s'agit que de la traduction... ), j'ai décidé de poursuivre. Après tout, autant ne pas s'être tapé toute la confrérie pour rien. Sans mauvais jeu de mots.

Les points positifs de ce roman? 
D'abord, comme je l'ai déjà dit, on n'a pas le temps de s'ennuyer avec les nuits torrides que Beth et Kholer passent. Ils ne perdent d'ailleurs pas de temps, vont droit à l'essentiel, et c'est tant mieux parce que lecteur (enfin, pardon, la lectrice -moi-) n'attend que ça.
Ensuite, la galerie des personnages secondaires qui agrémentent l'histoire. J'ai une petite faiblesse pour Butch, le seul humain au milieu des buveurs de sang, flic paumé et rustre, et son humour à deux balles. J'ai été intriguée par Zadiste, le cruel, par Rhage, le beau gosse, et par Marissa, la femme bafouée. Entre parenthèse, quelle vaste blague que la révélation de sa virginité, tout de même! D'ailleurs, toute la scène de sa rencontre avec Butch en est une, de vaste blague. Bref... 
Enfin, il y a ces éradiqueurs, le mystérieux M. X et sa nouvelle recrue... Je suis quand même curieuse de savoir qui se cache derrière l'odeur du talc pour bébé, ah, ah, ah! 

Au final, avec ce roman, aucune prise de tête, du moment qu'on a accepté tous ses défauts.

Sur ces bonnes paroles, il va falloir que je termine ce billet car j'ai laissé Beth aux mains de M. X justement, Kholer à moitié évanoui par les effets du soleil, et qui appelle Butch à la rescousse... Vous comprendrez bien que je ne peux m'attarder plus longtemps! 




dimanche 1 avril 2012

Les nouvelles du dimanche # 9

Semaine 13 : La fille qui regardait passer les enterrements. 

L'histoire : Ce récit est le témoignage d'une femme de ménage qui raconte comment sa maîtresse occupe ses journées. Celle-ci a pris l'étrange habitude de se mettre sur son trente-un, les jours d'enterrement, et de se poster le long de sa baie vitrée, pour regarder passer le cortège. Bientôt Lucie ne fait plus que regarder, elle se glisse dans chaque cortège. Jusqu'au jour où Lucie se retrouve en pleine conversation avec un homme juste enterré qu'elle est la seule à voir et entendre... 











Mon avis : En lisant le titre de cette nouvelle, je m'attendais à quelque chose d'un peu glauque, et finalement, ça ne l'est pas du tout. 
Cette Lucie, désœuvrée au point de se réjouir des jours d'enterrement, est attachante, et le récit de sa femme de ménage est savoureux. 
Le passage dans lequel Lucie discute avec un mort laisse entrevoir un rebondissement, qui va mener au dénouement, que l'on attend pas du tout. En fait, ce dénouement, bien que crédible, me semble un peu trop éloigné du sujet de cette nouvelle, comme si le dernier auteur, Harold Cobert en l'occurrence, avait peiné à se sortir de cette histoire et à la conclure. 
L'ensemble reste plaisant cependant, cette nouvelle reste donc très agréable à lire. 

La semaine prochaine : La résistible ascension du Docteur Boobs