jeudi 26 décembre 2013

La Reine des neiges, Walt Disney

Vacances de Noël obligent, ce fut film d'animation Disney avec le plus grand de mes neveux.
Dimanche après-midi, du vent dehors, un cornet de pop-corn, deux manteaux pour rehausser Loulou dans son siège, un court métrage en noir et blanc... et en avant, c'est parti! 


La Reine des neigesL'Histoire : Elsa et Anna sont deux sœurs, princesses d'un joli royaume. Elsa, l'aînée, a le surprenant pouvoir de transformer tout ce qu'elle touche en glace. La petite Anna adore quand sa sœur façonne un bonhomme de neige et s'amuse avec son pouvoir, jusqu'au jour où Elsa blesse accidentellement Anna. Guérie par un troll, la petite en gardera une mèche de cheveux plus claire et n'aura plus aucun souvenir du pouvoir de sa sœur. Mais Elsa aura désormais interdiction d'utiliser son pouvoir. A la mort de leurs parents, Elsa va s'enfermer dans le royaume, et ne plus en sortir, par peur de son don. 
Des années plus tard, le royaume va enfin rouvrir ses portes, pour couronner Elsa. Mais celle-ci, ne maitrisant pas son pouvoir, va transformer tout le royaume en éternel hiver. 







Mon avis : voilà un vrai Disney, un futur "classique", avec de grands moments de chansons et de rire. 
Anna et Elsa sont des princesses modernes, atypiques et attachantes. Anna incarne pendant presque tout le film une princesse gaffeuse, spontanée et assumant parfaitement son côté décalé et son manque de convenances. Elsa apparait comme l'un des personnages les plus complexes de Disney, car, partagée entre la raison (dissimuler son pouvoir par peur de blesser à nouveau) et son désir d'être enfin elle-même (libérée et délivrée de ce pouvoir qu'elle peut enfin révéler), elle nous gratifie de scènes somptueuses, à l'image du splendide palais de glace qu'elle se crée! J'ai particulièrement apprécié la "transformation" d'Elsa : austère au début (dans la coiffure et dans la robe), elle apparait ensuite les cheveux en bataille dans une robe sexy dont l'échancrure laisse entrevoir deux très longues jambes. Il fallait oser!
La galerie des autres personnages n'est pas à délaisser : si on a deux princesses, on a aussi deux personnages masculins particulièrement... intéressants. D'un côté, Hans, le stéréotype même du Prince Charmant, et de l'autre, Kristoff, un vendeur de glaçons brute, pataud, négligé et pas du tout charmeur. L'un comme l'autre vont être assez proches d'Anna pendant tout le film, mais l'un des deux va se révéler être le dernier des connards. Même que c'est tellement inattendu qu'on se laisse tous piéger. 
Mention spéciale à la star du film, Olaf, le bonhomme de neige qui rêve de voir l'été. J'avais un peu peur d'un personnage un peu cucul, mais en fait non, il est hilarant et attachant. Dès qu'il apparait, on ne peut que fondre...

L'intrigue, quant à elle, est drôlement bien menée, on ne s'ennuie pas une minute, et les rebondissements sont nombreux jusqu'au final. Lorsqu'on croit qu'une histoire d'amour naissante va résoudre tous les problèmes, on est détrompé, et deux fois! Evidemment, il s'agit bien d'amour à la fin (ben oui, c'est Disney, quand même!) mais pas forcément celui que l'on croit. 
Enfin, j'ai aussi été séduite par ce Disney (annoncé comme le plus grand après Le Roi Lion) qui renoue avec des dessins tout en finesse et en rondeur, avec la tradition de la chanson qui jalonne le film, et qui est toujours bourré d'humour.

Vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé mais je ne suis pas la seule. Simon et moi scrutons maintenant le ciel, dans l'espoir qu'il neige, afin de pouvoir nous aussi faire un Olaf et jouer à la Reine des Neiges.

samedi 21 décembre 2013

L'homme idéal (en mieux), Angela Morelli



Souvenez-vous, il n'y a pas si longtemps, je vous parlais de "Sous le gui", une nouvelle écrite par une copine de copine... 
J'avais tellement aimé que je n'ai pas pu m'empêcher de récidiver avec son premier roman, sorti lundi, uniquement en format numérique. 


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L'histoire : Emilie est prof de Lettres, maman et séparée du papa de sa fille. Elle vit en coloc', passe des soirées particulièrement arrosées de cocktails avec ses copines et aide parfois Clara, sa coloc', à la librairie qu'elle gère. C'est là qu'Emilie va faire la connaissance de Samuel, le père d'un de ses anciens élèves. 


Mon avis : Si vous lisez mon blog (même un peu), vous connaissez mon métier. Alors vous pensez bien qu'Emilie, hein, c'est l'héroïne à laquelle on peut facilement s'identifier. Les cours sur Phèdre, les cafés de la machine et les pannes de la photocopieuse, je vous assure, c'est du vécu...
Soyons honnête tout de même, c'est pas franchement le plus important dans ce roman. Ah bon? Miiiince... 

Rencontrer un ancien parent d'élève, ça aussi, c'est du vécu. Mais un papa comme Samuel (il vient quand il veut à la prochaine réunion parents/profs qui aura lieu pour moi le... stop!), autant dire qu'on n'en croise pas souvent (quoique, il y a quinze jours, j'ai reçu un spécimen pas mal du tout... venu avec sa femme... et m**de... re-stop! OSEF!)
Samuel est grand, beau, gentil, les cheveux en bataille, un sourire et des yeux à tomber, et Emilie, face à lui, bafouille, bredouille, fait tomber des livres, bref, elle réagit comme n'importe quelle fille. Ben oui, ce qui est bien dans ce roman, c'est son réalisme et son modernisme. 
Angela Morelli décrit des situations réalistes, des personnages crédibles, des femmes modernes, indépendantes, qui sont le reflet parfait de n'importe quelle bande de copines trentenaires du XXIe siècle. 
Mais revenons à Samuel (ben quoi?) : son histoire avec Emilie débute timidement, on découvre ce personnage au passé douloureux, irrésistiblement attiré par la charmante prof de français (oui, nous sommes toutes charmantes, voilà, c'est dit). De son côté, la jeune femme dévoile ses craintes et sa rupture difficile, et j'ai apprécié cette progression simple et naturelle de leurs sentiments. A l'inverse des pseudos "romances" qui fleurissent partout en ce moment, dans lesquelles les protagonistes se sautent dessus dès la deuxième page, ces personnages-là prennent juste le temps qu'il faut pour passer aux choses sérieuses, rendant leur histoire encore plus émouvante. L'histoire d'amour est une vraie réussite, elle concentre un sacré paquet de moments qui font frémir d'envie (enfin, au moins en ce qui me concerne) réalisés tous en même temps : le beau gosse qui joue les garde-malades, le taxi qui vous attend, le premier baiser passionné,  les suivants au cinéma, jusqu'à la première scène d'amour, totalement maîtrisée elle aussi. Je me suis laissée embarquer en un instant (j'aurais pu dire les yeux fermés, mais pour lire, c'est tout de suite moins facile, hein... ok, ça, c'était nul).

Angela Morelli réussit une double performance : nous faire vibrer, frémir, couiner à chaque rencontre entre Samuel et Emilie, et nous faire rire aux éclats toutes les deux pages. Respects.  En effet, le rythme de l'action est soutenu, les rebondissements et les scènes drôlissimes se suivent mais ne se ressemblent pas, faisant de ce roman un véritable page-turner, qu'on n'a plus envie de lâcher. Faut dire que la romancière sait y faire et nous tient en haleine jusqu'au bout!

Enfin, ce roman, malgré sa légèreté, pose de vraies questions, sur la difficulté de faire des rencontres, de se reconstruire après une rupture, sur les aléas de la vie actuelle. Cela fait un bien fou de lire une histoire vraiment ancrée dans des "références" actuelles, de voir qu'être prof de Lettres n'empêche pas d'être accro à Facebook, de même qu'on peut prénommer sa fille comme l'héroïne d'un grand classique anglais, et jurer comme un charretier. C'est aussi un chouette moment d'amitié indéfectible et sacrément barrée, que ce livre-là... ça aussi, ça fait vraiment du bien.

Vous l'aurez compris, j'ai dévoré/adoré ce roman, que je conseille absolument à tous ceux qui possèdent une liseuse, une tablette, ou tout autre moyen de télécharger un livre au format numérique.

Pour en savoir plus sur Angela Morelli, c'est par !

jeudi 19 décembre 2013

Oh! oh! oh! Résultat de concours

A l'occasion du quatrième anniversaire de mon blog, je vous avais proposé un concours, pour offrir à celui qui serait tiré au sort un cadeau supplémentaire à mettre sous le sapin. 

Vous avez été quelques-uns à participer, et je vous en remercie. 

Les participants étaient donc : Dan, Dolly, Lolli, Jérôme, Noukette, et la seule non blogueuse, Sonia (ma frangine). 

L'an dernier, Dolly avait gagné l'album de Thomas Dutronc. 

Cette année, le tirage au sort a désigné 

Noukette!!! 

Celle dont la bibliothèque me donne toujours de supers idées de lecture va donc recevoir une petite surprise à glisser sous le sapin. Evidemment, même après un swap avec toi, je suis incapable de retrouver le questionnaire avec ton adresse dessus... alors peux-tu me la redonner?

Merci encore à tous d'avoir participé, de lire mon blog de temps en temps, et je vous donne rendez-vous l'an prochain!

dimanche 15 décembre 2013

Sablés au citron

C'est dimanche, fait pas chaud, la gourmandise me guette... 
Quoi de mieux que de bons petits gâteaux au beurre et au citron? 

Pour les réaliser, vous aurez besoin de : 
  • 500g de farine
  • 250g de beurre
  • 250g de sucre
  • deux oeufs
  • le zeste d'un citron 
  • un jaune d'oeuf pour dorer

Battre les oeufs, le sucre et le beurre (que vous pouvez laisser ramollir ou faire fondre) ensemble, pour obtenir un mélange blanchâtre. 
Ajoutez le zeste de citron et un peu de jus. 
Astuce : trois cuillères à café d'arôme de citron, ça marche aussi, c'est ce que j'ai utilisé. 
Ajoutez la farine tamisée, et laissez refroidir la pâte au moins trois heures au frigo. 
La mienne y a passé la nuit. 
Abaissez la pâte à 4 ou 5mm (j'ai pas mesuré!) et découpez des formes à l'emporte pièce. 
Dorez chaque sablé au jaune d'oeuf, et enfournez une dizaine de minutes à 200 degrés. 

Et voilà! 




Mais comme j'ai toujours une idée derrière la tête en matière de cuisine, j'ai voulu aussi tester ceci : 


un "sirop déco" alimentaire, composé essentiellement de sucre et d'eau, et d'un colorant "or". 

N'étant que moyennement convaincue du succès de l'opération, j'ai testé sur quelques sablés, des dorés, des moins dorés, des pas assez épais... et j'ai bien fait, voyez plutôt. 



Le sirop, en plus d'être trop pâle pour ressortir sur mes sablés, est aussi très liquide, cumulant donc sa difficulté d'utilisation (une petite goutte de sirop s'étale en gros tas moche sur le sablé) et le fait qu'il ne durcisse pas (ou alors je n'ai pas été patiente), pas facile, donc, pour les manger sans s'en mettre plein les mains.

En attendant, je vais fermer cette boite de la tentation, car il faudrait quand même que j'en laisse à mes collègiues demain!

vendredi 6 décembre 2013

Blog anniversaire!

Aujourd'hui, mon blog à quatre ans.
Ca me fait tout drôle...

Je ne pensais vraiment pas arriver à le maintenir à flot jusque là. 

Ces temps-ci, je le reconnais, il est plutôt en veille, en stand by, en hibernation... ce que vous voulez. 
Je le regrette car c'est surtout le manque de temps qui m'empêche de l'alimenter comme je le voudrais. 

Malgré cela, c'est toujours mon "bébé" blog, et je lui souhaite encore une longue vie, remplie de belles lectures, d'échanges, de partage, de création. 

Merci à tous ceux qui viennent le lire souvent ou moins souvent, aux belles découvertes, aux belles personnes qui m'ont donné envie de me lancer, à celles qu'il m'a permis de rencontrer, pour tous ces jolis moments passés ensemble. 

Un anniversaire, c'est que ça se fête! Et en plus, Noël approche! Pour la peine, je vous mets la photo de mon sapin, tiens... 





Et Noël, ça veut dire cadeaux : comme l'an dernier, je vous propose un petit jeu/concours. 

Y a-t-il un livre, une BD, un CD, un DVD, qui vous fait envie pour vous, ou vos enfants? 
Moi, clairement, c'est le DVD du dernier Disney juste sorti au ciné (oui, je sais, je suis  irrécupérable), La reine des neiges


Mais sûrement pas vous, c'est pas grave, hein!! 

Je vous propose de gagner ici votre coup de coeur du moment, en me laissant un commentaire, dans lequel vous me direz : 
  •   quel est votre dessin animé Disney préféré et pourquoi
  •   ce que vous avez envie de remporter (un petit lien vers l'objet de votre convoitise sera le bienvenu)

Vous pouvez participer jusqu'au 16 Décembre inclus. Un tirage au sort désignera l'heureux gagnant, à qui j'enverrai son cadeau, qui je l'espère, trouvera sa place au pied du sapin. 

Si l'envie vous venait de partager ce billet sur vos blogs, page facebook ou site perso, ne vous gênez pas, hein... on sait jamais, ça vous fera peut-être plus de chances de gagner... 

Bonne chance à tous!


mercredi 4 décembre 2013

Un petit goût de madeleine...



Mercredi 4 Décembre, le sapin est fait, je pars à la recherche (sur le net, faut pas abuser, fait froid dehors) des fameux cadeaux à mettre sous le sapin dans 20 jours...
Et soudain, je tombe sur ça :


Ca c'est la nouvelle version "deluxe" d'un jeu mythique, Hôtel, dont le principe consiste à bâtir des hôtels, donc, et à faire payer des "nuits" aux joueurs dont le pion atterrit sur les cases bordant les bâtiments. 
 (photos site Asmodee Editions

Plutôt sympa, le plateau, non?


En revoyant les images de ce jeu, c'est toute une partie de mon enfance qui me revient en mémoire. 
Les vacances scolaires, d'été, de Noël, avec les petites cousines parisiennes étaient synonymes, pour nous quatre, de parties endiablées. Ma soeur jouait avec la grande Manou, et moi avec Juju, la petite dernière. 
Ce qu'on a pu se balancer par la tête, avec ce jeu!!! 

Mais bon notre plateau à nous, c'était celui-là, plus sobre, trop classe, trop top... 
 

Ah ben oui, hein, tout de suite, ça a plus de gueule!

Il y en avait pour tous les goûts : des gratte-ciels US aux paillotes sur la plage, en passant par des hôtels étrangers (ah, le Taj Mahal!!). 

La statégie, c'était de ruiner les concurrents en achetant le plus de terrains d'abord, puis les bâtiments, un par un, et pour finir, la fameuse base de loisirs : une plaquette à glisser aux pieds des bâtiments sur laquelle vous pouviez découvrir piscine, terrain de tennis, de golf...
Le charme de ce jeu réside bien évidemment dans les bâtiments, qu'il faut construire soi-même, faire glisser le corps du bâtiment, en carton, sur les structures en plastique du toit et du socle pour les faire tenir... de quoi vous donner envie de tout envoyer valser à l'autre bout de la pièce avant même d'avoir commencé à jouer... oui, ça sent le vécu... 
L'exercice devient de plus en plus périlleux au fur et à mesure que vous avancez dans les constructions, et que la place sur le plateau se réduit, pour lancer les dés (qui déterminent le nombre de nuits passées dans un hôtel) sans risquer de faire vaciller les structures. 
Pour nous, rituel immuable : Juju et moi achetions en premier les grands gratte-ciels qui brillent, portant le nom pompeux de Président (qui coûtent deux bras à l'achat mais rapportent beaucoup) tandis que Manou et Sonia préféraient se prélasser en tong sur la plage avec leurs paillotes sans classe... 
Oui, à partir de là, la guerre était lancée... Qui arriverait à s'approprier le petit hôtel rouge, au milieu du plateau? Ah, ça, l'Etoile, il a une place stratégique! Des cases sur tout le tour du plateau! 
Au fur et à mesure que la partie avançait (et que nous perdions de l'argent les unes chez les autres), la tension augmentait. Et hop, un petit coup de coude, ou un dé lancé trop fort, et les bâtiments adversaires s'écroulaient... désolée, hein, un accident, ça arrive...  
Je ne pourrais pas dire combien de parties on a faites, mais un tas, ça c'est sûr! 

Notre jeu maintenant est un peu défraichi, quoiqu'assez bien conservé. Simon l'a testé, peut-être approuvé, mais ce serait drôle qu'il devienne addict comme nous! 

Un petit billet spéciale dédicace à mes compagnes de jeu, petit souvenir de parties interminables et de chouettes moments ensemble!

mercredi 6 novembre 2013

"Sous le gui" et trois autres nouvelles, collectif

Bon, je sais, on n'est plus le premier mardi...
Je suis terriblement à la bourre (hem) pour ma participation à la chronique (en un mot) frivole de ma copine Stéphie, du blog Mille et une frasques (oui, elle a changé, mais c'est qu'on se dévergonde, ma petite dame!). 



Trève de bavardages. Pour cette session, j'ai lu un recueil de quatre courtes nouvelles, quatre histoires érotico/romantiques de la collection Harlequin (Tatie, si tu passes par là, pas la peine de vider tes étagères, hein, un me suffit!).











Mon avis : J'ai choisi ce recueil parce que lire une histoire et se dire qu'elle a été écrite par une copine de copine, ben, c'est comme si cette copine devenait la vôtre. Sous le gui a donc été écrit par Angéla Morelli et sous ce pseudo se cache Fashion, une blogueuse bien connue de Stéphie et qui a déjà fait montre de ses talents par la traduction du maintenant très célèbre 80 notes de jaunes (et ses petits frères). 
Verdict : raaaaah, que c'est bien!!! Ben dis donc, ça faisait longtemps qu'une romance dans le genre ne m'avait pas autant plu. C'est drôle, sensible, émouvant, bien écrit, irrésistible! 
Dans cette nouvelle, on découvre Julie, veuve et maman de deux enfants. Déjà, pas banale, l'héroïne. Pas jeune, innocente et cruche (ah bon, ça existe ça? Nooooon!) mais drôle, naturelle et simple. Une vraie fille, quoi. Julie rencontre (en pleine nuit, en pyj' en pilou, la loose intégrale!) Nicolas, son nouveau voisin, un peu avant Noël, et ce dernier vole à son secours lors d'un incident de boite aux lettres. Ah oui, ça créée des liens, hein? 
Ce que j'ai aimé? A vrai dire, à peu près tout. 
J'ai aimé qu'enfin, une romance puisse avoir un cadre vraiment réaliste, une modernité dans les références et les allusions qui collent véritablement au profil des lectrices de ce genre d'histoires. Angéla vise juste, et si jamais elle lit mon billet, il y a deux trois trucs que j'aimerais qu'elle m'explique à propos d'une certaine théorie concernant les hommes aux épaules carrées... Bref... 
J'ai aimé la justesse des sentiments, l'émotion, la tendresse et les failles de Julie, son désir de se laisser de nouveau aller mêlé au souvenir de son passé qu'elle n'a pas envie d'oublier. 
J'ai aimé le personnage de Nicolas. Faut dire qu'un pilote de ligne en uniforme, ça fait tout de suite son effet (ahem)... Nicolas, c'est l'homme moderne, gentil et sexy qu'on rêve toutes de rencontrer. Ouais, carrément. D'ailleurs si Angéla passe par là, j'aimerais savoir : y a-t-il un modèle en chair et en épaules carrées qui a inspiré Nicolas? Si oui, ce serait bien de penser aux copines (des copines!). 
J'ai aimé l'évolution de l'histoire. Enfin, une romance, une vraie, digne des comédies romantiques avec Hugh Grant... je me suis laissée embarquer comme une ado, j'ai couiné lors de la scène du baiser, retenu mon souffle lors du massage, bref, j'ai dévoré cette histoire. 
Je ne peux que vous recommander Sous le gui, disponible aussi en format numérique, ce qui vous évitera de vous fader le reste du bouquin... 
Je vous en parle, ou pas? Est-ce bien nécessaire (me souffle ma conscience qui serait bien tentée de vous épargner ça)?

Juste quelques mots, alors, et ce sera peut-être même trop. Je pourrais m'étendre sur l'affligeant titre de la première histoire "Alice au bois dormant", sur l'histoire de pirates tout droit sortie d'un autre temps de la seconde nouvelle, ou sur la dernière nouvelle qui nous raconte l'histoire d'une assistante malmenée par son patron tyrannique, attirant et possessif (attendez voir, on n'aurait pas déjà lu quelque part? Ah je me disais bien, hein...). Que du vu et revu, et drôlement moins bien écrit que la nouvelle d'Angéla Morelli.

Vous voyez que ça ne vaut pas la peine d'en dire davantage, donc... alors qu'on pourrait débattre encore longtemps de la sexytude de Nicolas... 

En parlant de mec sexy, je vous laisse, le mec le plus torride de l'univers télévisuel m'attend...
!

dimanche 13 octobre 2013

Comment (bien) gérer sa love story, Comment devenir une rock star (ou pas), Anne Percin

L'histoire : Dans le premier tome, on découvrait Maxime, cet ado de 17 ans qui préférait passer ses vacances d'été seul avec sa grand-mère que crapahuter sur le GR20 avec ses parents. Après cet été lamentablement pourri pour Maxime mais très drôle pour les lecteurs, voici les deux derniers volets de la série. 
D'abord, dans Comment (bien) gérer sa love story, Maxime s'est décidé à rencontrer (enfin!) en vrai de vrai, celle qui lui a virtuellement tenu compagnie pendant son été solitaire, cette fille intrigante et agaçante au pseudo très évocateur de Pikachu, celle qui va devenir sa petite amie. Natacha, parce que c'est son nom, est en fait étudiante en psycho, et se révèle, être, pour Maxime, aussi déroutante dans la vie que sur le net.




Ensuite, dans Comment devenir une rock star (ou pas), après des vacances de Noël dignes des vacances estivales, Maxime suit sa passion de la musique, en découvrant que son oncle est un virtuose de la guitare. L'idée de monter un groupe fait son chemin, mais bon, il y a aussi le bac qui approche, alors Maxime hésite...











Mon avis : J'ai encore beaucoup aimé ces deux romans, même si, il faut l'avouer, le second m'a nettement moins emballée que le premier. Et je me suis bien marrée en lisant une certaine note de bas de page, grande spécialité de notre ami Maxime... ceux qui ont lu le dernier tome devinent déjà de quoi je parle. 
Bon, bref, le deuxième, alors? Moins bon, c'est certain, trop prise de tête, trop mélo, trop love-storien pour moi (cherchez pas, j'essaie l'humour Mainardien). Ce tome est essentiellement centré sur la relation de Maxime avec Natacha, au point d'en oublier deux atouts majeurs de la vie de Maxime : Kévin et Alex. 
Il faut dire aussi que Natacha n'est pas vraiment à son avantage dans ce tome. Hautaine, capricieuse, entourée de ses amis étudiants, je me suis bien demandé ce qui plaisait à Maxime chez elle, à part leur sens de la répartie, ils n'ont pas vraiment grand-chose en commun. 
Heureusement, ce tome conserve les atouts qui ont fait le succès du premier, c'est-à-dire l'humour et les situations cocasses dans lesquelles Maxime se rate pas une occaz' de se fourrer. Pour preuve le rebondissement final, qui m'a définitivement réconciliée avec ce tome.  
Dans le 3e et dernier tome, Natacha est un peu en retrait, et finalement ce n'est pas plus mal. Même si elle semble davantage s'intéresser à Maxime et à son univers, j'ai été ravie de retrouver le trio infernal Max-Kévin-Alex, et agréablement surprise par la tournure que prend ce tome, avec le retour de Christian, alias Tonton Déprimos, le frère du père de Maxime. Bon, évidemment, avec ce qui avait été dévoilé dans le tome 1, on ne peut qu'être curieux de connaître la vraie histoire. 
Et ça tombe bien : les répèt' de Max et son oncle se déroulant essentiellement dans le garage de Mamie, le temps des discussions est venu entre la mère et le fils. 
J'ai aimé également tous les rebondissements en lien avec Maxime et Natacha, ou Maxime et Alex... On sent bien quand même que c'était le dernier tome et qu'il fallait tout régler, ne pas laisser le lecteur se poser des questions. Mais c'est plutôt bien amené, alors on adhère. 
Enfin, le dernier, le dernier, pas si sûr que ça, finalement. J'aimerais bien qu'Anne Percin nous raconte les fameuses vacances de Maxime, ses potes et... Alice, oui, Alice, sa petite soeur. Le trip "grand frère protecteur" irait très bien à Maxime, je pense! 

En résumé, parce que le dernier tome est vraiment bon, vous allez être obligé d'en passer par le deuxième. Mais vous ne vous forcerez pas beaucoup, car le tout reste très agréable à lire, bourré d'humour, et vraiment très bien écrit! 


samedi 12 octobre 2013

Blue Jasmine, Woody Allen

Blue JasmineL'histoire : Jasmine a tout perdu. Son mari, Hal, était un escroc et un jour, il est arrêté en pleine rue et mit en prison. Pour sortir la tête de l'eau, Jasmine se réfugie chez sa soeur, qui vit dans un modeste appartement de San Francisco. Mais Jasmine n'est pas habituée à ne pas mener la grande vie, et se sent totalement perdue dans son nouvel environnement. 









Mon avis : Il n'y a que Woody Allen pour créer des personnages à la fois pathétiques et incroyables, bouleversants et déjantés. Jasmine, qui a changé de nom parce que Jeannette c'est moins glam', arrive chez sa frangine après avoir raconté sa vie à une vieille dame dans l'avion, dans ses fringues haute couture, et accompagnée de ses valises Vuitton. 
Elle a évidemment beaucoup de mal à s'habituer au mode de vie de Ginger, qui n'a pas eu la chance d'épouser un homme riche, et qui vit modestement avec ses deux enfants et son salaire de caissière. La rencontre avec le fiancé de sa soeur, Chili (il faudra que je vous en parle, de lui, tiens, j'ai eu un choc en le voyant) est une scène qui m'a fait beaucoup rire. Le décalage entre la grâce aristocratique qui se dégage de Jasmine (élégance en grande partie due à ses fringues, il faut le dire) et les manières de rustres de Chili et son pote est saisissant. 
C'est donc avec dégoût que Jasmine doit se résigner à trouver un job, suivre des cours d'informatique pour reprendre ses études, bref, faire tout ce qu'elle n'a jamais eu besoin de faire lorsqu'elle roulait sur l'or. 
Peu à peu, on voit Jasmine s'écrouler, se réfugier dans la vodka mais en même temps refuser de se laisser aller, comme si elle n'acceptait pas la réalité. Cate Blanchett est époustouflante, à la fois magnifiquement belle et sophistiquée, mais en même temps le visage tellement défait, marqué, sur certains plans qu'elle en devient presque laide. Je dis presque, hein, parce qu'elle est bien aidée sur ce coup-là par les tonnes de mascara qui coulent chaque fois qu'elle pleure (le waterproof, ça existe), enlaidissant donc son visage. 
Mais Jasmine conserve ses rêves de grandeur et de richesse. Lorsqu'elle rencontre un homme qui pourrait lui apporter exactement la vie qu'elle menait avant, elle s'enfonce dans le mensonge... chassez le naturel, il revient au galop. Jasmine recommence à se montrer méprisante envers sa soeur, et la pousse à "viser plus haut" que son ringard de fiancé.

Parallèlement, l'histoire revient sur le passé de Jasmine et Hal, de leur bonheur de riches à la découverte de l'escroquerie de Hal. Au fur et à mesure que ces flashback défilent, on comprend (enfin, moi ça m'est venu à l'idée) comment Hal a été arrêté. 

Ce qui m'a un peu gênée, c'est le côté caricatural des pauvres incultes ringards, paumés et sans ambition des personnages de Ginger (la soeur de Jasmine) et son entourage. Si Jasmine rencontre un riche veuf, Ginger, elle, n'attirera que des loosers. Mais la morale est sauve, hein... eux au moins ils sont sincères et ne mentent pas. Soit... 

Ce film dresse donc le portrait d'une femme à la dérive, coincée entre ses aspirations dont elle n'arrive pas à se défaire, et son refus de voir la vérité, sa déchéance, en face. Jasmine sera au bord de la crise tout au long du film, et on attend le moment où tout va basculer. J'aurais aimé la voir exploser, agir d'une manière totalement opposée à son personnage. Mais Woody Allen boucle la boucle d'une manière qui m'a laissée un peu sur ma faim.


Maintenant que j'ai tout dit, je peux raconter le choc : le rôle de Chili, le fiancé de Ginger, est interprété par Bobby Cannavale, que les anciens fans de la série NY911 reconnaîtront (il jouait l'un des secouristes de la série, son personnage meurt dans la saison 2)... ou pas... La touche qu'il a, dans le film!! OMG! C'est en même temps à mourir de rire et très flippant. On se demande si c'est juste pour le film ou s'il n'a vraiment pas bien vieilli...

mardi 8 octobre 2013

Le club des cinq, Enid Blyton

 "Nous tous,Claude, Annie, Dagobert, Mick et François, réunis ici, nous décidons de constituer le Club des Cinq. Nous promettons de nous aider, de nous protéger et de garder le secret."

 

C5_1980L'histoire : Tout le monde connait le Club des Cinq, pas vrai? 
Mais qui sait vraiment comment le Club s'est formé? 
Comment Mick, Annie, François, Claude et Dagobert ont-ils décidé de créer le Club? 
Pendant leurs vacances, les enfants, qui n'ont pas obtenu de très bons résultats scolaires, se voient obligés (sauf Annie, qui elle, a excellé à l'école) de suivre des cours avec un précepteur. 
Problème : ce Monsieur Rolland n'aime pas Dagobert, ce qui fait dire à Claude que ce n'est pas un homme bon, et qu'il cache forcément quelque chose. 
Le jour où des papiers importants disparaissent du bureau de Monsieur Dorsel, le père de Claude, les enfants commencent à se demander si la fillette n'avait pas raison. 




Mon avis : Le charme opère toujours, c'est certain. 
Le deuxième tome des aventures des enfants les plus aventuriers de la littérature de jeunesse raconte la création du Club. 
Après un été passé sur l'île de Claude (Le Club des cinq et le trésor de l'île), les enfants se retrouvent de nouveau à Kernach. Mais les vacances commencent par des cours particuliers avec un homme étrange, que tous trouvent sympathique, sauf Claude. 
J'ai aimé l'histoire annexe, qui raconte comment les enfants décident de partir en exploration dans la ferme de Kernach, là où ils trouvent un parchemin sur lequel est dessiné l'accès à un vieux passage secret évoqué dans les légendes qui évoquent Kernach. 
Toutefois, des longueurs se font sentir et le temps est long avant que l'histoire du passage secret ne soit reliée au vol des papiers et à Monsieur Rolland. Au final, seulement une centaine de pages pour que l'aventure prenne vraiment forme. C'est assez dommage, car l'histoire est assez bien ficelée. On suit les enfants dans des souterrains, dans des passages secrets, dans un placard à double fond...
J'ai aimé lire l'entêtement de Claude, qui refuse obstinément d'adresser la parole au précepteur, qui n'aime pas son chien, et qui a fait en sorte que Dago soit puni et contraint à passer ses nuits dehors. Le caractère de chacun s'affirme dès ce tome, avec l'intrépidité de Mick, la sagesse de François et la timidité craintive d'Annie. 
C'est donc un tome très agréable à découvrir ou redécouvrir, et maintenant, je peux dire qu'il ne manque plus aucun exemplaire à ma collection!

dimanche 6 octobre 2013

Pour une petite fée!

Le 12 Juillet dernier, lors d'une virée dans le Cantal, j'ai fait la connaissance en vrai de vrai de ma copiNETte Couette, du blog Le Chemin de traverse
Ce jour-là, Couette n'est pas venue seule : ses trolls l'accompagnaient. Trois adorables bambins beaux et choupis comme tout.
Ce jour-là, je me suis fait une copine. Une petite fille aux grand yeux pétillants, au sourire désarmant, qui adore l'é(pou)vantail offert à sa maman, et très douée avec un appareil photo dans les mains!

Quelle ne fut pas ma surprise quand à mon retour de vacances, j'ai trouvé dans la boite aux lettres une carte postale (avec une danseuse espagnole en robe de princesse) postée par Elsa elle-même! 
Il fallait absolument que je la remercie pour cette gentille attention. 

Voici donc ce qu'Elsa a reçu il y a quelques temps : 



Une petite carte de remerciements, et un marque-page avec son prénom.
Du rose, des paillettes pour la princesse et les papillons pour rappeler les jolies libellules qui nous ont tenu compagnie lors de notre pique-nique estival!!!

J'espère en tous cas revoir très vite Elsa et sa maman!

samedi 21 septembre 2013

Demain j'arrête, Gilles Legardinier

"c’est l’étonnante facilité avec laquelle les gens adhèrent à vos idées même les plus barrées lorsque vous en êtes vous-même viscéralement convaincu."

 "Je ne sais pas pour vous mais, au début de ma vie, il n'y avait que deux sortes de personnes dans mon univers: celles que j'adorais et celles que je détestais. Mes meilleurs amis et mes pires ennemis. Ceux pour qui je suis prête à tout et ceux qui peuvent aller crever. Ensuite, on grandit."


 

L'histoire : Julie se rend chez une ami pour une soirée dédiée à son divorce. Là, un invité lui demande quel est le truc le plus ridicule qu'elle ait jamais fait. Commence alors le récit de la rencontre de Julie avec son nouveau voisin de palier... 















Mon avis : Lire ce roman sur la plage, et se dire que les amis qui vous voient éclater de rire toutes les deux pages doivent se demander avec qui ils sont partis en vacances... heureusement qu'ils me connaissent bien! 
Dès la première page, on plonge dans l'univers étonnant de l'auteur. L'ami de Julie fête son divorce, le 3e en fait... C'est déjà pas banal. 
Mais quand on découvre le récit de Julie, on est définitivement conquis! 
Bon, en fait Julie, c'est moi... (quelle fille ne s'est pas dit ça, en lisant ce roman?) ou du moins dans les premiers chapitres, parce qu'après, personne ne me fera courir un matin à huit heures, même pour draguer un mec. Faut pas pousser... 
Julie va tromper l'ennui de son nouveau célibat par l'observation attentive de son nouveau voisin de palier, dont le nom attise sa curiosité. Monsieur Patatras (eh ouais, totale compassion) est en fait un pur beau gosse, apparemment libre mais qui semble se dérober et devenir distant chaque fois que Julie le questionne sur sa vie. 
Alors, ni une, ni deux, Julie va tenter de percer le mystère. Et pour cela, elle va faire tout un tas de trucs débiles, idiots, carrément délirants, ou pathétiques, c'est selon... Julie, c'est une Bridget Jones gaffeuse, une Susan Meyer qui drague Mike Delfino, une fille amoureuse, quoi...
Si j'ai bien aimé découvrir l'évolution de l'histoire de Julie et de Ric, j'ai également beaucoup apprécié l'univers de Julie. Son quartier, ses amis, Xavier l'ami d'enfance et ses copines déjantées (qui font des réunions de célibataires), la boulangère, le monsieur du restau chinois... parce qu'en vrai, on a tous dans sa vie un Xavier qu'on connait depuis tout petit, une Sophie, une fille un peu déjantée ou des gens attachants qui rythment notre quotidien, presque sans qu'on s'en aperçoive. 
L'épisode de la voiture de Xavier m'a tenue en haleine comme dans un film à suspense, il me manquait juste les popcorn (mais les popcorn au sable, c'est moins bon...). 

Entre deux fous-rires, je me suis également extasiée sur la qualité de l'écriture, l'exactitude des réactions typiquement féminines retranscrites dans ce bouquin. Mais comment un mec peut-il connaître si bien les femmes? Gilles, vous êtes marié?? Non parce que sinon... ma voisine de serviette vous a trouvé mignon aussi sur la photo de la quatrième de couv'!

Enfin, même si j'ai moins aimé la fin du roman, on peut quand même dire que l'auteur sait créer des situations inattendues! Pour la peine, la scène (digne d'un film d'espionnage) qui réunit Xavier, la boulangère et Julie dans ce coup monté (on peut penser à "foireux" aussi, avant d'en connaître l'issue) est tellement cocasse, tellement incroyable, qu'on se dit qu'on n'est plus à ça près, avec Julie.

En résumé, un vrai bonheur, un vrai rayon de soleil que ce roman, qui se dévore d'une traite et qui vous laisse un sourire aux lèvres une fois refermé!

Et si vous vous demandez que fait ce chat avec son bonnet péruvien sur la tête en couverture, lisez le roman!

dimanche 15 septembre 2013

Moments précieux

Quinze jours déjà qu'on a repris le chemin de l'école, 
Quinze jours déjà que le réveil sonne trop tôt, 
Quinze jours déjà que la routine a repris possession de nos vies, 
Quinze jours déjà qu'on me parle d'emplois du temps, de salles de classe, 
Quinze jours et le bronzage faiblit déjà... 

Ah, c'était bien les vacances, hein???? 

Une petite piqure de rappel s'impose, là! 

Retour sur une chouette semaine, pleine de bons moments, de fou-rires, et de détente... 

 La côte atlantique et ses paysages sublimes : 

 
  Plage centrale, Saint-Palais sur mer




Plage et corniche de Nauzan, Saint Palais sur mer


A Saint-Palais, on trouve aussi : 

  Une jolie maison au nom évocateur de contes, d'histoires merveilleuses... 


 Ma deuxième maison... purée, si c'était vrai!












Mais les vacances, c'est aussi des visites, voici Mornac sur Seudre et son petit port de pêcheurs

 















  Enfin que seraient des vacances sans restau, sans gourmandises?

  Un étal au nom charmant, à Royan

  Le cheese cake au citron du restaurant le Petit Bouchon, sur le port de Royan

Le "caraïbes", gâteau au citron vert, ananas et noix de coco, dans une pâtisserie divine, à Saint Palais

 Et surtout, surtout, la spectaculaire et célèbre crêpe au caramel au beurre salé de la crêperie La Quimperoise, à Saint Palais... Un incontournable! 


Ah!! ça va déjà mieux!!
Tout cela ne serait évidemment rien sans les amis qui accompagnent ces bons moments, qui vous font découvrir de ces trucs, aussi! 
Vivement l'été prochain, mais en attendant, belle et bonne rentrée à tous les copains/copines collègues, à tous les bouts de chou qui découvrent l'école, à tous les grands qui ont le stress des exams!

jeudi 12 septembre 2013

Ethique à l'usage de mon fils, Fernando Savater

Je vous fais grâce d'une transition sur la façon dont ce blog passe d'un billet comme le dernier à celui-ci. 


 


L'histoire : Fernando Savater, philosophe, essayiste, romancier espagnol, propose une œuvre où un père s'adresse à son fils, pour lui parler de l'éthique, du bon sens et de la vie... 












Mon avis : Ce bouquin se lit avec une facilité incroyable. L'auteur s'exprime simplement, évoque des notions de philosophie comme s'il mélangeait tous les ingrédients nécessaires à la plus délicieuse des recettes de cuisine. 
Les propos sont clairs, précis. Pour l'adulte, le contenu relève de l'évidence, car il est surtout question de bon sens et de morale, même si l'auteur lui préfère le mot éthique car, derrière la "morale" se cache souvent le mot "immoral", et la tendance à ne plus dissocier l'un de l'autre. 
Le père commence par apprendre à son fils comment discerner ce qui est "bon" pour lui, ce qui lui convient, aborde ensuite le rêve de tout un chacun, c'est-à-dire avoir une belle vie et quels sont les meilleurs moyens d'y parvenir. De là découle une réflexion sur les responsabilités et la liberté dont chacun dispose et sur les conséquences des choix que l'on fait. 
La réflexion est rondement menée car elle aborde tout ce à quoi un adolescent presque adulte peut être confronté. Les exemples choisis sont clairs, simples et parlent au public visé, malgré quelques longueurs. Il est parfois question de moto, ou de la difficulté à se lever le matin...
C'est donc également une œuvre pleine d'humour, on sent que le père prend parfois le dessus sur le philosophe, on sent le plaisir de la taquinerie, on sent aussi la tendresse et la bienveillance portées à l'enfant. 

Mais ce que j'ai adoré concerne la construction de l'ouvrage :  neuf chapitres aux titres accrocheurs qui évoquent tous un point précis de la démonstration de Savater, chapitres qui évoquent tour à tour la liberté de chacun, sa responsabilité, ses désirs et son intimité. Lorsque le chapitre est terminé, l'auteur propose une rubrique intitulée "la lecture n'est pas finie", dans laquelle on trouve des extraits d'autres œuvres, philosophiques mais aussi et surtout littéraires, en rapport avec le thème traité dans le chapitre. Et certains extraits sont de petits bijoux, que j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir ou redécouvrir. 

Ce bouquin est donc à mettre dans toutes les mains : 
- celles des ados qui y trouveront probablement des réponses à certaines interrogations, sans prise de tête et sans mot compliqué
- celles des parents, car, même si un adulte sensé est, en théorie, au fait de tout ce qui est écrit ici, cela reste un bon exemple de communication entre un parent et son ado. 
- celles de ceux qui ne sont ni ado ni parent, pour le plaisir de la découverte des extraits littéraires en fin de chapitres. 


mardi 3 septembre 2013

Sex in the kitchen, Octavie Devaux

Parce que le rendez-vous de ma copine Stéphie ne prend pas de vacances, on entame cette rentrée avec une lecture inavouable. 




 
 L'histoire : Charlotte tient un blog culinaire qui la passionne. Seulement, côté vie privée, la passion n'est pas au rendez-vous. Alors, quand elle découvre que son petit ami la trompe (et en faisant des trucs qu'il n'a jamais voulu faire avec elle), elle décide d'enchainer les aventures, sur les conseils de ses copines expertes en la matière. 









Mon avis : Surtout ne pas se fier à la couverture rose vichy, on est loin du girly et du glamour que laisse présager cette illustration qui rappelle les vieux bouquins de cuisine. 
Au départ, je me suis dit que ce bouquin allait me plaire. Charlotte est un personnage dynamique, curieux, passionné et plein de vie. Autour d'elle gravite son trio d'amis, Morgane, Déborah et Benjamin. Un chouette groupe de potes, en somme. Leurs discussions sont drôles et décalées. J'ai aimé leur complicité. J'ai été assez attendrie par Benjamin, le seul mec de la bande, que les filles malmènent pourtant bien trop souvent.
Mais puisqu'il est question de sexe, autant faire comme dans le livre, ne pas y aller par quatre chemins. 
Les "expériences" que mène Charlotte ne sont pas de simples "one shot". Elle est, comme ses copines, plutôt branchée sado-maso. 
C'est un parti pris original, car contrairement aux autres romans du genre, les filles ici se sont ni naïves, ni cruches, ni inexpérimentées. Elles ont le pouvoir, dans tous les sens du terme. Enfin, on ne nous prend plus pour des filles sages qui ont besoin d'un mec pour vivre. 
Pourtant, il y a quelque chose qui m'a passablement agacée, même écoeurée. En fait, pour ces jeunes femmes, pas de sexe sans soumission : c'est la norme. Et même s'il pourrait être amusant d'imaginer tout ce qu'elles font avec ces mecs soumis habillés en soubrette (pour rester soft), il est difficile de croire qu'il n'y ait pour elles pas d'autres formes de plaisir. 
Ecoeurant parce qu'entendre la copine Déborah expliquer ce qu'elle exige de son soumis du jour à la pause déjeuner, entre deux descriptions des plats alléchants préparés par Charlotte, c'est un coup à vous faire perdre tout appétit, quel qu'il soit... ahum... 
Je trouve donc extrêmement réducteur de considérer ce seul aspect des relations sexuelles, et cela même lorsque Charlotte rencontre un des fans de son blog, qui lui fait battre le coeur. 
Pour autant, les scènes avec le mystérieux Stan ont de quoi émoustiller, je le reconnais. 

Les atouts de ce bouquin sont assez nombreux, si on y pense : le ton très décalé, l'écriture fluide, les scènes de sexe nombreuses (mais pas forcément variées), et un suspense haletant... ahum bis.... concernant l'identité de Stan (et aussi sur la relation de deux autres personnages, mais je ne vais pas tout dire!). 

Pourtant, pour moi, ça n'a pas suffi à me satisfaire... ahum ter... 
Il y a peut-être plusieurs explications à cela : 
- soit je l'ai lu trop vite (commencé samedi, il me reste dix pages, et je ne lis pas vraiment vite) et du coup sans réel plaisir
- soit je sature de ce genre de lecture
- soit il me faut une bonne romance entre les personnages (en plus des scènes de sexe, hein) pour que le livre me plaise. 

Je remercie tout de même ma copine Stéphie pour le concours organisé sur son blog qui m'a permis de gagner ce livre!