lundi 28 janvier 2013

La bitch de la semaine # 6

Aujourd'hui, c'est lundi, et ça fait longtemps que je n'ai pas bitché quelqu'un... 
En vérité, ça me manquait... j'suis trop accro. 
Sara, t'es une vilaine tentatrice! Mais c'est trop bon! 









Je vous présente donc la bitch de la semaine : 



Les raisons
  1) Une prestation totalement foirée aux NRJ Music Awards samedi soir. 

  

Voyons voir : une robe moulante et provocante, des couinements bizzaroïdes voire hystériques, quelques fausses notes, un pseudo message "mariage pour tous", un baiser sur la bouche d'une femme... Mais attendez, on n'a pas déjà vu ça quelque part? 
Si, assurément. 
Attention révélation : Shy'm est rien qu'une sale copiteuse. 


   2) Un twitt qui déchaîne les foules 
Il y a quelques jours, Shy'm a affolé la toile et le plus célèbre des réseaux sociaux, en postant une photo jugée choquante par une partie de ses fans. Sur la photo : un dos couvert de griffures, et la légende "Good Sex". 


Les shymi soldiers, comprenez les fans de Shy'm qui se sont donné un nom débile, rappellent à la jeune femme qu'elle est considérée comme un modèle pour beaucoup d'ados et qu'elle se doit de donner l'exemple. 
La chanteuse a réagi en posant une image avec la légende "Relax" et une photo d'elle grimaçant avec comme commentaire "faites l'humour, pas la guerre".
En plus, c'était même pas son dos.
*Soupir*... Ils n'ont rien d'autre à faire? 
En fait, non. 
Attention révélation : Shy'm a grandi, mais pas ses fans.


  3) Une transformation qui fait parler
Il y a quelques années, Shy'm jurait qu'elle n'apparaîtrait jamais en maillot de bain, voire moins, dans ses clips. Aujourd'hui, son clip "On se fout de nous" a été censuré. 


Ndrl : franchement, il faut m'expliquer ce qu'il y a dans ce clip qui mérite d'être censuré. Mais peut-être ne suis-je qu'une dépravée comme Shy'm.

Il y a quelques années, Shy'm était une jeune fille réservée, timide, qu'on entendait pas beaucoup en interview. Aujourd'hui, Shy'm présente une émission de télé, se la joue experte en danse, l'ouvre à tout bout de champ et ose presque tout. 

Il y a quelques temps, Shy'm annonçait à ses fans qu'elle allait faire une pause. Depuis, on la voit partout, elle enchaîne les apparitions à la télé. 
 
Attention révélation : Shy'm se la pète grave.


Conclusion
Shy'm. une bombe qui assume son physique de rêve et le reste sans se prendre la tête? 
Shy'm, une mytho provoc' qui se prend pour la nouvelle Rihanna?

Une chose est certaine : Shy'm a vraiment tout compris à la bitchitude!

La preuve? C'est que ma copine Sara, sur son blog, l'a élue aussi bitch de la semaine (parmi d'autres!)

lundi 21 janvier 2013

L'hiver est là... et bien là.

Petite séance photo dimanche matin, alors que la neige tombait bien fort. 


Mais à qui sont ces empreintes? Trop petites pour être mes chaussures! 


 Encore un peu et on ne le voyait plus! 


 Paysages enneigés



 Des maisons voisines


 Un bien curieux abri


L'homme de Cromagnon n'a pas l'air d'avoir chaud : est-ce pour cela qu'il court?


L'histoire ne dit pas comment j'ai été littéralement ensevelie par le chasse neige, me laissant trempée et pétrifiée de froid sur le bord du chemin...

dimanche 20 janvier 2013

Séries addict, moi?

Tout le monde ici connait mon penchant pour les séries télé. 

Ma copine Dolly, du blog Livres et compagnie, l'a bien compris, elle! 
Et elle le prouve avec ce joli mail-art reçu cette semaine! 




J'adore, j'adore, j'adore! 
Y'a Derek Morgan, en plus... 
Mais aussi NCIS, Mentalist, Friends, et mon dernier coup de coeur télé, Once upon a time. 
Bon, pour L'amour du risque, euh... non, quand même pas!

Merci beaucoup Dolly pour ce superbe petit courrier, tu me gâtes vraiment beaucoup, il faut absolument que je te rende la pareille!
Pour les autres mail-art de la jolie Dolly, par ici

mardi 15 janvier 2013

Chef, la recette!

L'Académie culinaire de la truffe et du foie gras... ça en jette hein? 

Et c'est chez moi que ça se passe! 

Le temps d'un week-end, la ville fête les produits du terroir, un terroir noble et gourmand. 
De dégustations de croustous en ateliers découverte de la truffe, en passant par des démonstrations de cuisine, il y en a pour tous les goûts. 
C'est surtout l'occasion de cotoyer les plus grands noms de la cuisine, jurés du Trophée Jean Rougié, concours de cuisine qui voit s'affronter huit jeunes apprentis cuisiniers. 
Cette année, Frédéric Anton était le président du jury. L'accompagnaient pour évaluer les candidats : Alain Llorca, Yannick Alleno, Yannick Delpech, Vincent Arnould... et bien d'autres. 

Seulement, lorsque, comme moi, on s'y prend comme une cruche et au dernier moment, il faut s'attendre à ne pas avoir de place pour le grand Toques Show du samedi. 
Mais pour les stages de cuisine, en revanche, un désistement a fait mon bonheur, et j'ai pu prendre un cours de cuisine avec Marc Bidoyet, chef d'un grand restaurant de la ville, Les Jardins d'Harmonie

La recette? 
"Lasagnes au magret de canard, foie gras et truffes"

Eh ouais, rien que ça! 

Allez, parce que c'est vous, je vous livre les secrets de ce chef d'oeuvre : 

D'abord, la bolognaise au canard
- Coupez quelques tomates en quartiers
- Ciselez quelques gousses d'ail et quelques oignons
- Faites "suer" les oignons dans un grand récipient, ajoutez l'ail, les tomates, une branche de thym et quelques cuillères à soupe de concentré de tomates
- Laissez réduire, salez, poivrez, sucrez la sauce. 
- "Mouillez" avec de l'eau. Remuez, laissez cuire à feu doux.  
- Enlevez la peau et le gras d'un magret de canard et coupez-le d'abord en lamelles puis en petits morceaux et faites le revenir dans une casserole avec un peu d'huile. 
- Quand le magret est cuit, ajoutez-le à la sauce. 

 Ensuite, la découpe du foie gras : 
- Trempez la lame de votre couteau dans l'eau très chaude
- Coupez le lobe de foie gras en deux 
- Découpez le foie gras (en trempant la lame du couteau dans l'eau très chaude entre chaque tranche) en coupant, en biais, des tranches d'à peu près un cm d'épaisseur

Pour la pâte à lasagnes, le chef avait prévu le coup, parce qu'avec une heure et demie de stage, ça aurait été un peu court pour tout faire. Nous attendaient donc, sur notre plan de travail, une tranche de pâte à lasagnes par binôme. 
Il suffit de découper des ronds dans la pâte à l'emporte-pièce. 






Puis, il s'agit de "monter" la lasagne
- entourez le centre de chaque cercle avec une bande de papier sulfurisé
- déposez au fond de chaque cercle un rond de pâte à lasagnes
-  ajoutez une cuillère de sauce 
- déposez la tranche de foie gras
- arrosez avec une cuillère à soupe de crème liquide
- recouvrez d'un rond de pâte
- Renouvelez l'opération (sauce, crème, pâte), jusqu'en haut du cercle.  










- Terminez par quelques grammes de gruyère sur le dernier rond de pâte (quand on est à la bourre, rien ne vaut le geste sûr et rapide du chef!)
- Déposez une feuille de papier d'aluminium sur vos préparations










Enfournez à 160 degrés pendant 40 minutes. Enlevez l'alu au bout de 15 minutes.






















Enfin, le dressage
- sur une belle assiette, décorez avec du coulis de framboise et de mangue, en alternant les ronds. Pour le geste, ne pas presser le tube sur les côtés, mais le prendre "par-dessus" et venir poser la pointe sur l'assiette. Votre main doit toujours être devant vous, sur le devant de l'assiette, que vous ferez tourner au fur et à mesure. 


 


















 - à la pointe du couteau, faire un "trait" vif pour étirer le coulis et former une sorte de virgule dans l'assiette. 


- découpez quelques lamelles de truffe que vous poserez au centre du cercle. 


- utilisez une spatule pour décoller le cercle de la plaque et le déposer dans l'assiette. 

  

- enlevez délicatement la bande de papier sulfurisé
- parsemez votre plat de brisures de truffe et enlevez le cercle




















Et voilà le résultat! A déguster sans attendre!


 
Ce fut vraiment une expérience géniale, dans les locaux de la section hôtelière du lycée (ou comment croiser son chef alors qu'on est déguisée en schtroumpf cuistot et incapable de lui serrer la main sans la salir...) à refaire l'an prochain évidemment. 
Merci à ma comparse pour avoir partagé ce stage avec moi et pour ses superbes photos. 
Merci enfin au chef Marc Bidoyet pour sa patience (répéter dix fois les mêmes gestes et répondre à nos questions parfois très bêtes, ça doit être usant), sa disponibilité (presque 2h30 de stage au lieu des 1h30 initialement prévue), son amour des beaux produits et sa recette à tomber par terre! 


Pour le fun, avant qu'il parte faire une démonstration devant 300 personnes, la petite dédicace du chef, sur ma toque! 




samedi 12 janvier 2013

Les âmes croisées, Pierre Bottero

Plus de trois ans après son décès, je découvre encore des trésors dans l'oeuvre de Bottero. 



L'histoire : Nawel est la fille d'une grande famille d'Anktor, la ville des Perles, les puissants. Dans quelques jours, elle devra formuler son voeu, celui de la Robe qu'elle s'est choisie et souhaite porter. Elle peut choisir porter la Robe des Scribes, des Gouvernants, des Historiens, mais elle envisage la Robe des Mages, l'une des plus importantes des neufs cités. 
Un jour, Nawel et ses amis, Ergaïl et Philla sont attaqués par surprise, mais s'en sortent grâce à l'intervention d'une Armure, représentant de la dixième cité. Nawel est fascinée par cette apparition. 
Lorsqu'elle raconte l'attaque à ses parents, elle est loin d'imaginer que cet incident va avoir de telles répercussions. Ses parents et ceux d'Ergail paniquent, lui cachent des choses, et insinuent que leurs destins sont liés. 
Nawel, comprenant que ses parents veulent la marier avec Ergail, et que son avenir est planifié d'avance, décide de tout changer. 
Lors de la cérémonie des vœux, elle exprime un voeu totalement différent de ce que tout le monde attend d'elle... 




 Mon avis : Encore une fois, j'ai basculé dans un autre univers, je me suis laissée piéger par l'écriture de Bottero. 
J'ai aimé le décor planté par Bottero, qui sait si bien me faire voyager, entre mondes inconnus, balades à cheval et créatures étranges. J'aime sa façon de créer, en quelques pages, une communauté attachante, un univers magique mais qui semble si réel à la lecture... Fouillé, détaillé, minutieux... 

J'ai aimé ce récit initiatique, qui fait grandir Nawel. J'ai particulièrement apprécié ce personnage, car, au départ, elle est loin d'être une jeune fille douce et aimante. Sa jeunesse dorée parmi les riches lui confère un caractère fougueux, mais également méprisant et orgueilleux, notamment envers le peuple Cendre, soumis aux Perles. Nawel n'est pas un personnage lisse, et elle a des choses à se faire pardonner. Elle cache un secret qui lui empoisonne l'existence et qui est en grande partie à l'origine de son changement de vie. 
C'est amusant de voir que Bottero a un faible pour les personnages féminins (Ewilan, Ellana, et Nawel) qui deviennent à chaque fois des héroïnes, des femmes fortes, mais très humaines et vulnérables parfois. 

J'ai aimé les liens qui se tissent entre les personnages, laissant des portes ouvertes à une suite que Bottero n'aura pas eu le temps d'écrire. Mais mon petit doigt me dit qu'il aurait lui aussi aimé l'idée qu'on puisse laisser libre court à notre imagination pour l'écrire nous-mêmes, cette suite. 
J'ai aimé tout ce que la décision de Nawel engendre. Elle ouvre la voix à Ergail et Philla, leur donnant l'impulsion qui leur manquait pour faire la même chose qu'elle : prendre son destin en main.
J'ai aimé la couverture, aussi. Gilles Francescano a su mettre des couleurs sur les mots de Bottero, comme les autres illustrateurs l'avaient fait pour les autres mondes sortis de l'imagination de l'auteur.

En résumé, Bottero a su m'émerveiller encore une fois, vraiment. Je ne saurai jamais ce qui me touche tellement dans ses romans, mais le fait est que je n'ai encore jamais été déçue. Toutes ses oeuvres sont de petits bijoux, qui m'enchantent.

mardi 8 janvier 2013

La reine de la galette?

Dimanche, Epiphanie oblige, on a mangé la galette. Mais pas n'impote quelle galette, hein, la mienne! 

Au départ, je voulais faire la frangipane et acheter la pâte feuilletée. 
Mais j'ai fait trois magasins, sans trouver AUCUNE pâte feuilletée en rayon. 
Alors je me suis dit que j'allais me lancer. 
Alors, j'ai pensé que j'aurais très certainement besoin des conseils d'une cuisinière émérite, c'est-à-dire ma grand-mère. 
Alors je l"ai appelée... 
Et j'aurais pas du. 
J'ai eu droit à des "tu sais, c'est difficile" toutes les minutes au moins, accompagné d'un "tu vas acheter une autre galette, au cas où?" hyper encourageant... 
Alors, pas têtue du tout, j'ai décidé de relever le défi. 

Et, après m'être levée à 6h du mat' et avoir recommencé dix fois;..Non, je blague... voilà ce que ça donne. 

Pour la pâte feuilletée
300g de farine
15cl d'eau
1 pincée de sel
60g de beurre environ

Versez la farine tamisée dans un saladier. Creuser une fontaine. Versez l'eau tempérée (dans laquelle vous pouvez faire fondre le sel) petit à petit, tout en mélangeant farine et eau du bout des doigts. 
Quand le mélange forme une boule à la texture lisse et non collante, enveloppez-là dans un film et laissez reposer deux heures minimum au frigo. 

Ce que vous venez de réaliser s'appelle la "détrempe", à laquelle il faudra "donner des tours". Oui, je me la pète avec des mots savants, mais j'ai le droit, j'ai fait ma pâte feuilletée, moi! 

Quand la pâte a reposé, étalez-la sur le plan de travail, et placez le beurre ramolli au centre. Repliez les bords de la pâte et tapotez légèrement avec le rouleau pour répartir le beurre. Puis étalez la pâte au rouleau, comme au départ. Là (sauf si vous avez une chance énorme -et dans ce cas je vais vous maudire-), le beurre va ressortir sur les côtés.












Quand la pâte est étalée, repliez-la en trois, en alignant les bords (oui évidemment, on étale tous nos pâtes de manière si régulière que ça fait un rectangle, hein?), puis tournez-la d'un quart de tour. Recommencez à l'étaler et repliez-la. Enveloppez-la ensuite dans un film, et laissez reposer 20min minimum au frigo. 












Recommencez l'opération (étaler, plier, tourner) deux fois, puis laisser reposer. Faites ceci une dernière fois ensuite, de manière à avoir donné six tours à la pâte. 

Pour la frangipane
140g d'amandes en poudre
50g de beurre coupé en dés
2 oeufs 
10 cl de lait
Aromatisez avec de la vanille, du rhum, ce que vous voulez. 

Etalez une dernière fois la pâte (et coupez la en deux), piquez-la, garnissez-la avec la frangipane et glissez une fève de votre choix.






Recouvrez de l'autre moitié de la pâte, badigeonnez avec un jaune d'oeuf, et décorez à votre convenance. 


   
Faites cuire 20 à 30 minutes thermostat 6-7. 


Verdict : une pâte pas franchement feuilletée, mais pas totalement ratée non plus. Tous mes invités se sont accordés à dire que la frangipane était très bonne...Hem... Mais ils ont tout mangé, donc...

Ca y est, je l'ai fait. Et je suis assez fière de moi!

Prochain défi : un stage de cuisine organisé dans ma jolie ville avec un chef du coin!

dimanche 6 janvier 2013

La vie commence à 20h10, Thomas Raphael

Non, je ne suis pas sponsorisée par La Bibliothèque de Noukette... 
Non, Noukette n'est pas mon fournisseur officiel de livres (et des bons, en plus)... 
En voyant ce blog ces derniers temps, on en douterait : ma lecture d'aujourd'hui est encore un présent de Noukette, provenant du même colis de swap qu'Abélard. 



L'histoire : Sophie travaille sur une thèse qu'elle n'arrive pas à boucler et tente de faire publier son premier roman. Elle vit avec Marc, prof de fac, et Annie et Julien, la nièce et le neveu de Marc. Un jour, Marc lui fait envoyer une lettre à la production d'une série télé, La Vie, la vraie, pour leur signaler quelques incohérences. Tous les deux trouvent cette série totalement nulle, mais Annie adore. 
Quelques temps plus tard, Sophie reçoit une réponse... La productrice de La Vie, la vraie veut la rencontrer... A partir de là, tout s'enchaîne : Joyce, la productrice, fait une proposition à Sophie. Si celle-ci vient travailler avec elle à la relecture des scripts des épisodes de la série, Joyce s'engage à donner le manuscrit du roman de Sophie à un de ses amis dirigeant une maison d'éditions. La douvle vie de Sophie commence... 








Mon avis : Gniiiiiiiiii, quel chouette moment de lecture! Oui, mon cas est désespéré... J'ai beaucoup aimé ce roman. 
Bon, au départ, c'est vrai que j'ai trouvé Marc et Sophie (ah, ah, pas pu résister!) pas funs pour deux sous et un peu coincés avec leurs idées bien arrêtées sur le niveau intellectuel des séries télé et sur la supériorité suprême de ceux qui ont soutenu une thèse... Bref, un couple qui se la pête, quoi... 
Mais la lettre reçue par Sophie change tout. On la sent hésiter, va-t-elle s'abaisser à travailler pour la télé? Mais Sophie est à un tournant de sa vie, sa thèse n'a pas une chance d'aboutir, elle ne parle plus à sa mère (qui est en plus sa directrice de thèse) et pour elle, c'est ça (pour voir son roman publié) ou devenir prof. Quel dilemme, hein... 
Pour le coup, j'ai aimé sentir Sophie complètement larguée dans son nouvel univers (oui, je sais, c'est méchant), la voir passer pour la demeurée de service, avec sa méconnaissance de la série. 
Mais Sophie ouvre la Bible... là où sont répertoriés tous les résumés des épisodes, les fiches d'identité des personnages et les trames des histoires. 
A partir de là, c'était fini, j'étais définitivement perdue... Je me suis totalement prise au jeu, j'ai aimé l'histoire de la série dans l'histoire du roman. Une véritable addiction. Je suis devenue incollable : "séquenciers" "continuités dialoguées", "intrigue A, B, C", "time code". aucun de ces termes n'a plus de secret pour moi.

Le coup de grâce? La tentative de "résurrection" d'un des personnages, condamné à mourir après quelques épisodes à peine. C'est Sophie elle-même qui découvre que c'est cette erreur des auteurs qui est à l'origine de la baisse des audiences. S'ensuit une course contre la montre haletante, pour sauver la série, et changer, en quasi direct, la fin d'un des épisodes. Le vrai point fort du roman, selon moi. 

J'ai adoré aussi le côté "Dallas, ton univers impitoyable", avec Joyce en JR intraitable et vouée corps et âme à sa série, qui n'hésite pas à fomenter les coups les plus tordus tant que la série y gagne. Eviction des auteurs, mensonges, tous les coups sont permis. 

Et Sophie, dans tout ça? Eh bien, Sophie n'en devient que plus attachante, à jouer ce double jeu, à mentir à sa famille, en n'assumant pas totalement ses choix. On sent une vraie transformation de ce personnage, au fur et à mesure qu'elle s'implique avec de plus en plus de conviction dans son travail. 

Enfin, j'ajouterai que ce roman tient en haleine jusqu'au bout. Les rebondissements sont présents presque jusqu'à la toute fin, et l'auteur surprend toujours.

En résumé, un roman où l'on rit beaucoup, un roman addictif, véritablement... A dévorer!

jeudi 3 janvier 2013

Abélard, tomes 1 et 2, d’Hautière et Dillies

J'en vois déjà sourire... Passer d'une lecture coquine à une BD comme Abélard, ça fait un choc! 
Ben oui, mais c'est ça aussi mon blog, et je n'ai déjà que trop tardé à vous présenter ces ouvrages, offerts cet été par Noukette, lors d'un swap.

L'histoire : Abélard vit dans un marais qu'il n'a jamais quitté. Mais le jour où il rencontre Epilie, une jeune femme dont il tombe amoureux, il est prêt à tout. Prêt à quitter son marais, à voyager, à tout faire pour décrocher la lune, lui offrir un bouquet d'étoiles et la séduire. Abélard part alors pour un périple qui doit le mener en Amérique, là où on a inventé une machine volante. En route, il fait l'apprentissage de ce monde inconnu, un monde fait de rencontres, mais parfois cruel et impitoyable. 









Mon avis : une grande claque en pleine face, voilà l'effet d'Abélard sur moi. Pas moins. 
J'ai d'abord totalement craqué sur ce petit poussin choupi, pour ses questions étonnantes et désarmantes de naïveté, et pour sa soif de rêve et de découverte. 
J'ai été ensuite séduite par la poésie qui se dégage de cette BD. Abélard a un chapeau magique dans lequel il pioche tous les jours un petit papier, sur lequel est inscrite une phrase, qui va influencer sa conduite.
Je me suis laissée entraîner par Abélard dans son voyage initiatique, j'ai éclaté de rire en lisant la question finale du premier tome, j'ai soupiré avec lui qui se languissait d'Epilie, j'ai souffert avec lui à chaque coup (dans les deux sens du terme) porté à son innocence et à sa fragilité.
Et j'ai pleuré comme jamais en refermant le deuxième tome...

Honnêtement, en BD, je n'y connais rien, mais vraiment rien de rien. Mais des découvertes comme celle-là, je veux bien en faire tous les jours. 
J'ai été littéralement charmée par le dessin, (plus sombre dans le second tome), simple mais envoûtant, qui accentue la poésie de l'ouvrage. On est tout de suite attiré par les choix de l'illustrateur, l'alternance de petites images (mon vocabulaire d'inculte ne rend pas du tout hommage au dessinateur!) ou de planches plus  larges, prenant parfois toute la page, qui mettent l'accent sur des plans inattendus de l'histoire.
En plus de ce concept fort de "fable" animalière, Abélard a d'autres atouts : des personnages secondaires à la hauteur du protagoniste. Gaston, par exemple, est attendrissant malgré son côté bourru et blasé. La relation qu'Abélard et lui entretiennent est vraiment spéciale et inattendue, tellement les deux personages s'opposent. 

J'ai en plus eu la chance dé découvrir cette BD dans un magnifique coffret avec un petit bonus (une carte postale d'Abélard envoyée à ses amis du marais), que je n'ai pas pu me résoudre à glisser dans ma bibliothèque, tout serré entre deux livres. Il trône fièrement sur une autre étagère, exposé comme le petit bijou qu'il est. 

Merci encore à Noukette pour être à l'origine de ce vrai coup de coeur!  Et si vous ne connaissez pas Abélard, lisez-le vite!

mardi 1 janvier 2013

Magnétisme fatal, protections rapprochées, tome 1, Lisa Marie Rice

Comment commencer l'année de la meilleure façon possible? 
En inaugurant ce premier mardi de l'année par une lecture inavouable! 
En effet, grâce à Stéphie, du blog Mille et une pages, le premier mardi, tout est permis.
L'histoire : Nicole dirige une petite agence de traduction. Sam, son voisin de bureau et ancien SEAL, dirige, lui, une agence de sécurité. La première fois que Nicole voit Sam, elle prend peur face à ce grand gaillard mal habillé, mal rasé, l'air mal aimable et le cheveu hirsute... La première fois que Sam voit Nicole, il la trouve vraiment sublime. Nicole ne sait pas encore qu'un lourd danger plane sur elle, et qu'elle va devoir mettre sa vie entre les mains de Sam. 

 Mon avis : bon ben voilà, ça c'est fait... Remboursez! 
Mais comment peut-on classer ce roman dans la catégorie des Passion Intense? C'est du foutage de gueule intégral! Comment l'auteur a-t-elle pu penser que deux pauvres malheureuses scènes de sexe pourraient suffire à satisfaire les lectrices (enfin, moi, déjà!) ?
Précisons que la première de ces scènes arrive environ à la page 132, de quoi soupirer de frustration (parce qu'il faut bien soupirer pour quelque chose!) jusque là. Bon, ok, une fois qu'on y est, on en a pour quinze pages. Faut dire que quand Sam réussit à mettre Nicole dans son lit, il tient à lui montrer ce qu'il sait faire et qu'il a de l'endurance, le militaire! 
La seconde scène arrive une centaine de pages plus loin et est expédiée en quelques lignes... Ennui mortel entre les deux... Frustation...

En effet, la plus grande partie du roman consiste à nous décrire les circonstances d'un attentat terroriste qui se trame... Rien que ça! On nous présente le personnage à l'origine de cet attentat, son implication dans le projet, et tout ça est quand même une vaste blague tellement c'est capillotracté. Il y a aussi cet employé du port de San Diego, qui, après avoir compris du premier coup d'oeil (trop fort!) ce qui se passait sur un des bateaux à quai, va envoyer un message codé à Nicole, dans un fichier à traduire.
Nicole est donc traquée par un type qui veut récupérer le fichier, l'attentat n'a finalement pas lieu mais on nous reparle encore du terroriste (que le FBI, mis sur le coup par Sam, n'a pas réussi à coincer) qui explique qu'il est patient et que ce n'est que partie remise... Mouais... On s'en fout, quoi! 
Le seul truc sympa du roman, c'est que Sam va, deux fois, sauver la vie de Nicole. Et là, ça fonctionne. Et oui, le truc du gars fort, protecteur, qui risque sa vie pour sa belle, tout ça, tout ça, ça fait toujours son petit effet. Je me suis laissée prendre au piège (les deux fois, c'te cruche!), à me demander comment il allait bien pouvoir faire pour la sortir du mauvais pas dans lequel elle s'était fourrée.
Pourtant, tout ça n'avait pas mal commencé : les prénoms des personnages n'étaient pas trop cons, pour une fois... 

En résumé, une bien mauvaise plaisanterie que ce roman. Le pire, c'est que c'est le premier tome d'une série. Là, c'est sûr, je ne lirai pas la suite. Pour un peu, je m'en retournerais bien voir les pompiers ou les pilotes de mes dernières lectures, parce qu'au moins, c'était drôle!

Alors, moi je dis : à quand une black list des PI pourris à ne surtout pas ouvrir?