mercredi 24 avril 2013

Cheesecake vanille

Quand une copine stresse à propos d'une inspection qui approche, rien de tel qu'une soirée gourmandise pour remonter le moral à bloc.
Et quoi de mieux qu'une londonienne pure souche pour vous apprendre la recette du cheesecake? 


 Pour réaliser cette recette, vous avez besoin de : 

  • 375g de fromage frais type nature à tartiner
  • 400g de lait concentré sucré
  • 75g de beurre fondu
  • le zeste d'un demi citron
  • le jus d'un citron
  • 2 sachets de sucre vanillé ou mieux, de l'extrait de vanille
  • 250g de biscuits type petit beurre. 





Etape 1 : émiettez les biscuits en morceaux dans un grand saladier et à l'aide d'un objet lourd, brisez les gros morceaux. Le biscuit doit être presque réduit en poudre (sur la photo, les mains de la londonienne en action, avec divers objets "lourds" à portée de main : tasse, verre, bouteille de lait...).  
Pendant ce temps, faites fondre le beurre. Versez les biscuits dans le beurre et mélangez. 
Dans un moule recouvert de papier cuisson, versez cette préparation. Egalisez la couche de biscuit, et "tassez-la" afin de créer une couche compacte. Réservez 15min au frais. 









Etape 2 : Fouettez le fromage dans un saladier, afin de l'assouplir. Ajoutez le lait concentré et fouettez toujours. Ajoutez ensuite les zestes et le jus de citron, et enfin la vanille. 












Etape 3 : Sortez le moule du frigo et versez la garniture dessus. Etalez bien.Mettre au frais pour la nuit, voire plus, le temps que le mélange fromage/lait se solidifie. 










Soignez la présentation pour la surprise! 






Dégustez entre amis.




Admirez la tenue parfaite du gâteau... 
Pas besoin de vous dire que c'était une tuerie, le peu qu'il en reste le prouve!


dimanche 21 avril 2013

Box envouthé # 1 : Avril, souvenirs d'enfance

A force de baver d'envie devant les billets alléchants de ma copine Capp', du blog Thé vert et Cappuccino, j'ai craqué : je me suis abonnée pour trois mois à l'offre du site Envouthé

Le principe? 
Recevoir tous les mois une jolie boite contenant différentes variétés de thé et des douceurs sur un thème précis. 

Ce mois-ci, box spéciale "Souvenirs d'enfance". 



Elle contenait des merveilles : 

Du thé dans de très jolies boites en métal
  • 20 gr de Thé blanc Cerisier en fleurs des Comptoirs Richard 
  • 30 gr de Rooibos caramel de chez Dammann frères

Des sachets de thé :
  • 3 sachets du thé noir Ceylan vanille de la Compagnie coloniale
  • 3 sachets de "Rêves enfantins" des mêmes comptoirs Richard, infusion aux fruits rouges, fraise, morceaux de pomme, hibiscus, cynorrhodon et réglisse
  • 2 sachets de thé noir au cola de chez Dammann frères, une vraie tuerie
  • 15 gr de "Rêves éternels" de la Route des Comptoirs, thé vert bio parfumé à l'abricot et à la noix de coco
Des gourmandises :
  • deux petits oursons guimauve des Comptoirs Richard, qui n'ont pas fait long feu
  • deux madeleines de mademoiselle Proust au thé noir à la fleur d'oranger de l'Autre Thé


Et la touche que j'adore
  • Un carnet de dégustation, qui détaille chaque thé reçu, pourquoi ce choix et qui propose même de mettre des notes et des commentaires sur nos impressions de dégustation! 
  • Une belle lettre, un appel à raconter un très beau souvenir d'enfance
 






Inutile de vous dire que cela fait trois jours que je goûte à tout, que les nounours n'ont pas tenu une journée et que je suis vraiment séduite par ce concept!


dimanche 14 avril 2013

Tabouret en mode récup'

Encore de la déco ici ce soir, mais cette fois, pas de home made, juste une récupération comme je les aime. 




Mais qu'est-ce donc, me direz-vous? 
Un enrouleur de câbles, évidemment! 

Mais qu'en faire, me direz-vous? 
Un tabouret, évidemment! 
 











J'aime les inscriptions rouges sur les deux faces, le tampon noir et les trois parties métalliques qui tiennent le pied. 


J'aime aussi les marques d'anciennes agrafes, sur le pied. 



Il a suffi d'un petit coup de papier à poncer, sur cet objet, pour le rendre utilisable. 
Il ne manque plus qu'un chouette coussin rond (rien trouvé pour l'instant, c'est ballot, je vais être OBLIGEE de revenir faire les boutiques) pour le rendre plus confortable et il sera parfait dans mon salon. 

mercredi 10 avril 2013

Le faire ou mourir, Claire Lise Marguier


« Il y a le ciel au dessus de moi, mais je ne le vois pas. Moi j'ai toujours vu que ce qui est sombre, ce qui est noir et effrayant, les monstres sous le lit, les fantômes dans le placard, la mort à l'angle de la rue. »




L'histoire : Damien, dit Dam, vient d'arriver dans un nouveau collège. Comme il est du type "gringalet", un groupe d'ados s'en prend à lui, dès les premiers jours. Damien doit son salut à Samy, qui intervient et du coup, les jeunes skateurs hésitent à s'attaquer à Samy. Faut dire qu'il est impressionnant, Samy, il fait même un peu peur, avec ses vêtements noirs, son maquillage noir et ses cheveux noirs. De cet "incident", nait entre Damien et Samy une profonde amitié. 







Mon avis : Encore une grosse claque que ce court roman. Décidément... 
C'est un roman qu'on lit d'une traite, sans pause possible, sans souffler. D'abord parce que la narration se fait d'une traite, sans segmentation par chapitres ou paragraphes. Ensuite parce que dès les premières pages, on est happé et on ne peut reprendre haleine qu'à la fin. 
C'est Damien lui-même qui raconte son histoire, et ce choix participe activement à l'impression de confinement qui prend le lecteur à la gorge. Choix judicieux, car, qui mieux que Damien pour raconter les coups, les humiliations de sa famille, les scarifications? J'ai littéralement eu mal, physiquement, en lisant les lignes dans lesquelles Damien explique ce qu'est pour lui le processus de scarification : un soulagement, une manière de "vider" son corps de sa colère, ce bouillonnement qui menace de déborder. 
Vous l'aurez compris, ce roman traite d'un sujet particulièrement grave et délicat à aborder. Mais jamais l'auteur ne se plante, jamais de larmoiement, pas de pathos excessif, mais au contraire une justesse de ton incroyable.  Claire Lise Marguier dit les choses simplement, mais avec parfois une douceur et une poésie dans les images que je ne pensais pas trouver ici. 
Cette histoire est l'histoire d'un gosse qui a peur de tout, qui perd pied, incapable de dire ce qu'il pense, ressent, de s'affirmer au sein de sa famille qui ne lui accorde que peu d'importance. La preuve? Dam, pour Damien, ce diminutif attribué par ses parents et sa soeur, qui finalement le prive d'une identité qu'il a déjà du mal à trouver. 
Mais il y a aussi Samy, la bouffée d'oxygène de Damien. Lui et ses copains gothiques, tellement différents, vont être les seuls à tendre la main à Damien, à le prendre en considération. Avec eux, il apprend l'amitié, l'appartenance à un groupe, l'affection qui lui manque, à être lui-même, enfin. 
Mais c'est surtout Samy qui change tout. La relation qui se tisse entre les deux garçons va bien au-delà de l'amitié, mais ça aussi, ça fait peur à Damien. Pourtant, l'affirmation de cette relation et le passage à l'acte vont être des "déclencheurs" pour Damien, ce qui va lui permette de reprendre goût à la vie... ou pas. 
L'auteur fait le choix de proposer deux fins, deux manières radicalement différentes de conclure cette histoire. En lisant la première, je me suis dit "c'est inévitable", et je l'ai trouvée assez logique, en somme. Et puis, j'ai lu les dernières pages... et j'ai préféré, nettement préféré cette fin-là. Difficile de dire pourquoi sans spoiler davantage, mais, même si ce n'est pas forcément la plus logique, je me suis sentie un peu comme soulagée, comme si je pouvais enfin respirer, en lisant cette fin. 

En résumé, un très gros coup de coeur, ramené lui aussi du Salon du Livre. A croire que mes visites annuelles Porte de Versailles me portent vraiment chance! Si vous n'avez pas lu ce tout premier roman de l'auteur, il faut réparer cela dans les plus brefs délais.

lundi 8 avril 2013

Mail art poétique

Ma copine Couette, c'est la meilleure! 
Ce soir en ouvrant ma BAL, j'ai trouvé, parmi toutes les pubs qui s'entassent, un très joli mail art plein de douceur. 

Je suis restée plantée devant ma boite avec ce petit bijou dans les mains, à admirer tous les petits détails qui en font tout le charme. 

Mais regardez plutôt : 








J'aime les petits détails, la dentelle sur le côté, le joli ruban, les petites étoiles, mon prénom en strass doré, comme les petites gouttes dorées













J'aime par dessus tout la danseuse entourée de plumes et de strass rose. Très féérique, très poétique, je suis fan. 



Ma Couette, merci pour ce mail-art plein de douceur, et de magie, il est vraiment, vraiment magnifique! 

Pour voir les autres créations de Couette, faites un tour sur Le chemin de traverse...

dimanche 7 avril 2013

Incendies, Wadji Mouawad

                   "Où commence votre histoire?
                                            À votre naissance?
                                          Alors elle commence dans l’horreur.
                                            À la naissance de votre père ?
                                            Alors c’est une grande histoire d’amour."



L'histoire : Jeanne et Simon se retrouvent, après la mort de leur mère, chez le notaire chargé de la succession. Ce dernier leur remet des lettres de leur mère. Ils ne doivent les ouvrir qu'après avoir retrouvé leur frère, dont ils ignoraient l'existence, et leur père, qu'ils croyaient mort. 














 Mon avis : Cette pièce de théâtre a été un vrai choc pour moi, je ne sais pas trop si je vais pouvoir en parler clairement. Même si elle est le deuxième tome de la trilogie Le sang des promesses, on peut la lire séparément des autres tomes.
J'ai aimé suivre le parcours de Jeanne et Simon, chacun ayant une mission. L'un la refuse, l'autre l'accepte, probablement plus par curiosité d'abord que par respect pour la mémoire de sa mère. 
Ma préférence va au personnage de Simon, l'écorché vif, ce boxeur qui n'a jamais gagné aucun combat, et qui refuse d'abord de mener celui que sa mère lui demande, celui de la découverte de ses origines. 
J'ai aimé plonger dans le passé de Nawal, la mère, au coeur d'un pays dévasté par la guerre. Car c'est réellement l'horreur de la guerre, les tortures, les villes détruites, les gens effondrés, que l'auteur décrit. Ce désastre qui va être à l'origine de l'histoire de la famille. 
J'ai aimé la construction de la pièce. Outre les moments du présents, on replonge, au fil des pages, de manière aléatoire, dans le passé de Nawal, raconté par elle ou par le récit de la "femme qui chante". 
J'ai aimé la poésie et en même temps la brutalité de l'écriture. Cela m'a pris aux tripes. 
J'ai aimé la progression de l'histoire, le doute laissé par certains passages, jusqu'à la révélation finale, terriblement percutante : ne réécriture du mythe d'Oedipe, bouleversante, qui révèle toute la cruauté du mythe antique.
J'ai également aimé apprendre, par la postface, l'origine de la création de cette pièce, comprendre que création et mise en scène ont été simultanées. L'auteur a par exemple interrogé les acteurs sur leurs envies, leurs fantasmes, pour nourrir ses personnages. C'est ainsi que Simon est devenu boxeur. 

J'ai lu cette pièce avec l'idée d'éventuellement la travailler en classe, avec les premières L. Au final, ce n'est pas cette année que j'aurais le temps de le faire, mais j'ai bien envie d'essayer d'en faire quelque chose pour l'an prochain.

mercredi 3 avril 2013

Luminaires home made

Parce que chez moi, c'est, il faut l'avouer, essentiellement "home made", pour la déco, parce que j'aime l'alliance du métal et du bois, l'ambiance loft-industriel, il fallait que je vous montre ces magnifiques créations de mon papa! 

D'abord, un abat-jour en ferraille, peint en gris, spécialement créé pour mon salon rouge et noir et un pied en fer forgé noir. 



J'aime le rendu de la luminosité sur les murs, une fois la plafonnier éteint. 














 














Ensuite, voici le plafonnier du bureau, en grillage, peint en rouge, rappelant le grillage de mon étagère de bureau (lui aussi made by my dad!)... 



... encore faudrait-il pouvoir voir l'étagère sous le bazar...





lundi 1 avril 2013

Gâteau de Pâques

Pour cette recette totalement improvisée, j'ai utilisé : 

  1. Deux génoises
  • Battez au batteur) quatre oeufs et 100g de sucre, jusqu'à ce que le mélange blanchisse et devienne mousseux (il doit prendre du volume, aussi). Ajoutez 15g de fécule de maïs et 15g de farine, puis 25g de chocolat amer. 
  • Disposez une feuille de papier cuisson sur votre plaque de four. Beurrez et farinez un cercle (tour de moule du grand suédois, par exemple) que vous placerez au centre de la plaque. Versez votre préparation dans le cercle et enfournez pendant 20-24 min à 170 degrés. 



Si la génoise a beaucoup gonflé, il suffira de la couper en deux pour le dressage.
Si elle n'a pas beaucoup épaissi, recommencez l'opération pour obtenir une deuxième génoise. 


  2. Une garniture au chocolat blanc :
  • Faites fondre 200g de chocolat blanc dans un peu de crème liquide. Cassez trois oeufs en séparant les jaunes des blancs. 
  • Battez les jaunes avec 75g de sucre, et ajoutez-les au chocolat refroidi. 
  • Battez les blancs en neige ferme, et incorporez-les doucement au mélange précédent. 

  3. Une ganache au chocolat noir :
  • Faites bouillir 25cl de crème liquide. Quand la crème est presque bouillante, ajoutez 150g de chocolat noir corsé et remuez doucement jusqu'à ce que je chocolat soit fondu. 
  • Laissez refroidir pour que le mélange épaississe. 

  4. Un glaçage au chocolat noir :
  • Tout simplement, faites fondre 75g de chocolat noir très doucement.

Pour le montage, j'ai procédé comme suit : 
  • J'ai découpé avec un grand couteau la première génoise, que j'ai garnie avec la crème au chocolat blanc. 
  • Sur le dessus de la génoise, j'ai déposé la ganache au chocolat noir. 
  • J'ai posé la deuxième génoise sur la ganache, et je l'ai recouverte (sans oublier les côtés!) de glaçage au chocolat.  

  • Pour finaliser, j'ai choisi des finger au chocolat blanc et au lait. 
  • Ensuite, j'ai placé le tout au frigo pour la nuit. 

Quant à la déco, il y a comme un air de petit nid au milieu d'un jardin fleuri, dans lesquelles les cloches ont dépose quelques oeufs de Pâques!