Moi après mois

Faire le bilan d'un mois entier pour se rappeler des jolis moments comme des moins bons, pour faire le point ou simplement partager un peu de soi?

C'est l'idée de Moka, qui pratique l'exercice sur son blog Au milieu des livres.

J'avais déjà lu plusieurs de ses chroniques, j'aimais bien l'idée, et surtout ce que je lisais...

Mais de là à me lancer moi-même dans ce bilan... il m'a fallu un peu de réflexion.

Ce mois-ci, j'ose enfin, j'espère ne m'en sortir pas trop mal...

C'est parti, voici (en vrac et dans le désordre) mon mois d'Aout 2013.

Corniche de Nauzan, Saint Palais sur mer

Des couches, des bib' et des sourires : le job de Tatie à fond // La joie d'Hugo à l'idée de dormir sous une tente pour la première fois // le voir comme un dingue au zoo // vacances avec les cousines // replier ladite tente en même pas trente secondes, plus vite que le gars qui fait la démo vidéo *fière* // redécouvrir ce qu'est le travail de prof en TL // faire découvrir sa maison à sa mamie // être fière qu'elle aime le jardin // écouter un album et être agréablement surprise // être touchée par des chansons // aider des amis à se créer un nid à deux // faire des travaux de peinture // ranger ses bouquins jeunesse // se faire bouffer comme jamais par les moustiques // avoir un pied qui double de volume // pleurer mais être contente quand même // lire et savourer le dernier Club des cinq qui manquait à sa collec' // se sentir un peu seule // regarder la saison 2 de Scandal // Simon, huit ans déjà // profiter des vacances sur la plage jusqu'au dernier moment // décompresser totalement, enfin // couper l'ordi, le net, le blog, le téléphone pendant une semaine // bronzer sans cramer, grande première // lire et éclater de rire, c'est donner envie de lire // des délires, des fou-rires à pleurer // meetic or not meetic? // restau, dodo, casino // retrouver sa maison // savourer les premiers fruits du jardin // être zen pour la rentrée

Trois nuances de gris

Non, ce n'est pas le nouveau titre d'un roman sado-maso. 

Juste les trois couleurs que j'ai utilisées pour repeindre une porte chez moi. 

La porte avant peinture, d'un beige un peu crado : 

La préparation de la porte (je vous la montre, parce que dix huit petits carreaux à camoufler, c'est la plaie, c'est en vérité ce qui m'a pris le plus de temps). 

La porte finie, avec donc : 

- un gris clair pour les moulures entourant les carreaux

- un gris plus foncé sur l'encadrement

- un gris encore plus foncé pour le reste de la porte

Et une touche de blanc sur le rectangle en bas de la porte

Pas besoin de trois pots de peinture, juste du blanc et un colorant noir, à doser plus ou moins fort, selon l'envie. 

J'ai également peint, avec le dernier gris foncé, l'encadrement de l'ouverture qui va de la cuisine au salon. On peut voir que ça s'accorde assez bien avec les poutres de la cuisine. 

Mais il fallait bien une bonne journée de vacances pour faire tout ça!

La bitch de la semaine

Puisque ma copine Sara est revenue sur la blogosphère, je ne boude pas mon plaisir de lire qui elle a élu bitch de la semaine sur son blog, Les livres de Sara. 

Puisqu'elle nous invite à chaque fois à élire notre propre bitch, je m'empresse de lui proposer la mienne. 

Apprendre en plein milieu de la nuit que Sandra Oh, la terrifiante Cristina Yang de Grey's Anatomy, quittera la série à la fin de la saison dix, sous prétexte que mon nouveau téléphone met à jour les actualités d'une application (dont le nom se compose d'un mot cher à la célèbre Nabilla et de l'abréviation utilisée pour désigner les salles obscures où on va voir des films, application téléchargée sur mon tel par le mec du carré orange pour me montrer comment ça marchait parce que sinon, je n'aurais pas mis ça sur mon téléphone) à trois heures du mat', ça pique un peu...

La question qui se pose maintenant, c'est : Cristina Yang quittera-t-elle le Seattle Grace sur ses deux pieds ou les pieds devant? 

Parce que bon, faudrait voir à pas trop prendre le téléspectateur pour un débile profond. Non mais sans déconner, qui a déjà vu une série avec un turn over de dingue comme ça? A part évidemment son ancêtre Urgences qui a quasiment renouvelé son casting en quinze saisons, je ne vois pas!

Petit rappel des faits : attention, méga spolier pour ceux qui n'auraient encore rien vu/entendu de la saison dix!!! 

Personnages principaux ayant quitté la série 

- Preston Burke

- Adisson Montgomery

- George O'Malley (mort)

- Izzie Stevens

- Lexie Grey (morte)

- Teddy Altman

- Mark Sloan (mort) 

- Cristina Yang

Quatre départs choupis et trois morts (atroces, les morts, pour en rajouter). Cristina sera-t-elle la quatrième? 

Je pourrais évoquer une dernière mort, celle de Denis Duquette, le chéri trop craquant de Izzie, mais j'en connais qui vont se mettre à pleurer et ne vont pas s'en remettre encore. 

Sans oublier d'autres morts, de personnages récurrents, qu'on aurait bien aimé garder aussi comme Henri, le patient et mari de Teddy ou l'interne mort dans les bras de Bailey lors de la tuerie à l'hôpital. 

On nous fait même le coup du faux départ, une rumeur ayant circulé sur le départ de Derek Shepherd.

Grey's anatomy, série de la mort qui tue? Faut croire. 

Ben moi ça me gonfle, en tous cas. Moi j'aime pas le changement! Nah. 

Alors Shonda Rhimes, ne virez plus les gens. Les acteurs ultra payés pour ces rôles, restez. De toute façon, vous ne trouverez rien ailleurs! 

C'était Grey's Anatomy, ma bitch de la semaine!

Pour habiller bébé

Si vous ne le savez pas encore, me voilà promue au grade de TATIE! 

Mon petit kinou a trois semaines maintenant, et il change très vite. 

Après la frénésie des robes achetées pour Léa, ma filleule, vous voilà condamnés à subir mon shopping pour Samuel. 

Voici un aperçu de ce sur quoi j'ai craqué pour lui, par ordre de préférence personnelle basée. en toute objectivité, sur le taux de probabilité que Samuel soit craquant dedans...

Ma tenue préféré : Une salopette bleue, rayée. J'aime les empiècements plus clairs et les jolis boutons plus foncés. Une tenue de bébé tout sage qui dit "regardez comme je suis beau et trop craquant!"

En seconde position un pyjama d'été, vert et blanc, à manches courtes. J'aime les manches (et les jambes) courtes, parce que les pyj' de bébé, c'est bien joli, mais souvent c'est manches longues, et on ne peut même pas bisouiller un bras ou un petit pied... Trop frustrant! J'aime aussi la bouille du personnage au milieu. 

Enfin, la dernière tenue, c'est pour faire comme Simon, le grand frère, qui porte très souvent ces couleurs (surtout le orangé). C'est pour les jours où bébé sera en balade, une tenue décontract' mais pas trop!

Maison close

 

Si l'on considère le contenu de ma PAL (voir article d'hier), on peut se demander où est la lecture du mardi, dans tout ça. 

Ce mois-ci, je n'ai rien lu d'inavouable, mais je me suis laissée tenter par une série. 

Une série française, qui plus est : Maison close. 

J'ai pour l'instant vu trois épisodes de la première saison. 

 

L'histoire : Dans les années 1870, Rose, Véra et Hortense vivent au Paradis, un bordel de luxe. Trois femmes qui tentent de survivre dans cet univers de servitude et de débauche. 

Mon avis : 

Dès le premier épisode, on est vite dans le bain, avec un épisode interdit aux moins de 16 ans. On y voit Véra, notamment, en plein ébat avec le baron du Plessis, un de ses fidèles clients. 

J'ai apprécié que cette série prenne le point de vue des femmes, présentant chacune une histoire particulière : Véra a 35 ans et sait que son avenir de prostituée est limité, elle cherche donc quelqu'un qui pourrait la "sortir" du Paradis. Rose est la plus jeune, elle se rend au Paradis pour chercher sa mère, et se fait piéger, sans pouvoir sortir de l'engrenage. Hortense est la "patronne", froide, dure, distante, intransigeante... 

Premier choc pour moi : découvrir sous les traits d'Hortense l'actrice Valérie Karsenti, la fantasque Liliane de Scènes de Ménage! Un rôle à l'opposé  de ce que je connaissais d'elle. Et autant dire que sa prestation est bluffante, Hortense est magistrale. 

Les autres actrices s'en sortent plutôt bien, aussi, surtout Jemima West, qui joue Rose. Sa fraîcheur crée un contraste étonnant dans cet univers sombre, presque glauque, mais j'y reviendrai. 

On peut aussi signaler une bonne reconstitution historique des années 1870, mais je ne sais pas pourquoi, je sens que ce n'est pas là ce qui vous intéresse... 

Passons aux choses sérieuses. Les scènes de sexe sont évidemment très présentes, et filmées selon différentes prises de vue qui permettent de ne pas en perdre une miette... ahem... Ces scènes sont donc très crues, et cela manque un peu de sensualité ou d'érotisme à mon goôt. Mais je conçois très bien que ce n'est pas là le but de la série, ni même l'atmosphère de cette fin de XIXe siècle dans une maison close. 

Paradoxalement, j'ai beaucoup aimé la façon dont Rose entre au Paradis, pour ne jamais en ressortir. Le piège se referme sur elle, et on ne peut que, comme elle, voir passer sus nos yeux la scène d'orgie qui suit, en se demandant "Mais qu'est-ce que je regarde, là?"

Cependant, l'essentiel de l'histoire est donc tournée à l'intérieur du Paradis, et ce huis clos m'a paru un peu oppressant, quand même. J'espère que cela s'arrange par la suite. 

Enfin, et je terminerai là-dessus, un autre bon point de la série, c'est sa bande son. Des mélodies très rock, rythmées, qui dynamisent l'ensemble. 

En résumé, une série française (c'est quand même important de le rappeler) surprenante, très bien filmée et avec un casting excellent. 

J'attends maintenant d'en savoir plus sur ces trois femmes, et que le scénario propose quelques rebondissements pour les cinq épisodes restants qui complètent cette saison.

Des nouvelles de ma PAL # 8

Avant un départ imminent vers l'océan Atlantique, je vous présente ce qui sera mes lectures de ce mois d'Aout. 

En matière de lectures de plage, je reconnais qu'on a fait mieux. 

Mais gros boulot en perspective à la rentrée, donc on se motive! 

Quel sera donc le programme? 

• Autour du mythe de Don Juan, pour les première L : La Nuit de Valognes d'Eric-Emmanuel Schmitt,  et Le plus bel amour de Don Juan de Barbey d'Aurevilly. 
• Autour de la question de l'homme, pour les première L toujours : L'utopie de Thomas More et Ethique à l'usage de mon fils, de Savater.
• Pour les Terminale L : Autoportrait, de Man Ray, et évidemment le recueil Les Mains Libres, de Paul Eluard et Man Ray. 
• Pour le plaisir, deux livres en total décalage (c'est le moins qu'on puisse dire) avec le programme précédent : Le Club des Cinq, d'Enid Blyton et L'Autre, premier volet d'une trilogie de Pierre Bottero.

J'espère pouvoir écrire un billet sur chacune de ces lectures, mais on va déjà commencer par rattraper le retard accumulé en programmant quelques billets cette semaine.