dimanche 13 octobre 2013

Comment (bien) gérer sa love story, Comment devenir une rock star (ou pas), Anne Percin

L'histoire : Dans le premier tome, on découvrait Maxime, cet ado de 17 ans qui préférait passer ses vacances d'été seul avec sa grand-mère que crapahuter sur le GR20 avec ses parents. Après cet été lamentablement pourri pour Maxime mais très drôle pour les lecteurs, voici les deux derniers volets de la série. 
D'abord, dans Comment (bien) gérer sa love story, Maxime s'est décidé à rencontrer (enfin!) en vrai de vrai, celle qui lui a virtuellement tenu compagnie pendant son été solitaire, cette fille intrigante et agaçante au pseudo très évocateur de Pikachu, celle qui va devenir sa petite amie. Natacha, parce que c'est son nom, est en fait étudiante en psycho, et se révèle, être, pour Maxime, aussi déroutante dans la vie que sur le net.




Ensuite, dans Comment devenir une rock star (ou pas), après des vacances de Noël dignes des vacances estivales, Maxime suit sa passion de la musique, en découvrant que son oncle est un virtuose de la guitare. L'idée de monter un groupe fait son chemin, mais bon, il y a aussi le bac qui approche, alors Maxime hésite...











Mon avis : J'ai encore beaucoup aimé ces deux romans, même si, il faut l'avouer, le second m'a nettement moins emballée que le premier. Et je me suis bien marrée en lisant une certaine note de bas de page, grande spécialité de notre ami Maxime... ceux qui ont lu le dernier tome devinent déjà de quoi je parle. 
Bon, bref, le deuxième, alors? Moins bon, c'est certain, trop prise de tête, trop mélo, trop love-storien pour moi (cherchez pas, j'essaie l'humour Mainardien). Ce tome est essentiellement centré sur la relation de Maxime avec Natacha, au point d'en oublier deux atouts majeurs de la vie de Maxime : Kévin et Alex. 
Il faut dire aussi que Natacha n'est pas vraiment à son avantage dans ce tome. Hautaine, capricieuse, entourée de ses amis étudiants, je me suis bien demandé ce qui plaisait à Maxime chez elle, à part leur sens de la répartie, ils n'ont pas vraiment grand-chose en commun. 
Heureusement, ce tome conserve les atouts qui ont fait le succès du premier, c'est-à-dire l'humour et les situations cocasses dans lesquelles Maxime se rate pas une occaz' de se fourrer. Pour preuve le rebondissement final, qui m'a définitivement réconciliée avec ce tome.  
Dans le 3e et dernier tome, Natacha est un peu en retrait, et finalement ce n'est pas plus mal. Même si elle semble davantage s'intéresser à Maxime et à son univers, j'ai été ravie de retrouver le trio infernal Max-Kévin-Alex, et agréablement surprise par la tournure que prend ce tome, avec le retour de Christian, alias Tonton Déprimos, le frère du père de Maxime. Bon, évidemment, avec ce qui avait été dévoilé dans le tome 1, on ne peut qu'être curieux de connaître la vraie histoire. 
Et ça tombe bien : les répèt' de Max et son oncle se déroulant essentiellement dans le garage de Mamie, le temps des discussions est venu entre la mère et le fils. 
J'ai aimé également tous les rebondissements en lien avec Maxime et Natacha, ou Maxime et Alex... On sent bien quand même que c'était le dernier tome et qu'il fallait tout régler, ne pas laisser le lecteur se poser des questions. Mais c'est plutôt bien amené, alors on adhère. 
Enfin, le dernier, le dernier, pas si sûr que ça, finalement. J'aimerais bien qu'Anne Percin nous raconte les fameuses vacances de Maxime, ses potes et... Alice, oui, Alice, sa petite soeur. Le trip "grand frère protecteur" irait très bien à Maxime, je pense! 

En résumé, parce que le dernier tome est vraiment bon, vous allez être obligé d'en passer par le deuxième. Mais vous ne vous forcerez pas beaucoup, car le tout reste très agréable à lire, bourré d'humour, et vraiment très bien écrit! 


samedi 12 octobre 2013

Blue Jasmine, Woody Allen

Blue JasmineL'histoire : Jasmine a tout perdu. Son mari, Hal, était un escroc et un jour, il est arrêté en pleine rue et mit en prison. Pour sortir la tête de l'eau, Jasmine se réfugie chez sa soeur, qui vit dans un modeste appartement de San Francisco. Mais Jasmine n'est pas habituée à ne pas mener la grande vie, et se sent totalement perdue dans son nouvel environnement. 









Mon avis : Il n'y a que Woody Allen pour créer des personnages à la fois pathétiques et incroyables, bouleversants et déjantés. Jasmine, qui a changé de nom parce que Jeannette c'est moins glam', arrive chez sa frangine après avoir raconté sa vie à une vieille dame dans l'avion, dans ses fringues haute couture, et accompagnée de ses valises Vuitton. 
Elle a évidemment beaucoup de mal à s'habituer au mode de vie de Ginger, qui n'a pas eu la chance d'épouser un homme riche, et qui vit modestement avec ses deux enfants et son salaire de caissière. La rencontre avec le fiancé de sa soeur, Chili (il faudra que je vous en parle, de lui, tiens, j'ai eu un choc en le voyant) est une scène qui m'a fait beaucoup rire. Le décalage entre la grâce aristocratique qui se dégage de Jasmine (élégance en grande partie due à ses fringues, il faut le dire) et les manières de rustres de Chili et son pote est saisissant. 
C'est donc avec dégoût que Jasmine doit se résigner à trouver un job, suivre des cours d'informatique pour reprendre ses études, bref, faire tout ce qu'elle n'a jamais eu besoin de faire lorsqu'elle roulait sur l'or. 
Peu à peu, on voit Jasmine s'écrouler, se réfugier dans la vodka mais en même temps refuser de se laisser aller, comme si elle n'acceptait pas la réalité. Cate Blanchett est époustouflante, à la fois magnifiquement belle et sophistiquée, mais en même temps le visage tellement défait, marqué, sur certains plans qu'elle en devient presque laide. Je dis presque, hein, parce qu'elle est bien aidée sur ce coup-là par les tonnes de mascara qui coulent chaque fois qu'elle pleure (le waterproof, ça existe), enlaidissant donc son visage. 
Mais Jasmine conserve ses rêves de grandeur et de richesse. Lorsqu'elle rencontre un homme qui pourrait lui apporter exactement la vie qu'elle menait avant, elle s'enfonce dans le mensonge... chassez le naturel, il revient au galop. Jasmine recommence à se montrer méprisante envers sa soeur, et la pousse à "viser plus haut" que son ringard de fiancé.

Parallèlement, l'histoire revient sur le passé de Jasmine et Hal, de leur bonheur de riches à la découverte de l'escroquerie de Hal. Au fur et à mesure que ces flashback défilent, on comprend (enfin, moi ça m'est venu à l'idée) comment Hal a été arrêté. 

Ce qui m'a un peu gênée, c'est le côté caricatural des pauvres incultes ringards, paumés et sans ambition des personnages de Ginger (la soeur de Jasmine) et son entourage. Si Jasmine rencontre un riche veuf, Ginger, elle, n'attirera que des loosers. Mais la morale est sauve, hein... eux au moins ils sont sincères et ne mentent pas. Soit... 

Ce film dresse donc le portrait d'une femme à la dérive, coincée entre ses aspirations dont elle n'arrive pas à se défaire, et son refus de voir la vérité, sa déchéance, en face. Jasmine sera au bord de la crise tout au long du film, et on attend le moment où tout va basculer. J'aurais aimé la voir exploser, agir d'une manière totalement opposée à son personnage. Mais Woody Allen boucle la boucle d'une manière qui m'a laissée un peu sur ma faim.


Maintenant que j'ai tout dit, je peux raconter le choc : le rôle de Chili, le fiancé de Ginger, est interprété par Bobby Cannavale, que les anciens fans de la série NY911 reconnaîtront (il jouait l'un des secouristes de la série, son personnage meurt dans la saison 2)... ou pas... La touche qu'il a, dans le film!! OMG! C'est en même temps à mourir de rire et très flippant. On se demande si c'est juste pour le film ou s'il n'a vraiment pas bien vieilli...

mardi 8 octobre 2013

Le club des cinq, Enid Blyton

 "Nous tous,Claude, Annie, Dagobert, Mick et François, réunis ici, nous décidons de constituer le Club des Cinq. Nous promettons de nous aider, de nous protéger et de garder le secret."

 

C5_1980L'histoire : Tout le monde connait le Club des Cinq, pas vrai? 
Mais qui sait vraiment comment le Club s'est formé? 
Comment Mick, Annie, François, Claude et Dagobert ont-ils décidé de créer le Club? 
Pendant leurs vacances, les enfants, qui n'ont pas obtenu de très bons résultats scolaires, se voient obligés (sauf Annie, qui elle, a excellé à l'école) de suivre des cours avec un précepteur. 
Problème : ce Monsieur Rolland n'aime pas Dagobert, ce qui fait dire à Claude que ce n'est pas un homme bon, et qu'il cache forcément quelque chose. 
Le jour où des papiers importants disparaissent du bureau de Monsieur Dorsel, le père de Claude, les enfants commencent à se demander si la fillette n'avait pas raison. 




Mon avis : Le charme opère toujours, c'est certain. 
Le deuxième tome des aventures des enfants les plus aventuriers de la littérature de jeunesse raconte la création du Club. 
Après un été passé sur l'île de Claude (Le Club des cinq et le trésor de l'île), les enfants se retrouvent de nouveau à Kernach. Mais les vacances commencent par des cours particuliers avec un homme étrange, que tous trouvent sympathique, sauf Claude. 
J'ai aimé l'histoire annexe, qui raconte comment les enfants décident de partir en exploration dans la ferme de Kernach, là où ils trouvent un parchemin sur lequel est dessiné l'accès à un vieux passage secret évoqué dans les légendes qui évoquent Kernach. 
Toutefois, des longueurs se font sentir et le temps est long avant que l'histoire du passage secret ne soit reliée au vol des papiers et à Monsieur Rolland. Au final, seulement une centaine de pages pour que l'aventure prenne vraiment forme. C'est assez dommage, car l'histoire est assez bien ficelée. On suit les enfants dans des souterrains, dans des passages secrets, dans un placard à double fond...
J'ai aimé lire l'entêtement de Claude, qui refuse obstinément d'adresser la parole au précepteur, qui n'aime pas son chien, et qui a fait en sorte que Dago soit puni et contraint à passer ses nuits dehors. Le caractère de chacun s'affirme dès ce tome, avec l'intrépidité de Mick, la sagesse de François et la timidité craintive d'Annie. 
C'est donc un tome très agréable à découvrir ou redécouvrir, et maintenant, je peux dire qu'il ne manque plus aucun exemplaire à ma collection!

dimanche 6 octobre 2013

Pour une petite fée!

Le 12 Juillet dernier, lors d'une virée dans le Cantal, j'ai fait la connaissance en vrai de vrai de ma copiNETte Couette, du blog Le Chemin de traverse
Ce jour-là, Couette n'est pas venue seule : ses trolls l'accompagnaient. Trois adorables bambins beaux et choupis comme tout.
Ce jour-là, je me suis fait une copine. Une petite fille aux grand yeux pétillants, au sourire désarmant, qui adore l'é(pou)vantail offert à sa maman, et très douée avec un appareil photo dans les mains!

Quelle ne fut pas ma surprise quand à mon retour de vacances, j'ai trouvé dans la boite aux lettres une carte postale (avec une danseuse espagnole en robe de princesse) postée par Elsa elle-même! 
Il fallait absolument que je la remercie pour cette gentille attention. 

Voici donc ce qu'Elsa a reçu il y a quelques temps : 



Une petite carte de remerciements, et un marque-page avec son prénom.
Du rose, des paillettes pour la princesse et les papillons pour rappeler les jolies libellules qui nous ont tenu compagnie lors de notre pique-nique estival!!!

J'espère en tous cas revoir très vite Elsa et sa maman!