jeudi 26 décembre 2013

La Reine des neiges, Walt Disney

Vacances de Noël obligent, ce fut film d'animation Disney avec le plus grand de mes neveux.
Dimanche après-midi, du vent dehors, un cornet de pop-corn, deux manteaux pour rehausser Loulou dans son siège, un court métrage en noir et blanc... et en avant, c'est parti! 


La Reine des neigesL'Histoire : Elsa et Anna sont deux sœurs, princesses d'un joli royaume. Elsa, l'aînée, a le surprenant pouvoir de transformer tout ce qu'elle touche en glace. La petite Anna adore quand sa sœur façonne un bonhomme de neige et s'amuse avec son pouvoir, jusqu'au jour où Elsa blesse accidentellement Anna. Guérie par un troll, la petite en gardera une mèche de cheveux plus claire et n'aura plus aucun souvenir du pouvoir de sa sœur. Mais Elsa aura désormais interdiction d'utiliser son pouvoir. A la mort de leurs parents, Elsa va s'enfermer dans le royaume, et ne plus en sortir, par peur de son don. 
Des années plus tard, le royaume va enfin rouvrir ses portes, pour couronner Elsa. Mais celle-ci, ne maitrisant pas son pouvoir, va transformer tout le royaume en éternel hiver. 







Mon avis : voilà un vrai Disney, un futur "classique", avec de grands moments de chansons et de rire. 
Anna et Elsa sont des princesses modernes, atypiques et attachantes. Anna incarne pendant presque tout le film une princesse gaffeuse, spontanée et assumant parfaitement son côté décalé et son manque de convenances. Elsa apparait comme l'un des personnages les plus complexes de Disney, car, partagée entre la raison (dissimuler son pouvoir par peur de blesser à nouveau) et son désir d'être enfin elle-même (libérée et délivrée de ce pouvoir qu'elle peut enfin révéler), elle nous gratifie de scènes somptueuses, à l'image du splendide palais de glace qu'elle se crée! J'ai particulièrement apprécié la "transformation" d'Elsa : austère au début (dans la coiffure et dans la robe), elle apparait ensuite les cheveux en bataille dans une robe sexy dont l'échancrure laisse entrevoir deux très longues jambes. Il fallait oser!
La galerie des autres personnages n'est pas à délaisser : si on a deux princesses, on a aussi deux personnages masculins particulièrement... intéressants. D'un côté, Hans, le stéréotype même du Prince Charmant, et de l'autre, Kristoff, un vendeur de glaçons brute, pataud, négligé et pas du tout charmeur. L'un comme l'autre vont être assez proches d'Anna pendant tout le film, mais l'un des deux va se révéler être le dernier des connards. Même que c'est tellement inattendu qu'on se laisse tous piéger. 
Mention spéciale à la star du film, Olaf, le bonhomme de neige qui rêve de voir l'été. J'avais un peu peur d'un personnage un peu cucul, mais en fait non, il est hilarant et attachant. Dès qu'il apparait, on ne peut que fondre...

L'intrigue, quant à elle, est drôlement bien menée, on ne s'ennuie pas une minute, et les rebondissements sont nombreux jusqu'au final. Lorsqu'on croit qu'une histoire d'amour naissante va résoudre tous les problèmes, on est détrompé, et deux fois! Evidemment, il s'agit bien d'amour à la fin (ben oui, c'est Disney, quand même!) mais pas forcément celui que l'on croit. 
Enfin, j'ai aussi été séduite par ce Disney (annoncé comme le plus grand après Le Roi Lion) qui renoue avec des dessins tout en finesse et en rondeur, avec la tradition de la chanson qui jalonne le film, et qui est toujours bourré d'humour.

Vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé mais je ne suis pas la seule. Simon et moi scrutons maintenant le ciel, dans l'espoir qu'il neige, afin de pouvoir nous aussi faire un Olaf et jouer à la Reine des Neiges.

samedi 21 décembre 2013

L'homme idéal (en mieux), Angela Morelli



Souvenez-vous, il n'y a pas si longtemps, je vous parlais de "Sous le gui", une nouvelle écrite par une copine de copine... 
J'avais tellement aimé que je n'ai pas pu m'empêcher de récidiver avec son premier roman, sorti lundi, uniquement en format numérique. 


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L'histoire : Emilie est prof de Lettres, maman et séparée du papa de sa fille. Elle vit en coloc', passe des soirées particulièrement arrosées de cocktails avec ses copines et aide parfois Clara, sa coloc', à la librairie qu'elle gère. C'est là qu'Emilie va faire la connaissance de Samuel, le père d'un de ses anciens élèves. 


Mon avis : Si vous lisez mon blog (même un peu), vous connaissez mon métier. Alors vous pensez bien qu'Emilie, hein, c'est l'héroïne à laquelle on peut facilement s'identifier. Les cours sur Phèdre, les cafés de la machine et les pannes de la photocopieuse, je vous assure, c'est du vécu...
Soyons honnête tout de même, c'est pas franchement le plus important dans ce roman. Ah bon? Miiiince... 

Rencontrer un ancien parent d'élève, ça aussi, c'est du vécu. Mais un papa comme Samuel (il vient quand il veut à la prochaine réunion parents/profs qui aura lieu pour moi le... stop!), autant dire qu'on n'en croise pas souvent (quoique, il y a quinze jours, j'ai reçu un spécimen pas mal du tout... venu avec sa femme... et m**de... re-stop! OSEF!)
Samuel est grand, beau, gentil, les cheveux en bataille, un sourire et des yeux à tomber, et Emilie, face à lui, bafouille, bredouille, fait tomber des livres, bref, elle réagit comme n'importe quelle fille. Ben oui, ce qui est bien dans ce roman, c'est son réalisme et son modernisme. 
Angela Morelli décrit des situations réalistes, des personnages crédibles, des femmes modernes, indépendantes, qui sont le reflet parfait de n'importe quelle bande de copines trentenaires du XXIe siècle. 
Mais revenons à Samuel (ben quoi?) : son histoire avec Emilie débute timidement, on découvre ce personnage au passé douloureux, irrésistiblement attiré par la charmante prof de français (oui, nous sommes toutes charmantes, voilà, c'est dit). De son côté, la jeune femme dévoile ses craintes et sa rupture difficile, et j'ai apprécié cette progression simple et naturelle de leurs sentiments. A l'inverse des pseudos "romances" qui fleurissent partout en ce moment, dans lesquelles les protagonistes se sautent dessus dès la deuxième page, ces personnages-là prennent juste le temps qu'il faut pour passer aux choses sérieuses, rendant leur histoire encore plus émouvante. L'histoire d'amour est une vraie réussite, elle concentre un sacré paquet de moments qui font frémir d'envie (enfin, au moins en ce qui me concerne) réalisés tous en même temps : le beau gosse qui joue les garde-malades, le taxi qui vous attend, le premier baiser passionné,  les suivants au cinéma, jusqu'à la première scène d'amour, totalement maîtrisée elle aussi. Je me suis laissée embarquer en un instant (j'aurais pu dire les yeux fermés, mais pour lire, c'est tout de suite moins facile, hein... ok, ça, c'était nul).

Angela Morelli réussit une double performance : nous faire vibrer, frémir, couiner à chaque rencontre entre Samuel et Emilie, et nous faire rire aux éclats toutes les deux pages. Respects.  En effet, le rythme de l'action est soutenu, les rebondissements et les scènes drôlissimes se suivent mais ne se ressemblent pas, faisant de ce roman un véritable page-turner, qu'on n'a plus envie de lâcher. Faut dire que la romancière sait y faire et nous tient en haleine jusqu'au bout!

Enfin, ce roman, malgré sa légèreté, pose de vraies questions, sur la difficulté de faire des rencontres, de se reconstruire après une rupture, sur les aléas de la vie actuelle. Cela fait un bien fou de lire une histoire vraiment ancrée dans des "références" actuelles, de voir qu'être prof de Lettres n'empêche pas d'être accro à Facebook, de même qu'on peut prénommer sa fille comme l'héroïne d'un grand classique anglais, et jurer comme un charretier. C'est aussi un chouette moment d'amitié indéfectible et sacrément barrée, que ce livre-là... ça aussi, ça fait vraiment du bien.

Vous l'aurez compris, j'ai dévoré/adoré ce roman, que je conseille absolument à tous ceux qui possèdent une liseuse, une tablette, ou tout autre moyen de télécharger un livre au format numérique.

Pour en savoir plus sur Angela Morelli, c'est par !

jeudi 19 décembre 2013

Oh! oh! oh! Résultat de concours

A l'occasion du quatrième anniversaire de mon blog, je vous avais proposé un concours, pour offrir à celui qui serait tiré au sort un cadeau supplémentaire à mettre sous le sapin. 

Vous avez été quelques-uns à participer, et je vous en remercie. 

Les participants étaient donc : Dan, Dolly, Lolli, Jérôme, Noukette, et la seule non blogueuse, Sonia (ma frangine). 

L'an dernier, Dolly avait gagné l'album de Thomas Dutronc. 

Cette année, le tirage au sort a désigné 

Noukette!!! 

Celle dont la bibliothèque me donne toujours de supers idées de lecture va donc recevoir une petite surprise à glisser sous le sapin. Evidemment, même après un swap avec toi, je suis incapable de retrouver le questionnaire avec ton adresse dessus... alors peux-tu me la redonner?

Merci encore à tous d'avoir participé, de lire mon blog de temps en temps, et je vous donne rendez-vous l'an prochain!

dimanche 15 décembre 2013

Sablés au citron

C'est dimanche, fait pas chaud, la gourmandise me guette... 
Quoi de mieux que de bons petits gâteaux au beurre et au citron? 

Pour les réaliser, vous aurez besoin de : 
  • 500g de farine
  • 250g de beurre
  • 250g de sucre
  • deux oeufs
  • le zeste d'un citron 
  • un jaune d'oeuf pour dorer

Battre les oeufs, le sucre et le beurre (que vous pouvez laisser ramollir ou faire fondre) ensemble, pour obtenir un mélange blanchâtre. 
Ajoutez le zeste de citron et un peu de jus. 
Astuce : trois cuillères à café d'arôme de citron, ça marche aussi, c'est ce que j'ai utilisé. 
Ajoutez la farine tamisée, et laissez refroidir la pâte au moins trois heures au frigo. 
La mienne y a passé la nuit. 
Abaissez la pâte à 4 ou 5mm (j'ai pas mesuré!) et découpez des formes à l'emporte pièce. 
Dorez chaque sablé au jaune d'oeuf, et enfournez une dizaine de minutes à 200 degrés. 

Et voilà! 




Mais comme j'ai toujours une idée derrière la tête en matière de cuisine, j'ai voulu aussi tester ceci : 


un "sirop déco" alimentaire, composé essentiellement de sucre et d'eau, et d'un colorant "or". 

N'étant que moyennement convaincue du succès de l'opération, j'ai testé sur quelques sablés, des dorés, des moins dorés, des pas assez épais... et j'ai bien fait, voyez plutôt. 



Le sirop, en plus d'être trop pâle pour ressortir sur mes sablés, est aussi très liquide, cumulant donc sa difficulté d'utilisation (une petite goutte de sirop s'étale en gros tas moche sur le sablé) et le fait qu'il ne durcisse pas (ou alors je n'ai pas été patiente), pas facile, donc, pour les manger sans s'en mettre plein les mains.

En attendant, je vais fermer cette boite de la tentation, car il faudrait quand même que j'en laisse à mes collègiues demain!

vendredi 6 décembre 2013

Blog anniversaire!

Aujourd'hui, mon blog à quatre ans.
Ca me fait tout drôle...

Je ne pensais vraiment pas arriver à le maintenir à flot jusque là. 

Ces temps-ci, je le reconnais, il est plutôt en veille, en stand by, en hibernation... ce que vous voulez. 
Je le regrette car c'est surtout le manque de temps qui m'empêche de l'alimenter comme je le voudrais. 

Malgré cela, c'est toujours mon "bébé" blog, et je lui souhaite encore une longue vie, remplie de belles lectures, d'échanges, de partage, de création. 

Merci à tous ceux qui viennent le lire souvent ou moins souvent, aux belles découvertes, aux belles personnes qui m'ont donné envie de me lancer, à celles qu'il m'a permis de rencontrer, pour tous ces jolis moments passés ensemble. 

Un anniversaire, c'est que ça se fête! Et en plus, Noël approche! Pour la peine, je vous mets la photo de mon sapin, tiens... 





Et Noël, ça veut dire cadeaux : comme l'an dernier, je vous propose un petit jeu/concours. 

Y a-t-il un livre, une BD, un CD, un DVD, qui vous fait envie pour vous, ou vos enfants? 
Moi, clairement, c'est le DVD du dernier Disney juste sorti au ciné (oui, je sais, je suis  irrécupérable), La reine des neiges


Mais sûrement pas vous, c'est pas grave, hein!! 

Je vous propose de gagner ici votre coup de coeur du moment, en me laissant un commentaire, dans lequel vous me direz : 
  •   quel est votre dessin animé Disney préféré et pourquoi
  •   ce que vous avez envie de remporter (un petit lien vers l'objet de votre convoitise sera le bienvenu)

Vous pouvez participer jusqu'au 16 Décembre inclus. Un tirage au sort désignera l'heureux gagnant, à qui j'enverrai son cadeau, qui je l'espère, trouvera sa place au pied du sapin. 

Si l'envie vous venait de partager ce billet sur vos blogs, page facebook ou site perso, ne vous gênez pas, hein... on sait jamais, ça vous fera peut-être plus de chances de gagner... 

Bonne chance à tous!


mercredi 4 décembre 2013

Un petit goût de madeleine...



Mercredi 4 Décembre, le sapin est fait, je pars à la recherche (sur le net, faut pas abuser, fait froid dehors) des fameux cadeaux à mettre sous le sapin dans 20 jours...
Et soudain, je tombe sur ça :


Ca c'est la nouvelle version "deluxe" d'un jeu mythique, Hôtel, dont le principe consiste à bâtir des hôtels, donc, et à faire payer des "nuits" aux joueurs dont le pion atterrit sur les cases bordant les bâtiments. 
 (photos site Asmodee Editions

Plutôt sympa, le plateau, non?


En revoyant les images de ce jeu, c'est toute une partie de mon enfance qui me revient en mémoire. 
Les vacances scolaires, d'été, de Noël, avec les petites cousines parisiennes étaient synonymes, pour nous quatre, de parties endiablées. Ma soeur jouait avec la grande Manou, et moi avec Juju, la petite dernière. 
Ce qu'on a pu se balancer par la tête, avec ce jeu!!! 

Mais bon notre plateau à nous, c'était celui-là, plus sobre, trop classe, trop top... 
 

Ah ben oui, hein, tout de suite, ça a plus de gueule!

Il y en avait pour tous les goûts : des gratte-ciels US aux paillotes sur la plage, en passant par des hôtels étrangers (ah, le Taj Mahal!!). 

La statégie, c'était de ruiner les concurrents en achetant le plus de terrains d'abord, puis les bâtiments, un par un, et pour finir, la fameuse base de loisirs : une plaquette à glisser aux pieds des bâtiments sur laquelle vous pouviez découvrir piscine, terrain de tennis, de golf...
Le charme de ce jeu réside bien évidemment dans les bâtiments, qu'il faut construire soi-même, faire glisser le corps du bâtiment, en carton, sur les structures en plastique du toit et du socle pour les faire tenir... de quoi vous donner envie de tout envoyer valser à l'autre bout de la pièce avant même d'avoir commencé à jouer... oui, ça sent le vécu... 
L'exercice devient de plus en plus périlleux au fur et à mesure que vous avancez dans les constructions, et que la place sur le plateau se réduit, pour lancer les dés (qui déterminent le nombre de nuits passées dans un hôtel) sans risquer de faire vaciller les structures. 
Pour nous, rituel immuable : Juju et moi achetions en premier les grands gratte-ciels qui brillent, portant le nom pompeux de Président (qui coûtent deux bras à l'achat mais rapportent beaucoup) tandis que Manou et Sonia préféraient se prélasser en tong sur la plage avec leurs paillotes sans classe... 
Oui, à partir de là, la guerre était lancée... Qui arriverait à s'approprier le petit hôtel rouge, au milieu du plateau? Ah, ça, l'Etoile, il a une place stratégique! Des cases sur tout le tour du plateau! 
Au fur et à mesure que la partie avançait (et que nous perdions de l'argent les unes chez les autres), la tension augmentait. Et hop, un petit coup de coude, ou un dé lancé trop fort, et les bâtiments adversaires s'écroulaient... désolée, hein, un accident, ça arrive...  
Je ne pourrais pas dire combien de parties on a faites, mais un tas, ça c'est sûr! 

Notre jeu maintenant est un peu défraichi, quoiqu'assez bien conservé. Simon l'a testé, peut-être approuvé, mais ce serait drôle qu'il devienne addict comme nous! 

Un petit billet spéciale dédicace à mes compagnes de jeu, petit souvenir de parties interminables et de chouettes moments ensemble!