mardi 19 février 2013

Brownie au chocolat et aux noix

Avec les froids d'hiver, il faut assurer niveau calories! 

Rien de tel qu'un bon brownie. 




Pour le réaliser, il suffit de : 
- faire fondre 100g de chocolat noir avec 50g de beurre. 
- mélanger 3 œufs avec 100g de sucre et 50g de farine.
- concasser grossièrement des noix
- ajouter le chocolat fondu, les noix au mélange œufs sucre


Désolée pour la photo un peu floue!
 

vendredi 8 février 2013

Tag "liebster award"


J'ai reçu de ma copine Capp' du blog Thé vert et Cappuccino, un liebster award. Cet award est accordé aux blogueurs qui ont moins de 500 abonnés. Ce qui est carrément mon cas. "Liebster" en allemand (petite pensée pour ma prof tyrannique au lycée) veut dire "le plus aimé", le préféré, etc.. Parce que si je vous dis "ich liebe dich", vous me comprenez, hein? Eh bien c'est le même verbe! 


Pour recevoir l'award, il faut répondre aux onze questions posées par la personne qui vous tague, poser soi-même onze questions et désigner onze blogueurs susceptibles d'y répondre. 


 Alors c'est parti! 
Les questions de Capp' : 
  1. Douche ou bain ? Bain, bain, bain et encore bain... Je sais c'est pas bien pour la planète, mais ça fait tellement de bien!
  2. Muffin ou cupcake ? Jamais goûté de cupcake, je crois... donc je dis muffins. En plus, j'en fais de très bons!
  3. Chat ou chien ? Je n'ai pas d'animaux de compagnie, ne souhaite pas en avoir mais si je devais choisir, je dirais chat.
  4. Thé ou café ?Thé addict, totalement addict!
  5. Aspirateur avec ou sans sac ? Sans sac, et c'est très pratique!
  6. Pyjama, nuisette ou rien du tout ? En ce moment, pyjama. J'ai des nuisettes, que j'aime mettre, mais ma tenue de nuit préférée c'est un ensemble débardeur et petit short, ça reste joli, parfois sexy mais aussi très confortable!
  7. Quelle est ta couleur préférée ? J'ai tendance à dire le rouge, évidemment. Mais en fait, j'aime toutes les couleurs rouges, orangés, marrons.
  8. Quelle est ta tenue favorite ? Un jeans, des petites bottines à talons, et un haut fluide. Mais j'adore aussi mes petites robes.
  9. Quel est le dernier livre que tu as lu ? Incendies, de Wajdi Mouawad. Un petit bijou que j'ai vraiment beaucoup aimé et que je vais faire découvrir à mes Première L.
  10. Quelle est la qualité que tu n'as pas (malgré toutes celles que la bonne fée t'a données en se penchant sur ton berceau !!!). La zénitude absolue! Je l'aurais bien prise, celle-là! Je m'inquiète toujours beaucoup trop pour tout ce qui touche aux gens que j'aime.
  11. As-tu un grigri ou un porte-bonheur fétiche ? Pas de vrai gri-gri, mais quelques bijoux fétiches. Je suis une amoureuse de l'ambre, et j'ai deux bagues et plusieurs pendentifs en ambre, que j'affectionne. Il suffit que je touche la pierre, et ça me calme. Mes pendentifs sont les alliés des moments importants, comme le CAPES, les rentrées, et chaque fois que j'ai envie qu'un truc se passe bien.

A mon tour de poser onze questions pour en savoir plus sur les blogueurs. 
  1. Couche tôt ou tard? 
  2. Une recette favorite? 
  3. L'odeur des vacances, pour toi, c'est quoi?
  4. Koh Lanta ou Nouvelle Star? 
  5. Quel métier voulais-tu exercer étant petit(e)? 
  6. Footing ou grasse mat'? 
  7. La journée idéale, tu la passes avec qui? 
  8. Tes fleurs préférées? 
  9.  Un film fétiche? 
  10.  Quelle est ta saison préférée? 
  11. Un truc de prévu pour la Saint Valentin? 
 
Normalement, je devrais désigner onze blogueurs à qui faire suivre ce tag, mais en vérité, je n'ai pas onze blogueurs à désigner... 
Alors je laisse ce tag filer, et que celui qui veut y répondre me le pique! 

mardi 5 février 2013

Noël sous la couette

Me voilà une nouvelle fois fidèle au rendez-vous de Stéphie
Eh bien non, malgré ce qui était prévu, ce billet ne racontera pas ma rencontre avec le sulfureux Christian Grey... 
D'abord parce que je le lis en anglais, donc (même si le style est tellement débile que je comprends presque tout) je lis moins vite. 
Ensuite, parce que je m'ennuie à mourir en le lisant... 
Enfin, parce que, même à la moitié du roman, il ne s'est toujours rien passé de bien méchant et que je me demande si ça va arriver un jour... 






En attendant je n'ai quand même pas perdu mon temps, en lisant un recueil de nouvelles offert lors d'un swap à ma copine Couette (ben oui... )



Les histoires : A la veille de Noël, les protagonistes de ces six nouvelles, vont enfin rencontrer l'amour. 












Mon avis : Encore un Passion Intense qui a été classé là par erreur... pfff. 
Et là, je me dis qu'heureusement que je n'ai pas lu ce recueil en pensant me consoler d'une Saint Valentin en solitaire, parce que c'est un coup à avoir des envies de trucider le premier couple qui passe ou de saut par une fenêtre... 
J'entends bien qu'on mette en avant la magie de Noël, tout ça, tout ça, mais franchement,  ce n'est pas du tout ce que le lecteur attend de cette collection. 
Les six auteurs (pour certaines déjà auteurs de PI autrement plus croustilants) se sont lourdement planté en pensant que la platitude et la mièvrerie avaient de quoi satisfaire. 
Aucune scène torride à l'horizon, à peine quelques moments coquins. et encore, il faudra se contenter d'une serviette qui se dénoue comme on ouvre un cadeau de Noël... Oui, c'est le moment hot de ce livre. 
 

De plus, dans la plupart de ces nouvelles, ce sont les nanas qui font tout le boulot, face à des mecs qui n'osent pas, disent que ce n'est pas bien, se la jouent blasés de la vie qui ne peuvent plus aimer. La voisine de Parker, un flic torturé, tente de le séduire, mais elle est trop jeune pour lui, alors vous comprenez, il ne faut pas, c'est pas bien. Erin débarque chez son frère, pensant y être seule, et tombe nez à nez avec le meilleur ami de ce dernier, dont elle est amoureuse. Elle voit enfin l'occasion d'arriver à ses fins, et lui, triple idiot, nous ressort le sempiternel "c'est la petite soeur de mon pote donc pas touche"... 
Du coup, les mecs passent pour des modèles de vertu alors que les filles... Passons. 

Seul le point de départ de ces nouvelles est intéressant : des rencontres inattendues, des personnages que tout oppose... Le reste est bâclé, les conclusions très capillotractrées (une nuit d'amour et les personnages parlent mariage... euh????) 

A partir du moment où l'on a bien intégré le fait qu'on ne lirait rien d'émoustillant dans ce recueil, soit on le brûle, soit en continue, par curiosité. Ce que j'ai fait. 
Les dernières nouvelles se révèlent un peu moins niaises que celles du début, ouf... J'ai bien aimé les retrouvailles de deux ex dans un aéroport, l'amertume de la rupture qui remonte à la surface, mais comme pour les autres, tout va trop vite, rien n'est travaillé.

C'est dommage, car une bonne histoire, bien fleur bleue, parfois, ça émeut et chamboule mon petit coeur de midinette. Ces nouvelles-là n'ont même pas cet avantage, tant la superficialité de l'écriture met à mal des personnages et des romances en manque d'épaisseur. 

En résumé, une déception. Je me serais contentée de vibrer à la lecture de beaux sentiments d'amoooouuuur, mais malheureusement, on n'a même pas ça dans ce recueil. 


Je m'en vais donc retrouver Ana et Grey, tiens!

dimanche 3 février 2013

Hollywood, Ron Hutchison

Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas assisté à une représentation.
J'ai vu : 




L'histoire : Hollywood, 1938. David Selznick, producteur, vient de stopper le tournage du célèbre Autant en emporte le vent. Le scénario est une catastrophe. Scénariste et réalisateur sont remplacés par Ben Hecht et Victor Fleming, et, à eux trois, ils ont cinq jours (pendant lesquels ils resteront enfermés dans le bureau de Selznick) pour réécrire le scénario avant de reprendre le tournage. 
Problèmes : Fleming et Hecht se détestent, Selznick n'a pas droit à l'erreur, et surtout, Hecht n'a pas lu le livre. Qu'importe, les deux autres vont le lui "mimer"... Ahum... oui, "mimer". 


Mon avis : Voilà une comédie qui fait rire aux éclats une salle entière! 
Thierry Frémont (Ben Hecht), Pierre Cassignard (David Selznick) et Samuel Le Bihan (Victor Fleming) livrent une performance étonnante et très physique. Il faut voir Le Bihan mimer l'accouchement de Mélanie, ou faire le singe (au sens littéral) par exemple! 
Si la toute première partie de la pièce (celle où Selznik tente de convaincre Fleming et Hecht de se joindre à lui pour ce projet) m'a semblé un peu longue, ce n'est pas le cas du reste de la pièce.
Point de suspense sur l'issue, ils finiront par pondre un nouveau scénario et Gone with de wind deviendra le chef d'oeuvre que l'on connait.  
Malgré tout, j'ai aimé voir la tension gagner en intensité, entre le lundi, premier jour d'enfermement et le vendredi, quand leur calvaire prend fin. 
Entre temps, exténués, agacés, nourris de bananes et de cacahuètes, le trio revisite les scènes cultes du roman de Margaret Mitchell. Frémont est à la machine à écrire, et les deux autres lui miment les scènes, jouant tour à tour chacun des personnages. Les scènes s'enchaînent à un rythme effréné, mais sans prise de risques, dénouant les ressorts classiques du comique. Et ça marche. La salle entière éclate de rire face à la démesure présentée sur scène. 

J'ai aimé pénétrer dans les coulisses de ce monument cinématographique. J'ai aimé ce que laisse apparaître quelques scènes, sur le contexte de l'époque : la scène de la gifle, donnée par Scarlett à la nounou noire fait naître une réflexion sur le racisme (plus ou moins avoué selon les personnages), mettant en parallèle l'Amérique de la guerre de Sécession présentée dans le livre et l'Amérique devenue terre d'exil de nombreux cinéastes juifs fuyant le nazisme, qui pensaient enfin pouvoir se servir du cinéma parlant pour s'exprimer.

J'ai aimé la manière dont Hutchison a glissé quelques phrases cinglantes sur l’œuvre adaptée par ces trois hommes qui ne croient pas beaucoup au film qu'ils sont en train de produire. En effet, seul Selznick reconnait les mérites du roman. Ou peut-être cherche-t-il à se convaincre lui-même, accablé par la pression de son illustre beau-père (Louis B Mayer), à qui il s'est juré de montrer qu'il pouvait réussir. Les deux autres n'y vont pas de main morte : Hecht balance des vacheries sur la complexité de l'histoire, et Fleming ne veut surtout pas que son nom apparaisse au générique d'un film qui sera forcément un nanar. 

Le meilleur moment de la pièce, selon moi, intervient vers la fin, lorsque, presque délivrés, Fleming et Selnick racontent à Hecht la scène qui clôt le roman, l'ultime dialogue entre Scarlett et Rett, et lui livrent la dernière phrase "Demain est un autre jour" (pas sûre que ce soit exactement ça dans le livre, mais eux l'expriment comme ça!). Hecht ne comprend pas : 
Hecht : "Mais alors, ils finissent ensemble, ou pas?" 
Selznick : "Non, c'est ça la fin, pourquoi?"
Hecht : "Parce que ça fait cinq jours que j'attends ça, moi!" 

Hecht est atterré par la niaiserie du propos : comment finir un film avec ça?  
Ce moment est irrésistible! 

En résumé, une comédie enlevée, rythmée, qui divertit et détend, avec une très belle performance d'acteurs. 

Mode langue de p*** ON : Samuel Le Bihan est très élégant dans son costume, même s'il a un peu morflé vieilli quand même... Voilà, je l'ai dit...