mardi 10 mars 2015

Sous le gui, Angela Morelli

Stéphie n'en finit pas de nous étonner. 
Après une semaine dédiée à la romance, la voici qui propose un coup de projecteur sur deux auteurs bien connus d'elle : Angela Morelli et Emma Foster.



Pourquoi deux, me direz-vous? 
Ben parce que sous ces deux pseudos se cache une seule et (oh combien) unique personne. Eh ouais, être auteur, c'est parfois être au bord de la schizophrénie, mais rassurez-vous, Angela/Emma gère très bien. 

Et parce que moi aussi, je suis (parfois) une fille qui gère, commençons par le commencement. 
Angela Morelli a d'abord écrit Sous le gui, donc... 






L'histoire : Julie, mère de famille (deux garçons dont elle s'occupe ainsi que tous les habitants de son immeuble) rencontre son nouveau voisin, Nicolas, dans le hall de leur immeuble, en pleine nuit. Entre ses galères de boite aux lettres et sa folie pour la fête de Noël, Julie fera-t-elle chavirer le cœur de Nicolas? 











Mon avis : 
Voici la première phrase du billet que j'avais écrit sur cette nouvelle, lors de ma première lecture : "raaaah, que c'est bien!!! Cela faisait longtemps qu'une romance ne m'avait pas autant plu. C'est drôle, sensible, émouvant, bien écrit, irrésistible!"
Je le pense toujours, et plutôt deux fois qu'une! La seconde lecture n'a rien enlevé au plaisir, bien au contraire. J'ai succombé encore une fois.

Dans cette nouvelle, on découvre Julie, veuve et maman de deux enfants. Déjà, pas banale, l'héroïne. Eh non, elle n'est pas jeune, innocente et cruche (ah bon, ça existe ça? Nooooon!) mais drôle, naturelle et simple. Une vraie fille, quoi. Julie rencontre (en pleine nuit, en pyj' en pilou, la loose intégrale!) Nicolas, son nouveau voisin, un peu avant Noël, et ce dernier vole à son secours lors d'un incident de boite aux lettres. Ah oui, ça créée des liens, hein? 
Ce que j'ai aimé? A vrai dire, à peu près tout. 
J'ai aimé qu'enfin, une romance puisse avoir un cadre vraiment réaliste, une modernité dans les références et les allusions qui collent véritablement au profil des lectrices de ce genre d'histoires, qui ne sont pas, pour une fois, prises pour des crétines. Angéla vise, et j'ai aimé la sincérité des sentiments, l'émotion, la tendresse et les failles de Julie, son désir de se laisser de nouveau aller mêlé au souvenir de son passé qu'elle n'a pas envie d'oublier. 
J'ai aimé le personnage de Nicolas. Faut dire qu'un pilote de ligne en uniforme, ça fait tout de suite son effet (ahem)... Nicolas, c'est l'homme moderne, gentil et sexy qu'on rêve toutes de rencontrer. Ouais, carrément. 
J'ai aimé la complicité qui se créé entre eux, leur passion commune pour les livres, et la facilité avec laquelle les enfants de Julie adoptent Nicolas. 
J'ai aimé la pudeur contenue dans les lignes d'Angela Morelli, et chez ses personnages. Pas de scène de sexe torride durant laquelle les personnages se jettent l'un sur l'autre, s'arrachant leurs vêtements comme des affamés (non pas qu'Angela ne sache pas les écrire, non, non, non... mais vous le découvrirez bien assez tôt), mais juste un début de relation tendre, naturel et surtout crédible, dans laquelle les personnages vont à leur rythme. Et on s'en fout du reste. 
Parce que notre cœur peut battre sans que personne ne se mette à poil. Si. En tous cas, mon p'tit cœur à moi, lui, a battu la chamade au fil des pages.
Enfin, une romance, une vraie, digne des comédies romantiques avec Hugh Grant... je me suis laissée embarquer comme une ado, j'ai couiné lors de la scène du baiser, retenu mon souffle lors du massage, bref, j'ai dévoré cette histoire.
Je ne peux que vous recommander Sous le gui, une nouvelle moderne et touchante.

Et ne rêvez pas. J'ai eu beau demander à la miss Angela si Nicolas avait un modèle en chair et en os, s'il avait des frères, des potes, des cousins comme lui, mais elle est incorruptible. Même après trois mojitos. Pfff... Désespérant.

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