samedi 31 janvier 2015

Moi après mois, My january

Commencer l'année par le sourire du plus beau bébé du monde / Pour certains la soirée a été rude... ou comment ne pas se rendre compte qu'on a perdu ses lentilles... hem... / Un portable avec batterie HS ou le retour de la blonde... / Une déferlante de sms et de vœux pour l'année, tous en même temps / S'énerver sur un niveau de Candy Crush Saga / Avant de télécharger ce jeu, on devrait trouver un avertissement : "Attention, ce jeu peut provoquer tout un tas de sentiments extrêmes et débiles : colère, frustration, joie, jalousie..." / Le mois des aventures de Servane et Adrien / Avoir des fans, c'est cool / Une soirée de compétition culinaire entre amis / Se faire remarquer devant 500 personnes / Déguster de sublimes plats de chefs / Se prendre au jeu des questions... sans tricher... non, même pas... / Quand Joël Robuchon et Frédéric Anton se promènent dans la ville / Un dimanche pour réveiller ses papilles, encore / Une semaine noire... / Le choc des images, des mots, des actes... / Toute une enfance partie avec Cabu / Parler, expliquer, débattre, sans relâche / Se sentir plus à sa place que jamais / Des réactions qui redonnent foi en l'humanité / Et pourtant ne pas trouver les mots pour s'exprimer ici / Finir par ne plus regarder les infos / Se poser bien trop de questions sur l'après / Quand ma liseuse devient la bibliothèque de mes lectures du mardi / Coups de fils manqués, messages laissés, bref, une communication compliquée avec le monde de la télé / Un revirement de situation, puis encore un autre... ça fait le yoyo dans une petite tête bien compliquée / Une petite phrase au goût amer / L'organisation masculine : bien bel oxymore ! / Dire un truc qu'on se croyait incapable de dire / Des courbatures, de la fatigue, une grosse crève : grippe ou pas grippe? / Pas grippe, en fait / Passer 30h devant élèves en une semaine / Quand la saison de Castle se termine... "mais euh.... ils déconnent, là?" / Un conseil de classe de BTS pas commun ni commode / Se dire tous les soirs qu'on va se coucher tôt... et en fait non / Se faire violence pour ne pas se laisser tenter par les rediff' de Broadchurch / Des élèves admiratifs devant un texte de Montaigne / Un concert et une soirée qui font du bien / La chute du siècle devant une classe entière... des élèves qui se contiennent... et un fou-rire magistral en classe / Rester zen devant tant d'incompétences / Ne pas avoir envie de défaire son sapin mais le faire quand même / Quand la salle des profs devient cour de récré... et dire que vous nous confiez vos ados / Pleurer de rire devant son ordi, tout ça pour le prénom d'un chat / Bosser le premier aprem des soldes, c'est la loose intégrale / Partager une galette avec les collègues / Attendre la neige...

C'était mon "Moi après mois", sur une idée de Moka

lundi 26 janvier 2015

Comment lui dire? (Une photo, quelques mots, 27e)

    © Julien Ribot

Elle part demain. Il faut que ces trois mots sortent de sa tête, sinon il va devenir fou. La semaine a filé trop vite, et pourtant il a savouré chaque seconde passée avec elle.
Les diners avec Paul et Myriam : comme deux couples, les allusions douteuses de son frère qui la faisaient rougir ... Cette façon qu'elle avait de tenir Célia dans ses bras, c'était si attendrissant. C'est pas humain d'être aussi belle.
La soirée baby-sitting pour que les parents sortent en amoureux : tout en jouant avec Célia, il l'avait écoutée contester son choix du film qu'ils regarderaient une fois la petite couchée, et argumenter pour imposer le sien. Imposer, non. Il voulait tellement la voir sourire, qu'il avait cédé de bon cœur. Finalement, Servane s'était endormie contre lui. En la regardant, il s'était laissé envahir par cette chaleur qui lui donnait envie de la caresser, de la déshabiller, de s'enivrer de son parfum... tu oublies la sensation qu'une certaine partie de ton anatomie se sentait subitement plus à l'étroit dans ton pantalon...
Il en avait été quitte pour endurer cette douce torture sans bouger, par peur de la réveiller.

Lui qui enchainait les conquêtes sans jamais faire preuve d'attention particulière envers une femme, il avait eu du mal à comprendre ce qui lui arrivait.  Avec Servane, il se sentait l'âme d'un preux chevalier. Il avait tout le temps envie de prendre sa défense, de la protéger... comme au magasin de fringues face à cette bonne femme qui n'avait pas réfléchi trois secondes à ce qu'elle disait! Il avait réagi par l'humour, son moyen de défense habituel. Et il n'avait plus voulu lâcher sa main.
"-T'es amoureux, mon vieux", avait dit Paul.
Alors ça faisait donc cet effet-là? 
Et il devait bien se rendre à l'évidence : son frère avait raison.

Il avait demandé à Servane quel était son quartier préféré dans Paris. Elle avait répondu Saint Michel, les boutiques de livres d'occasion, le Starbucks et son Caramel Macchiato auquel elle ne résistait pas... ah tiens, c'est une info à retenir, ça. A l'évocation du quartier qu'elle avait quitté quelques années auparavant, son visage s'était animé. Cela lui allait bien. Il l'avait contemplée, la trouvant encore plus désirable.
"- Et Notre-Dame! Tellement majestueuse à l'extérieur mais si humble quand on y entre".
Il avait ri lorsqu'elle avait avoué qu'elle s'attendait à apercevoir Quasimodo planqué derrière une colonne... Cela promet une overdose de Disney quand Célia sera plus grande. Elle rêvait de monter tout en haut, dire bonjour aux gargouilles. mais ne l'avait jamais fait.

C'est tout naturellement là qu'il lui a donné rendez-vous. Plus que quelques mètres. Pris de panique, il s'arrête. Et si elle ne vient pas? Il faut qu'il se reprenne, qu'il retrouve ses esprits. Comment lui dire tout l'amour qu'il a pour elle? Qu'il a l'impression de l'avoir attendue toute sa vie?
"Servane, voilà, je voulais te dire... " Non, ça, ça fait ado maladroit qui demande à sa voisine de classe si elle veut sortir avec lui.
"Ecoute, ça va te paraitre étrange, mais n'aie pas peur de ce que je vais te dire". Encore moins, ça fait psychopathe sur le point de lui tordre le cou.
C'était le meilleur moyen de la faire fuir.
En soupirant, il pose une main sur un arbre, pour se donner une contenance. Il sent les griffures de l'écorce contre sa paume. Il observe les cœurs. Il lui prend l'envie de graver leurs initiales... T'es complètement atteint, mon pauvre. T'as quel âge? Onze ans? Et puis Servane est sûrement plus du genre cadenas sur le pont des Arts.

Il se rend compte qu'il a parlé tout haut. La rue est déserte, comme si le temps s'était arrêté. Sans Servane, cela lui fera le même effet. Il ne peut pas la laisser partir et mettre 600 kilomètres entre eux. Même ces quelques mètres, c'est déjà trop. Allez, mon vieux, ne reste pas planté là...

Il reprend sa marche, franchit le pont d'un pas rapide. Il la cherche déjà des yeux. Une silhouette familière, sur sa gauche, contemple l'imposant bâtiment. Adrien court vers elle, hésite un instant. Il voudrait parler mais rien ne vient. Alors il prend son visage dans ses mains, et doucement, emprisonne ses lèvres sur les siennes.
Comme pour reprendre son souffle, Servane a entr'ouvert les lèvres. L'invitation est trop tentante pour Adrien, qui, perdant toute lucidité, se fait plus pressant, son baiser plus passionné. Sans qu'il s'y attende, elle abandonne toute résistance. Son corps se colle au sien. Elle entoure sa taille de ses bras, et lui rend enfin son baiser, le faisant frissonner de désir.

A regret, Adrien se détache d'elle, pour mieux la couvrir de baisers. Il descend jusqu'à son cou, car elle a niché sa tête au creux de son épaule.
Il murmure :
- "Servane... ne pars pas, ma douce, reste... avec moi". 
Ah bravo! Envolés, le beau discours et l'à propos légendaire! Quel piteux orateur...
Lentement, Servane se redresse et lève le visage vers lui. Ses yeux verts semblent plus grands, leur éclat doré plus brillant.

Elle pleure. Merde. C'est pas bon signe si elle pleure...


 
Sur l'insistance de Stéphie et de Anne-Véronique (elles m'ont mis une de ces pressions, je ne vous raconte pas!), je poursuis les aventures de Servane et Adrien pour cette 27e participation à l'atelier de Leiloona.
Et grâce à (à cause de?) mon titre, j'ai du France Gall dans la tête... n'importe quoi. 
Bon, évidemment, si ça vous saoule, vous pouvez ne pas lire. 
Je promets de chercher d'autres sources d'inspiration, même si m'est avis que je n'en ai pas à encore fini avec eux deux.

samedi 24 janvier 2015

13 à table, collectif






Le principe : 13 écrivains se sont prêtés au jeu pour la bonne cause. Chacun a écrit une nouvelle au profit des Restos du Cœur, pour laquelle seule la thématique était imposée : le repas. 












Mon avis : un recueil qui se picore comme on veut. Faut juste pas être superstitieux.
On peut sagement choisir de commencer par l'entrée et tout dévorer d'un coup, ou préférer l'apéro dinatoire et piocher dans ces textes un peu au hasard. Et c'est un chouette principe. 
J'ai pour ma part préféré jouer la carte de la gourmandise : j'ai gardé mes préférés pour le dessert. 

13 nouvelles, ça veut dire 13 découvertes et 13 style différents. Si on reconnait aisément le "pâte" de certains (Musso, Werber), d'autres sont des surprises. 
Par exemple, la nouvelle "Mange le dessert d'abord" de Gilles Legardinier m'a émue aux larmes. Etrange, quand on a passé un été écroulée de rire sur son "Demain j'arrête". Bonne dégustation aussi pour "Fantôme", de Musso : malgré le manque de surprise dans le choix de l'intrigue, il a piqué ma curiosité.

Ce recueil m'a permis de découvrir Agnès Ledig ou Alexandre Lapierre, qui m'ont fait passer un bon moment. En revanche, "Dissemblance" de Marc Levy est pour moi une histoire décevante, très moralisatrice, un peu lourde. Pourtant, je suis assez bon public de ses romans, en général.

Dans l'ensemble, ce recueil est très plaisant, à l'image des nouvelles d'Eric Emmanuel Schmitt et de Franck Thilliez qui plongent respectivement le lecteur dans le quotidien d'un sans abri ou au milieu d'ours affamés.
Pourtant, en refermant le recueil, une impression persiste tout de même : elles ne sont pas franchement très optimistes, ces nouvelles. Et même si ça reflète la morosité ambiante actuelle, c'est un peu dommage. 

Enfin, mon coup de coeur va à la nouvelle de Maxime Chattam, qui est tout bonnement terrifiante. J'en frémis encore. 

J'avais trouvé le principe assez sympa, et j'ai passé un agréable moment.



dimanche 18 janvier 2015

Fashion victim (Une photo, quelques mots, 26e)



Ah! C'est pas mal, ça. Merde, c'est du six mois, ça sera trop petit. 
Mes doigts font glisser un à un les cintres, priant pour tomber sur le même ensemble en neuf mois ou même un an, ça fera l'affaire. 
Une ombre passe devant mes yeux. Une dame devant la vitrine semble hésiter à entrer... trop de choix, trop de couleurs, peut-être, elle n'est pas habituée. Faut dire que la vitrine a tout d'un arc en ciel. Seulement voilà, elle a décidé de faire des cadeaux à ses petits enfants. Avant, elle donnait un peu de sous, à Noël ou aux anniversaires, dans une enveloppe. Mais elle a eu envie de changer et ne sait pas comment s'y prendre, ni si elle va trouver. 

Je la comprends. Il faut une certaine expérience de ce genre de boutiques, pour faire le bon choix. Et de l'expérience, personne n'en a autant que moi. Dix ans que mes amies, cousines, collègues ont des enfants à qui je fais des cadeaux. Combien de fois m'a-t-on demandé quel âge avait ma fille/mon fils? "La date de naissance de votre enfant, s'il vous plait? C'est pour la carte de fidélité." Je pourrais avoir trois cartes de fidélité avec dix prénoms sur chacune, si je voulais. Mais ça paraîtrait un peu dingue. Jamais je n'y entre pour moi et pourtant je les connais par cœur. Je sais exactement à quoi m'attendre. 
Pour les garçons, des ensembles t-shirt manches longues ou courtes, petit jeans à la taille élastique, et une minuscule paire de chaussettes, assortie aux rayures du t-shirt. Ou quelques salopettes, hyper pratiques, parce qu'elles se déboutonnent entre les jambes. Ca marche à tous les coups : tous les jeunes parents en sont fans.
Pour les filles, c'est plus compliqué. Beaucoup de rose et des volants, à mon grand désespoir... Je leur préfère les robes en maille ou en velours, à associer à un legging ou un collant coloré. C'est bien plus tendance. 

- "Servane, regarde ça, c'est adorable." 
Je me retourne et surprends Adrien me tendant fièrement une tenue pour Célia : une robe... rose pâle, à pois... roses, accompagnée d'un gilet... rose. Evidemment. 
Ne jamais confier la responsabilité des vêtements de bébé à un mec qui n'a pas d'enfant. Jamais. 

La consternation doit se lire sur mon visage. 
- "Tu n'aimes pas?" 
Il a l'air déçu. Il est trop sexy quand il est déçu.
- "Ben... je sais qu'elle est à croquer, mais ce n'est pas une raison pour la transformer en bonbon."
Adrien m'adresse une grimace boudeuse, et ses beaux yeux bleus brillent de défi. 
- "Alors qu'est-ce que la pro suggère?"
- Sous pull blanc, robe en maille gris perle, collants rayés gris, parme et blanc, et petite veste à capuche violet foncé", déclarai-je d'un ton triomphant qui se veut ferme et assuré. 
C'est que cela devient terriblement difficile de rester concentrée quand il me regarde comme ça...
- "Ok, t'as gagné. Je te laisserai expliquer à mon frère pourquoi son bébé de quelques mois est en passe de devenir une fashion victim. Tu sais que t'as pas la bonne taille, là?"

Je n'ai pas le temps de répliquer qu'il s'empare de l'ensemble que je tiens. Nos mains se frôlent et tout mon corps s'électrise. Bon sang, c'est pas possible d'être aussi émotive. Je baisse les yeux, pour ne rien laisser paraitre de mon trouble. 
Trop tard. Adrien s'approche encore. Sa main gauche replace derrière mon oreille une mèche de cheveux échappée de mon chignon. Je sens sa douce caresse de mon front jusqu'à mon cou. J'oublie de respirer. 
Il dépose un baiser sur ma joue et me murmure : "J'ai trouvé".
Dans sa main droite, la même tenue, en plus grand. Mais comment a-t-il trouvé? En une fraction de seconde, ses mains ont réussi à faire des miracles. Est-il aussi doué quand il prend tout son temps? 

- "Excusez-moi... Cet ensemble est très joli. Puis-je vous demander où vous l'avez trouvé?"
La dame de la vitrine s'est enfin décidée à entrer. 
Je la renseigne et elle me remercie. Elle hésite puis ajoute : 
- "Et pour un petit garçon de deux ans, vous me conseilleriez quoi?" 
Pendant qu'Adrien va régler notre achat, je lui indique plusieurs tenues, dont les salopettes, une valeur sûre. Elle semble vraiment soulagée d'avoir trouvé. 
- "Oh merci, vraiment. C'est si grand, ici, que je ne savais pas quoi choisir. On voit que vous avez l'habitude. En tous cas, votre petite a de la chance, sa maman a très bon goût". 

Et voilà, encore une. Si elle savait, elle aurait ce regard compatissant qu'ont tous ceux qui croisent une femme célibataire de plus de trente ans sans enfant. Cet air navré qui vous fait vous sentir totalement handicapée de la vie, qui vous fait comprendre qu'il serait peut-être temps de vous y mettre, hein... 
Dommage, elle était gentille, cette mamie. Je cherche une répartie cinglante, mais Adrien me devance : 
- "Ah non, vous n'y êtes pas du tout. Ce n'est pas sa fille, ni la mienne, en fait. D'ailleurs, on n'est même pas mariés mais... c'est une idée. Je préférerais qu'on commence par la conception de l'enfant mais que voulez-vous, les femmes et le shopping..."
J'ai juste envie de le tuer. Au lieu de ça, c'est moi qui meurs de honte. 

Sans me laisser le temps de répliquer, Adrien me prend par la main et m'entraîne dehors. Nous marchons un moment sans un mot, sa main toujours dans la mienne, la serrant peut-être encore plus fort. 

Arrivés à la voiture, Adrien m'ouvre la portière et brise le silence : 
-"Tu es une fille géniale, une marraine géniale. Et cette bonne femme a raison : tu feras une maman géniale."
Je prends le bleu intense de son regard en pleine face. Mes jambes se dérobent, il faut que je m'assoie. Moi qui voulais l'engueuler, je perds tous mes moyens.
- "D'ailleurs... ajoute-t-il avec ce sourire qui lui donne l'air d'un gosse, si ça peut te rendre service, je veux bien me dévouer pour te le faire, ce bébé." 
Sur cette promesse terriblement tentante, il ferme la portière, fait le tour de la voiture et prend place au volant. 
Je n'ai toujours pas recouvré mes esprits. Tout mon corps brûle de le prendre au mot. Pourtant j'ai la bouche sèche, mes mains tremblent, je me demande ce que je fais là. 
Adrien démarre, boucle sa ceinture et se tourne vers moi. Sa main vient frôler la mienne sur mes genoux.
- "Ça va, t'es sûre? On peut y aller?"
J'acquiesce en inspirant à fond. Il m'adresse un clin d'oeil et sourit :
- "On a un truc à faire, je crois."




Un billet bisounours mêlé de guimauve, pour cette 26e participation à l'atelier "Une photo, quelques mots", de Leiloona, sur Bric à Book
J'ai modifié quelque peu la fin, qui, après relecture et quelques commentaires avisés, me semblait peut-être un peu abrupte. 

lundi 12 janvier 2015

Un jour... (Une photo, quelques mots, 25e )

@Julien Ribot

Un jour, moi aussi je partirai. Comme tu l'as fait. 
Un jour, je briserai les chaînes, renverserai les barrières, escaladerai des montagnes.
Un jour, la ville où tu vis sera mienne aussi. 
Un jour, je te retrouverai. 
Un jour, je me battrai à tes côtés.

Ce matin-là, tu es partie sans bruit. Tu avais tout planifié, et je n'ai rien vu, rien deviné. 
Ce matin-là, il ne me restait que ton odeur au creux des draps, le souvenir de ton corps contre le mien, et une lettre posée sur l'oreiller. 

Tu y expliquais ton départ comme une nécessité. Tu disais que d'ici, on ne pouvait rien faire. Il te fallait une vraie tribune dans laquelle t'exprimer, informer, dénoncer, défendre tes idées... Tu rêvais de cette ville dont nous parlions tant, de sa richesse culturelle, de sa modernité, une ville dans laquelle tout est possible. "Je pourrai tout dire!", écrivais-tu. Et ce point qui (ex)clamait ton enthousiasme était pour moi comme une flèche en plein cœur.
Et moi, dans tout ça? Quelques mots maladroits, seulement (toi qui les manies si bien!), quelques mots d'excuses, même pas d'amour. Tu aurais pu mieux faire. 

La nuit tombe. Je contemple la ville, ta ville. L'écho de l'agitation nocturne murmure à mon oreille et je pense à toi. 
Ma main frôle le cadenas que j'ai accroché le soir de ton départ, symbole de la promesse que je me suis faite, que je t'ai faite : celle de te rejoindre vite, celle de mener à tes côtés l'éternel combat pour la liberté. 

Hier, tu m'as appelé. La chaleur de ta voix s'est insinuée dans tout mon corps. Tu m'as parlé longtemps de ta vie citadine, de ton travail dans ce journal, du bonheur de pouvoir t'exprimer, de débattre avec les autres, de la nécessité de publier sur tous les sujets.
Tu m'a dit "Viens, tant qu'on peut encore le faire...". Mon sang s'est glacé. D'un coup j'ai eu peur.
Je pars ce soir.


Difficile de trouver les bons mots, cette semaine. Mais je me devais d'écrire. Merci encore Leiloona pour cet atelier tellement important.

dimanche 11 janvier 2015

Toques Show

Pour la troisième année consécutive, j'ai participé à l'Académie Culinaire de la truffe et du foie gras qui se déroulait dans ma ville. 


Pas de stage de cuisine cette fois mais une soirée de démonstration culinaire par des grands chefs étoilés et/ou Meilleurs Ouvriers de France, joyeusement animée par Damien Duquesne (Chef Damien sur 750g!) en la présence de Joël Robuchon et Frédéric Anton (rien que ça!), sortes de parrains de la manifestation depuis quelques saisons déjà.



Le principe? Chaque chef a trente minutes pour présenter une recette, filmée et diffusée sur écran. 

Le public, lui, a la possibilité de répondre à des questions, et d'ainsi pouvoir gagner le droit de déguster la recette qui se déroule sous ses yeux. 
Si vous répondez juste, on vous donne une petite assiette dorée, précieux sésame pour descendre déguster. 

Comme on aime bien jouer, mes amis et moi, on s'est vite pris au jeu des questions... en se faisant évidemment remarquer. 



C'est ainsi que j'ai pu déguster non pas une, mais deux assiettes sublimes! Issus d'une démonstration de deux recettes simultanées, ces plats étaient divins. 

Jugez plutôt... 

Première assiette : Panacotta de butternut au foie gras et à la vanille, salade de pommes vertes et truffe, par Bernard Leprince et Fabrice Prochasson.



Deuxième assiette : marguerite de Saint-Jacques et truffe, émulsion de coquillages au foie gras de canard, par les mêmes.



Pas d'assiette dorée? Pas grave! Les spectateurs avaient une seconde chance, celle de déguster l'assiette de présentation, celle photographiée sous toutes les coutures, donc forcément moins chaude à la dégustation. Qu'importe, puisque l'assiette était amenée jusqu'au chanceux directement à sa place dans le public. 
J'ai donc vu passer juste sous mon nez, un dôme de foie gras, betteravas crapaudine et truffe noire réalisée par Pierre Caillet.


Je pourrais éventuellement faire un billet sur chacune de ces merveilleuses assiettes, si cela vous intéresse.

Bon, après tout ça, il était clair que dimanche matin démarrerait sans petit dèj' et par un footing... Non? Non. 
Nous voici repartis dans les rues de la ville, cette fois-ci pour déguster les spécialités réalisées par les chefs de grands restaurants d'ici. 
Au menu, donc : brouillade de truffes, tagliatelles à la truffe et au foie gras, mousse au chocolat à la truffe, choux à la crème pâtissière à la truffe, entre autres...

Les coups de coeur du jour, pour moi, furent des réalisations signées Marc Bidoyet (si ce nom vous dit quelque chose, c'est normal, c'est avec lui que j'ai effectué mon premier stage il y a deux ans... le monsieur est toujours aussi charmant, soit dit en passant... )

Voici donc les accras de magret de canard, et mayonnaise truffée 




 Et enfin les ravioles de canard et leur consommé de petits légumes. 



En tous cas, il y en a une, au moins, qui a fait une belle rencontre! 


J'en profite pour faire un clin d'oeil à Laurie, en remettant sur le devant de la scène sont rendez-vous "Sauvez votre dimanche". Moi j'ai sauvé tout le week-end!

mardi 6 janvier 2015

Bouche à Bouche, Erin Mac Carthy

Aujourd'hui, c'est mardi, et comme Stéphie le dit, le premier mardi, tout est permis. 

Mais qu'ai-je donc lu ce mois-ci? 

D'abord, j'ai donné dans le classique du Passion Intense, signé Erin Mac Carthy.

L'histoire : Laurie a rendez-vous dans un café pour rencontrer Russ Evans, un homme dont elle a fait la connaissance sur Internet. Si Russ Evans, inspecteur de police, se présente bien au rendez-vous, il s'avère que ce n'est pas celui que Laurie attendait. En effet, apparemment, un imposteur se fait passer pour Russ sur internet afin de séduire des femmes et de les escroquer. Laurie accepte donc d'aider la police à coincer l'imposteur. 







Mon avis : J'ai aimé l'entrée en matière directe et franche. Laurie avoue à Russ s'être lancée sur un site de rencontres non pas pour trouver l'amour, mais un homme avec lequel avoir une aventure. Elle pensait rencontrer le Russ Evans avec lequel elle a chatté, et elle ne sera pas déçue, puisqu'il va lui proposer ce qu'elle cherche. 
Pour aller à l'essentiel, ce roman va à l'essentiel. Après leurs premiers ébats, Laurie est déçue car elle pensait que ce serait plus "fort". Russ s'est en effet freiné pour ne pas la brusquer... Qu'à cela ne tienne, ils remettent le couvert de manière un peu plus brutale (mais pas trop quand même!).
Laurie et Russ vont continuer à se voir pour les besoins... de l'enquête, bien sûr! Tant que l'imposteur n'est pas sous les verrous, Russ va se faire un devoir de protéger Laurie. Et si on en croit les réactions de la jeune femme, il fait ça bien... et souvent.
Mais là, ça devient vite agaçant. Laurie est sourde, et ça fait forcément d'elle une victime, une fille incapable de se défendre, qu'il faut surprotéger à tout prix. Moi j'appelle ça de la possessivité maladive, mais bon, chacun son truc... 
Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai lu une phrase signalant qu'un personnage ne prenait pas la peine de répondre à Laurie car, selon sa position (sans mauvais jeu de mots, promis) face au personnage, elle ne pouvait pas lire sur ses lèvres, donc cela ne servait à rien. Oui, c'est bon, elle est sourde, on a compris. 
Evidemment, Russ a un passé lourd à gérer, des parents morts et un petit frère ado dont il doit s'occuper. Laurie s'entend très bien avec le frère de Russ, qui ne la prend pas pour une débile, lui. 
En revanche, j'ai parfois eu envie de balancer ma liseuse contre le mur tellement le coéquipîer de Russ est naze. Pas sympathique et terriblement misogyne. 
Quant à l'enquête dont tout le monde se fiche, je dois dire que j'ai été agréablement surprise par l'identité de l'imposteur. C'est un rebondissement inattendu mais bien fichu. 

En résumé, un Passion Intense qui a le mérite de tenir ses promesses de scènes torrides, et dont l'histoire est un poil (oup's!) moins conne que les autres.

Ensuite, j'ai lu un court roman paru chez HQN collection Azur : Un ignoble marché, de Margaret Mayo (déjà, ne pas rire de son nom fut une épreuve!). 



L'histoire : Simone Maxmell est l'héritière d'une compagnie de locations de bateaux, mais l'affaire familiale est aux bords de la faillite. Alors qu'elle est au restaurant pour tenter de négocier avec de potentiels investisseurs, elle croise Cade Dupont, son ex fiancé pas revu depuis des années. Souhaitant investir sa nouvelle fortune, il propose à Simone un marché : il remet son affaire sur les rails si elle accepte de devenir sa maîtresse. 







Mon avis : C'est quand je lis des trucs pareils que j'ai encore plus hâte d'être fin janvier et février pour que d'autres trucs sans le moindre doute plus intéressants paraissent chez HQN... 
Simone, vous vous en doutez sinon il n'y a pas d'histoire, accepte le marché de Cade, mais évidemment par pur devoir envers sa famille et l'entreprise de sa mère... Pas du tout parce qu'elle rêve de s'envoyer encore en l'air avec l'homme qui lui a appris tout ce qu'elle sait dans le domaine du sexe, non, pas du tout. Elle le répète assez dans le roman, que c'est pour l'entreprise.
C'est ainsi que Simone va passer de l'extase sans le moindre remords à la culpabilité voire la honte la plus extrême de ce qu'elle est capable de faire. Sans parler de ses colères inexpliquées lorsqu'elle se méprend sur les intentions de Cade. Ben dis donc, toutes ces émotions, ça fatigue, non? 
Le roman joue au yoyo avec l'état d'âme de Simone et les nerfs du lecteur. Si.  
Pour finir, Cade, qui voulait juste se venger de Simone, rapport à un truc vieux d'il y a cinq ans, comprend qu'il l'aime encore. 
Pour la fin, je vous le donne en mille... (de toute façon, vous ne perdez rien, donc je peux spoiler tant que je veux) : Simone apprend qu'elle est enceinte, hésite à le dire à Cade, mais elle le lui dit quand même et il la demande en mariage. Voilà. Incroyable, hein? 

Il y a un autre court roman à la suite de celui-là. J'hésite. Faut dire que j'ai été bien calmée, là... 

Bon allez, sur ce, vivement mardi 3 Février que je puisse vous présenter la suite!

dimanche 4 janvier 2015

Improvisation (Une photo, quelques mots, 24)

@ Julien Ribot

Le train s'immobilise brusquement, secouant les gens déjà debout dans l'allée centrale. 
Un œil par la fenêtre me fait craindre le pire : le quai est bondé. Nouvelle épreuve après celle du trajet.
Cinq heures passées à tenter de me concentrer sur ma respiration plutôt que sur mon livre, pour ne pas ressentir cette nausée caractéristique du mal des transports... Plus une seule place disponible dans le sens de la marche, ça m'apprendra à réserver mon billet à la dernière minute. Comment font tous ces gens qui plaquent tout, d'un coup, mettent quelques effets dans une valise et s'en vont au gré de leurs envies? 
Moi il faut que je prévoie. C'est plus fort que moi. Le train dans le sens de la marche, les mercredi zumba et les rendez-vous pris à l'avance, les repas de toute la semaine, la liste de courses en conséquence... des listes pour tout d'ailleurs. Faut croire que ça me rassure.
La voix de la "dame de la SNCF", Simone - je ne sais pas pourquoi je me souviens avoir entendu dans un reportage qu'elle s'appelait Simone, alors... - la voix de Simone, donc, n'avait pas encore annoncé notre prochaine arrivée que j'avais déjà rangé soigneusement mes affaires. C'est pour dire...

C'est pas faute d'avoir eu le temps de le prendre, ce billet. Fêter le premier Noël de Célia, ma filleule, ses parents m'en parlent depuis des mois. Myriam m'a tannée à coups d'au moins trois sms par jour, et Paul a posté sur Facebook une photo de la miss en mère Noël. Elle était trop craquante... "comme son parrain", s'est permis d'ajouter Adrien en commentaire... ce qui n'est pas tout à fait faux... 

STOP ! C'est pour Célia que je suis venue, pas pour lui! Lui que je n'ai pas revu depuis cette foutue soirée d'Halloween, dans son accoutrement ridicule. Mais qu'est-ce qui lui a pris, aussi, de se déguiser ainsi? Les gens ont ri en le voyant... Je n'aurais jamais dû l'embarquer dans cette soirée débile, organisée par mon ex coloc' totalement perchée. Je me suis laissée convaincre, pensant que ce serait drôle, original, un peu fun... 
Oui mais voilà, fun, ce n'est pas moi. 
J'ai eu beau me trouver ultra sexy dans ma robe, Adrien semblait vexé, distant et a quitté la soirée au bout d'une heure. Quel désastre... Comment foutre en l'air des mois de progrès dans cette jolie relation! Tout avait si bien commencé : le baptême de la loose à cause de nos fous-rires idiots et cette soirée chez Myriam et Paul, un soir où je gardais Léa. Je me demande encore comment j'ai fait pour accepter qu'il vienne, comme ça, spontanément. D'habitude, c'est le genre de soirée qui me demande des jours voire des semaines de préparation psychologique. Et pourtant, tout m'avait paru si simple. Et ça l'avait vraiment été.

Je m'extirpe lentement du fauteuil, il faut que je me ressaisisse. Si ça se trouve, il ne sera même pas là... Non, là, ma vieille, tu rêves. Il en est gaga autant que moi, de sa filleule.
Mon sac à main sur l'épaule, ma valise dans une main, le sac de cadeaux pour Célia et ses parents (et Adrien...) dans l'autre, je tente une sortie sur le quai. Mes talons et ma jupe serrée n'aident pas. Là encore, j'ai été prise de cours. Impossible de repasser me changer après le boulot, au risque de rater le train. Je prévois toujours une tenue cool pour les longs trajets. Entre le chauffage quasi inexistant et le manque d'espace, je trouve mon confort comme je peux. 
Mon téléphone vibre dans ma poche, sûrement un sms de Myriam pour me dire qu'ils sont à la bourre pour me récupérer.

Mon équilibre précaire enfin retrouvé, je progresse vers l'escalier, au milieu des voyageurs. Je redresse la tête et fixe le quai d'en face, vide, comme mon objectif à atteindre après ce parcours du combattant. 
Et soudain je le vois. 
Il est là. Adrien est là. 
Est-il vraiment seul ou ne vois-je que lui?
"Servane, appelle-t-il, ne bouge pas, je viens t'aider." 

Bouger, quelle drôle d'idée... Je suis pétrifiée. Merde, merde, merde, je n'avais pas prévu, ça, moi. 



24e participation à l'atelier de Leil, Une photo, quelques mots. 
Promis, à la prochaine occaz', j'essaie de faire en sorte qu'il se passe des choses entre eux!

vendredi 2 janvier 2015

Moi après mois, my December

Une vautre en pleine salle des profs / Un hommage en bleu à travers la France / Aimer plus que tout ses copinNETtes / Quand les TL s'essaient à la rayographie à la manière de Man Ray / Une discussion avec les mêmes, sur l'esthétique du nu dans les Mains Libres, et digression sur le calendrier des dieux du stade... / Un repas de filles terrible / Des restaus qui s'enchaînent, de découverte en découverte / De jolies pépites lues, mais à peine le temps de chroniquer / Quand prendre rendez-vous chez l'ophtalmo prend des allures de parcours du combattant / Une french manucure trop belle!!! / Tendresse, harmonie, passion... programme de 2015? / S'agacer sur Pronote qui limite le nombre de caractères / C'est beau une ville, la nuit / Une déco de fêtes / Un sapin tout de blanc vêtu / Une journée de shopping et un gros cadeau pour moi / Passer pour la Mère Noël / Rater sa sortie d'autoroute et faire 50kms de plus... blonde forever / De vieux dvd en fond sonore en pliant ses paquets / Des réunions parents profs à la pelle / Peu de sport, grrr / Prévoir de s'absenter deux heures et finalement être bloquée pour la journée / Galère de voiture... / Conduire un tank d'une autre époque et se faire des muscles d'acier / Des vacances bien méritées... élèves fatigués, profs aussi / Envoyer tout plein de pensées et de bises virtuelles vers Bruxelles / Mojito contre Verveine... duel au sommet / Un Noël en famille chez moi / Des petits pas hésitants dans ma cuisine et mon salon / Premiers flocons timides et éphémères / Un apéro de blondes sympatoche / Quoi? Il y a une scène censurée dans Dirty Dancing? / Plusieurs thés entre amies / Une aprem avec un petit champignon tout mimi et sa maman / Les boulets des cadeaux trop petits ou offerts en double, c'est nous! / Ciel bleu azur, grand ciel bleu et froid mordant, tout ce que j'aime... mais qu'est-ce que ça caille! / Un puzzle à six mains... d'adultes, les mains... "à partir de trois ans", c'est écrit sur la boite du puzzle / Un réveillon et un début d'année avec le plus beau bébé du monde / 


Un petit bilan de 2014? 

https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwUaVPouRQldxYyjGWOkRshSWQ-Ih9gWdgV3PZ80SS_LtsuNQMfeyhx229MsY6RM2pTB5HAftDPGla9vqc0AVURtSsdgGP4SW4yftXAjDL-b-N1xwr6usjVJPsRSP2FXnzPUZmsuxHin_D/s1600/20140102_173918.jpgJanvier : DVD, patinoire, chocolat chaud = la fin des vacances avec Simon / quand les élèves passent à la radio / Mois des gamelles, des mains et des genoux en vrac / Nettoyage d'hiver dans le jardin

Février : Mes premières participations à l'atelier de Leil / Enfermée dans un appart' / Tourner dans le film des TL / Perdre dix ans de cours en explosant sa clé USB / Des soirées filles et des fou-rires / Une expo étonnante


Mars : 500e billet de blog ici / Des copies de bac blanc, beurk / Les rires les plus beaux du monde, mon neveu a huit mois / Carnaval au lycée : un défilé en rose, un flash mob et des vidéos dossiers / Un spectacle de théâtre qui prend forme / Une inspection qui me fait passer des nuits blanches



Avril : Défi lecture et journée avec les 2nde dans une librairie /Quand le technicien SFR te parle de Molière et de Victor Hugo / "Et elle est où la cuillère?" / Premier essai de liseuse / Retrouver un exemplaire du "Cri du panda", petit délire iufmesque 

Mai : Résidence de 4 jours au centre culture / Un spectacle grandiose, des émotions plus que fortes / Un anniversaire un peu épuisée / Se faire flasher par un radar fixe / Finale régionale de Course en cours / Victoire et sélection pour la finale nationale / Les beaux jours, c'est cool




Juin : Des copies sur ordi, tout un concept / Une finale nationale de Course en cours sous tension / Une 3e place amplement méritée / Des loulous heureux et leurs profs aussi / Ah bon, y'a une coup du monde? / Le bac et ses perles 

Juillet / Aout : des grasses mat' réparatrices / Mon kinou a un an, déjà! / Profiter du soleil, de la chaise longue, ah non pardon... c'est presque l'hiver / Une histoire de canapé dont j'entends encore parler / Un petit café avec ses BTS / Profiter de ma filleule / Une semaine à occuper Simon / Une semaine de vacances à la plage / Des cocktails et des restaus / Des travaux dans la maison / La visite de 3 jours d'une amie chère / Game of Thrones, saison 3, épisode 9 : OMG!




https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwi9DLrvvrng4Xuczk-yuXThDBPoZUJRxZZQkpa00i9gMr-6OpBpN7iTxpGwNjRjOutHV_5ez5KfkqY35LSNibJP_vq6WGXdBnL2TxfRoNuXAalCEym_yL4MtHL0sCfEM2jQ0qy-WEWN7h/s1600/10670123_10204416997607079_8641970463701460958_n.jpgSeptembre : une expédition parisienne plein de souvenirs / Moi addict' au sport? / Des envies et des peurs aussi / Des fins de journée au soleil, enfin! / Un match de rugby en bonne compagnie / Se sentir un peu VIP et crâner après / Oser parler de soir dans un billet de blog et en être fière / Se découvrir des enfants adoptifs





Octobre : Une nouvelle coupe de cheveux / Une semaine parisienne / Une soirée fantôme où les mojitos disparaissent tout seuls / Un super baptême / Les douces fins de journée d'Octobre / Découverte d'un super restau / Reprise de l'atelier théâtre / Un film coup de poing / Balades en forêt et premiers cèpes 

Novembre : Blog du festival, entre journées bien remplies et soirées VIP / Impressionner ses BTS avec son niveau à Candy Crush / Les cinq ans de ma filleule / Un lundi matin à la poste, en plein cambriolage / 12h57 et tout s'arrête / Pleurer une amie et se souvenir d'elle / 



Petite rétrospective sur une idée de Moka sur son blog Au milieu des livres.