dimanche 31 mai 2015

Sauvez votre dimanche # 17

Un dimanche plein de petites choses qui le sauvent : 

1. Une manucure d'une couleur d'enfer.


La commande que j'ai passée dernièrement en promet encore de belles.



2. Faire écouter Ace of Base et Corona à son neveu de presque dix ans, et l'entendre dire, alors qu'il tripatouille votre ancien walkman, qu'il trouve que "ça ne bouge pas beaucoup". Trop drôle. 

3. Faire un trajet en voiture en chantant des vieux trucs à tue-tête, notamment ça, frais, léger, parfait. 

 

Sauver son dimanche, c'est une idée de Laurie!

lundi 25 mai 2015

C'est la fête (Une photo, quelques mots, #39e)



 @Marion Pluss

- "Mesdames et messieurs, les enfants, approchez, approchez... venez assister au grand spectacle Magic Star, avec le plus grand prestidigitateur de tous les temps!"
L'animateur gominé engagé pour l'occaz' braille dans son micro à s'en faire péter les poumons.

Moi je distribue des ballons.
J'essaie d'être convaincant. Il le faut. Sinon je suis viré. 
Pas que je tienne à mon job, non. Mais faut bien bouffer. Alors... 

Je me force à sourire, en grand. Je sens le maquillage craqueler sur ma peau perlée de sueur. C'est que ça cogne, aujourd'hui. 
Les manèges ne désemplissent pas. J'entends derrière moi le cri des ados qui sont montés, téméraires, dans les nacelles de la Torpille. Ils n'ont plus froid aux yeux, les mômes, de nos jours. 
Il leur faut bien plus qu'un clown pour les distraire. 
Avant, j'étais l'attraction de la journée. Je me coltinais des bisous plein de morve, des mains qui s'agrippent à mes culottes, des petits pieds qui écrasent mes grandes savates... mais j'm'en foutais.
Aujourd'hui, il leur faut plus qu'un clown pour les distraire. 

J'avise une gamine, que son père a lâché pour s'occuper du grand frère, plus inspiré par le tir à la carabine que par la pêche aux canards. Je continue mes sourires et mes pitreries, tout en surveillant la petite du coin de l'oeil. On ne sait jamais. Avec tout ce qu'on entend à la radio et le nombre de pervers qui se baladent en liberté, faudrait pas qu'il lui arrive malheur. 

Une petite tape sur l'épaule, "toc, toc". 
Elle se retourne. 
Je lui tends un ballon, assorti d'un de mes plus grands sourires. 
Elle me regarde un instant, sans réaction. 

Puis elle hurle. 
Un cri strident, bientôt accompagné de grosses larmes sur ses joues. 

Et voilà, encore une!!
Bordel, qu'est-ce qui va pas, chez moi? 
D'accord, j'suis imposant, comme mec, un peu gras aussi... dixit mon patron. 
Mais quoi, ils voient pas que je suis gentil? 
Je ne ferais pas de mal à une mouche. Personne ne le voit.
Je me fais l'effet d'être Grippe Sou, le clown des romans de Stephen King. Le détraqué qui fout la pétoche même aux gosses devenus adultes. Pas vraiment aguicheur, comme concept.

En moins de deux, le père a pris sa fille dans ses bras et m'insulte copieusement. 
J'aimerais lui répondre que je viens sûrement d'éviter à sa fille de se faire enlever par un violeur, mais j'peux pas. J'ai pas le droit, c'est écrit dans mon contrat. 
Lui, à coup sûr il croit que c'est moi, le violeur. 

Je recule prudemment, les mains devant moi, en signe d'apaisement, avant de m'éloigner pour de bon. 

Putain, cette journée, c'est vraiment la fête. 



39e participation à l'atelier de Leiloona, sur Bric à Book. 

dimanche 24 mai 2015

Tarte aux deux agrumes

Il est des jours où je suis prise d'une grosse envie de pâtisserie. 
Pas vous? 

Il me restait des jaunes d’œufs après avoir réalisée une Pavlova dont la recette m'a été confiée par ma copine Dan.

J'ai donc décidé de faire une belle tarte au citron et à l'orange. L'avantage de mélanger les deux, c'est qu'on obtient une crème beaucoup moins acide qu'avec du citron seul.



Pour la pâte, on ne va pas se mentir, j'ai acheté une pâte sablée, que j'ai cuite à blanc (un peu trop, d'ailleurs, quand on voit les bords, ahem...), pendant 15 à 20 minutes à four moyen.

Pour la crème d'agrumes : 
  • Zestez un citron, pressez-le et ajoutez encore le jus d'un demi-citron. Idem pour les oranges. 
  • Faites chauffer dans une casserole à feu doux. 
  • Dans un saladier, versez les jaunes de 4 œufs et deux œufs entiers, mélangez avec 100g de sucre et fouettez pour blanchir. 
  • Quand le jus de citron/orange est chaud (pas d'ébullition),versez-en la moitié dans le mélange oeufs-sucre et fouettez énergiquement. 
  • Puis reversez le tout dans la casserole et faites cuire à feu un peu plus vif mais pas fort, en fouettant toujours. 
  • Quand la crème est prise, ajoutez 100g de beurre. 
  • Préparez un plat assez large, recouvert de film alimentaire. Versez la crème d'agrumes dans le plat, et ramenez les bords du film sur la crème pour la recouvrir. Laissez refroidir au réfrigérateur, environ 30min.
  • Versez la crème sur le fond de tarte. Vous pouvez déguster sans attendre.
Une meringue peut accompagner cette tarte. Moi je n'avais plus de blancs d'oeufs!! Snif! 

Si c'était à refaire :
- je ferais moins cuire la pâte
- je doublerais les doses d'ingrédients, afin d'avoir une tarte plus "remplie"
- je réaliserais quelques petits meringues bien fermes, pour décorer la tarte. 

lundi 18 mai 2015

Je voudrais voler (Une photo, quelques mots #38e)




@ Sabine 

Je voudrais voler. 
Ne plus toucher terre. 
Délivrer mes pieds meurtris par ces sandales 
Alléger mon corps de l'apesanteur.

Je voudrais voler.
Le vent serait mon allié.
Explorer des contrées lointaines. 
Offrir mon visage au soleil.

Je voudrais voler.
Fermer les yeux.
En équilibre, fragile, sur un pied.
Ouvrir grand les bras pour rejoindre les cieux.

Je voudrais voler. 
Décoller. 
Pour oublier que la terre a tremblé. 




Blog au ralenti, mais comment résister à la sublime image de Sabine? 
38e participation à l'atelier de Leiloona, sur Bric à Book, avec la désagréable impression de ne plus trop trouver l'inspiration sur les photos, ou d'écrire tout le temps la même chose. 
Moins de temps aussi pour peaufiner les textes. 
Vivement la semaine prochaine, que je me ressaisisse!

dimanche 10 mai 2015

Sauvez votre dimanche avec une pavlova!

Un petit moment déjà que je n'avais pas sauvé mon dimanche! 

D'abord, un grasse mat'... mais la bonne grasse mat', de celles qui font que vous émergez en vous demandant quelle heure il est, et genre il est 11h. 

Ensuite un petit goûter sur la terrasse, avec une recette tip-top : une pavlova aux fraises. 
La preuve en image : 


C'est ma copine Dan qui m'a fait découvrir ce dessert, et depuis, mes copiNETtes et moi, on est toutes fans. 

Rien de plus simple à réaliser que cette recette. Vous la voulez?

Puis ce fut séance correction de copies, passage un peu obligé, mais avec les mangeurs de pavlova, c'était beaucoup plus sympa. 

Ce soir, il y a le nouveau single d'un chanteur que j'aime beaucoup (chanteur pour midinettes mais j'assume totalement!) téléchargé sur mon ordi. 

 
Voilà comment j'ai sauvé mon dimanche, sur une idée de la jolie Laurie

mardi 5 mai 2015

Fantasmes et miroirs, collectif

Reprise après quelques mois d'absence, des Mille et une frasques concoctées par Stéphie

Et pas n'importe lesquelles, car ce mois-ci j'ai lu le recueil dans lequel la miss publie sa première nouvelle. 
Les Editions du 38 ont lancé plusieurs appels à textes, afin de publier plusieurs recueils, chacun sur un thème imposé.

J'ai en plus la chance de partager cette lecture avec Noukette, Leiloona, Cultur'elle, Laurie et Anne-Véronique.





L'histoire : Dans "Fantasmes et miroirs", six auteurs se sont prêtés à l'exercice d'écrire sur le thème imposé du "miroir". Des nouvelles érotiques aux styles complètement différents.

Mon avis :
Un point d'abord sur le recueil, que j'ai trouvé globalement assez bon mais inégal. 
Si les nouvelles de Fleur Deschamps, Jerk, Miss Kat et de Stéphie (évidemment!!) m'ont vraiment séduite, j'ai été un brin déçue par les autres. C'est surtout la composition du recueil qui me semble inégale, car, avec ce thème imposé, les points de vue adoptés se rejoignent parfois trop, créant un effet de répétition assez frustrant. Même chose pour l'utilisation de la 1ere personne, trop présente à mon goût, et surtout avec plus ou moins de réussite. 






La première nouvelle, signée Fleur Deschamps, plonge le lecteur dans l'intimité du personnage féminin, sobrement nommée Elle. J'ai apprécié la sensualité du style et la touche d'originalité concernant les personnages. Elle est délicieusement narcissique et aime contempler ses formes dans le miroir ; son amant est confiseur. Quoi de plus gourmand pour une nouvelle érotique? La progression de l'histoire réserve elle aussi une bonne surprise.
La gémellité abordée dans "Si semblables", de ChocolatCannelle  m'a un tantinet déstabilisée. Bon, d'accord, c'est un avis totalement subjectif et orienté par le fait que moi-même, j'ai une soeur jumelle, et que ce n'est pas le genre de jeux auxquels j'aimerais m'adonner avec elle!! Excuse bidon, je sais bien. Cela dit, l'idée est originale et l'éducation sexuelle des deux soeurs est rondement bien menée! ChocolatCannelle a une plume très élégante et délicate. Je la relirai sur une autre thématique avec plaisir.
Après deux bonnes surprises, "Narcissa, folle de son corps" m'est tombé des mains. Pas du tout séduite par le titre, je me demandais à quoi m'attendre. Et le fait est que je suis passée totalement à côté du récit de l'enfance, des premiers émois et des expériences de la protagoniste adulte : le "savon" à la barbe à papa, l'émission de téléréalité et l'expérience finale m'ont fait lever au ciel. J'ai eu du mal à aller au bout de cette histoire. Et c'est dommage. 

En revanche, carton plein pour "Derrière le miroir", de Jerk! Quel style! Il fallait oser le démarrage façon conte de fée. J'aime l'idée de faire du miroir le personnage principal, traversant les époques. Le narrateur est donc placé en position de spectateur, de voyeur, et pour le coup, le lecteur aussi. J'ai adoré ça. Quelle délicatesse et quelle élégance dans la description, juste ce qu'il faut pour émoustiller la lectrice que je suis. 
Fin de partie avec la nouvelle de Miss Kat, "Nina, une fille bien". Et quelle chute originale, vraiment. J'ai aimé la rudesse et la brutalité des évènements et de la description de la scène de sexe. J'ai aimé l'anti-héroïsme revendiqué par cette Nina, et le revirement final, si brutal. J'ai vraiment hâte de relire cette auteure. 

J'ai, comme on dit, gardé le meilleur pour la fin. 
"Vendredi, 14h", c'est donc le titre de la nouvelle de Stéphie. Joli rendez-vous, c'est le cas de le dire. J'ai aimé le mystère entourant ce titre et les premières lignes de la nouvelle. J'aime l'idée de la femme libérée et de l'homme complexé, schéma qui prend à rebours celui de la plupart des nouvelles du genre. J'aime l'idée de la femme qui mène. Stéphie décrit le sexe de manière simple et efficace. Des mots crus, sans fioriture, mais pas vulgaires pour autant, car totalement assumés. J'aime le flashback qui donne du sens et du corps (si je peux dire) aux personnages et au titre de la nouvelle. 
Le thème imposé est parfaitement intégré, puisque le miroir, présent dès le début, est partie prenante de la scène érotique présentée.
Stéphie a dit un jour avoir beaucoup de mal, en tant que lectrice, avec les narrations à la première personne et au présent. Eh bien on peut dire, qu'elle, elle y excelle! Le tout est rondement bien mené, le style est plaisant et on sent bien qu'elle en a pris, du plaisir, avec ce premier écrit.
Enfin, je savais déjà que la miss avait l'art de la chute, mais celle-ci est particulièrement réussie et ré-jouissante.
En éteignant ma liseuse, je n'ai qu'un mot à dire à ma copine Stéphie : bravo! Ou alors peut-être un autre : encore! 
Tu peux être fière de toi, ma belle, c'est une vraie réussite que cette première publication. J'ai hâte de te relire à nouveau et te souhaite encore de belles aventures littéraires. A commencer par notre semaine en Juillet, et cette fois, c'est moi qui suis fière de partager ça avec toi. 

lundi 4 mai 2015

Le magicien (Une photo, quelques mots # 37e)


@Julien Ribot

- Tu fermes bien les yeux?
Cinq petits mots magiques qui signifiaient pour moi le début du spectacle. 
J'obéissais, à la fois terrifiée à l'idée de ce que mes yeux subiraient si je les ouvrais et dévorée par la curiosité du mystère qui s'exécutait et dont je ne percevais que le grésillement intermittent. 
Postée sur l'une des marches de l'escalier, le menton calé contre le barreau central de la rampe, j'observais, fascinée : mon père à l’œuvre dans son antre, son établi aménagé dans le sous-sol. 
J'aimais tout. Sa concentration, son ardeur à l'ouvrage, les gerbes d'étincelles et l'odeur âcre du métal soudé, celle de la poussière du béton, aussi. 
Quelle fierté quand je pouvais l'aider! Je lui faisais passer ses outils. D'abord la lime plate, pour polir la soudure, puis la ronde, pour que plus aucune aspérité ne permette de distinguer au toucher l'endroit où le point de soudure avait été appliqué. Minutieux dans l'exécution, perfectionniste dans les finitions, tel était celui que je voyais travailler. Mon doigt venait de temps en temps glisser sur la ferraille encore tiède, comme pour vérifier que tout était bien lisse.
Nous étions alors si absorbés que nous n'entendions plus rien, pas même la radio branchée en permanence, et dont l'enceinte (bien planquée dans le plus gros juniperus du jardin), crachait de vieux tubes ou les infos locales. Il fallait bien le troisième "à table!" de ma mère, pour que l'un de nous deux se fende d'un "on arrive" plus ou moins mensonger.

Tout m'est revenu à l'esprit en ouvrant la porte du garage. J'ai la clé. Mes parents se sont absentés, la voiture n'est pas là. Rien n'a bougé et pourtant je devine, en identifiant les outils posés sur l'établi, qu'il a de nouveau un projet en cours
Aujourd'hui encore je me souviens de tout. Même de la rédaction que j'avais écrite au collège pour évoquer mon père et son univers. Des bribes de phrases rédigées traversent ma mémoire. Mais la note obtenue, elle, je l'ai oubliée.


37e participation à l'atelier de Leiloona, après quinze jours d'absence. J'ai vraiment hâte de lire les autres textes sur cette photo que je trouve sublime.

dimanche 3 mai 2015

Moi après mois, My April



Commencer le mois par un concert sensationnel / Grand Corps Malade ou celui qui peut réunir (et faire danser) toutes les générations lors d'une même soirée / Une jolie découverte en 1ere partie, entre Renaud et Cabrel / Première chasse aux oeufs dans mon jardin / Samuel qui s'en fout comme de sa première couche / Un drôle de chocolat ravi de me rencontrer (et ce fut réciproque) / Le retour de Broadchurch... ET de Game of Thrones : what else? / Un spectacle qui se prépare / La pression qui monte et quelques tensions vite dissipées / Une semaine de soleil et de chaleur, enfin on y est : spring is coming / Moins de billets ici, parce que moins de temps aussi / Un week-end entier au lycée / Trois profs seuls avec 31 gosses motivés / Se découvrir allergique à certaines fleurs ou comment ruiner les efforts de deux élèves qui cueillent des pissenlits pour toi / Se couper du monde pendant quatre jours / Voir les mômes s'approprier la scène, s'y sentir comme à la maison ou découvrir timidement les lieux / Une séance de relaxation qui vire au fou-rire général / "Vous voyez... des choses" / Le filage technique ou la journée la plus frustrante qui soit / Deux représentations devant 400 personnes / Beaucoup d'émotions et une page qui se tourne, sans regrets / "Madame, vous m'avez un bisou" / L'overdose de chocolat nuit gravement à votre fessier / Un retour un peu rude à la réalité des cours / Des vacances bien méritées / Un déménagement prometteur / Une journée entière avec mon adorable bébé d'amour : un gamin plus facile à garder, ça n'existe pas / Des sourires, des bisous et une sieste un peu courte au goût de tatie / Attaquer une côte avec la poussette et cracher ses poumons pour arriver en haut / En déduire qu'il est vital de reprendre le sport / La disparition inquiétante et mystérieuse d'un vernis à ongles... aperçu pour la dernière fois le 23 Avril et pas revu depuis / Un décompte peu réjouissant / Un week-end à dix en mode camping mais tellement drôle / Un i-phone qui souffre / Testé pour vous : que faire avec une antenne de voiture? Hem... / Fous-rires nocturnes autour d'un matelas gonflable ou au téléphone / Celle qui croit que sa copine s'est faite trucider par son rencard d'un soir et qu'il envoie des sms à sa place / Programmer une désintox urgente des séries policières / S'offrir deux paires de boucles d'oreilles, comme ça, juste parce qu'on n'arrive pas à choisir / Et sinon, ben... il pleut, il caille comme en Novembre / Un trajet sncfesque à rebondissements... oup's pardon, pléonasme / Une journée avec mon Amie de moi, ça n'a pas de prix / Un bien beau café qui fait le bonheur des enfants et des parents / Trop fière d'elle / Eviter de justesse la cata entre un téléphone et un lavabo plein d'eau... blonde forever / Les grands-parents et les médecins, toute une histoire / Lire un tas de bouquins, mais ne pas avoir le temps ou l'envie de les chroniquer / Quand rendez-vous coiffeur rime (peut-être) avec PV de stationnement... affaire à suivre / Se précipiter pour lire la nouvelle d'une amie / Apprécier la lecture et être fière d'elle / Un second déménagement en quinze jours : équipe rodée et efficace / Portes et tiroirs de buffet qui donnent du fil à retordre / Quand les voisins achètent une batterie... / Chercher sa motivation pour retourner à la salle de sport / Constater une nouvelle fois ses pouvoirs en matière de commerce / Calculer le nombre de jours travaillés en mai, hésiter entre sauter de joie et paniquer pour les programmes à boucler / Penser déjà à l'été et réserver une location / Programmer son mois de Juillet qui s'annonce riche et chargé. 


C'était mon Moi après mois, sur une idée de Moka