dimanche 31 juillet 2016

Sauvez votre dimanche, # 35

Comment passer le dernier dimanche de Juillet, qui était tout gris, en plus? 
Heureusement, grâce à Laurie, on peut le sauver de bien des façons!

D'abord, par une séance de bricolage/peinture, pour relooker une vieille étagère. 

Avant : 

Pendant : 


Après, ben... il faudra attendre un peu. Je vous montrerai le résultat, en attendant, voici la couleur choisie. 


Ensuite, par le rattrapage d'épisodes de série. 
Ce fut les épisodes 7, 8 et 9 de la saison 2 de Velvet, série espagnole sur la mode dans les années 50. Une BO fantastique, un casting sympa, et des rebondissements à chaque épisode. 


Mais si Laurie le permet, je vais aussi sauver mon lundi! 
  • Grasse mat' 
  • Aprem coiffeur
  • Soirée théâtre, avec "Et pendant ce temps, Simone veille".

mercredi 20 juillet 2016

Un foyer, Julie Lamiré




L'histoire : Sarah, la quarantaine, entreprend une reconversion professionnelle et, tout juste promue éducatrice, débute son premier boulot dans un foyer où des jeunes sont placés pour diverses raisons : mômes sans papiers ou placés ici à cause de familles "à problèmes", comme on dit, Sarah va être confrontée à toutes les situations qui constituent la vie dans ce genre d'établissements. 










Mon avis : Autant le dire tout de suite, ce roman a été un coup de cœur, de ceux qu'on oublie pas, et dont quelques phrases garderont une place spéciale dans ma tête. 

Le roman s'ouvre sur Sarah, qui découvre le foyer dans lequel elle va travailler. C'est nouveau pour elle. Elle y fait la connaissance de ses collègues, et surtout des jeunes qu'elle va devoir suivre. 
Il y a Fatoumata, Nordine, et "celui qui n'écrit pas"... 
Il y a Kévin, Rayan et Ibrahima.
Un bon point déjà pour la structure de ce roman : les chapitres s'enchaînent en alternant les points de vue. On se concentre soit sur l'un des enfants, soit sur un ou plusieurs éducateurs. Ce roman, c'est le récit de vie de ces enfants paumés, mais aussi celui de ceux qui les accompagnent, et l'équilibre narratif du roman le montre bien. Les bouleversantes lettres d'Ibrahima à sa mère décédée donnent à ce roman une intensité qui serre les tripes.
Une des forces de ce roman, c'est son réalisme et sa pudeur. Les éduc ne sont pas montrés en super héros volant au secours des jeunes. On vit leur quotidien, les gardes et les rapports sur le cahier de suivi, les efforts qu'ils font pour améliorer le quotidien, et malheureusement aussi leur impuissance face à certaines situations, quand la direction n'aide pas ou que la justice s'en mêle. On suit également un peu de leur histoire personnelle, mais la pudeur de l'auteur fait que ça n'envahit pas le roman et ne trahit pas son propos. On en sait juste assez pour les comprendre. Ce foyer, c'est aussi leur refuge...

Mais surtout, il y a les jeunes. Tant de destinées qui, si la vie était bien faite, n'auraient jamais dû se croiser. 
Rayan, c'est l'ado rebelle, qui a perdu pied après le décès de son père, et dont la mère a lâché prise, préférant le placer pour qu'il soit mieux encadré. Il en ressent une méfiance et une résistance envers l'adulte, qui lui cause bien des ennuis. 
Ibrahima, c'est le courageux, l'étranger qui a bravé l'exil, les bateaux de clandestins, le travail illégal, et qui retrouve un peu de paix au foyer, avant que la vie ne l'atteigne encore. 
Kévin, c'est le plus jeune, le plus fragile. Placé là à cause de parents alcooliques, Kévin porte en lui une culpabilité terrifiante. Les petits mots qu'il écrit à sa mère en sont l'expression. 
Ces jeunes vont apprendre à vivre ensemble, malgré leur méfiance, leurs différences. Les cultures, les religions, les personnalités se mélangent, non sans heurts parfois, parce que ces jeunes ont tellement morflé qu'il ne peut en être autrement. Ce sont des enfants "difficiles", puisque c'est comme cela que l'on dit. 
Et c'est là la plus grande qualité de ce roman, à mon sens : il montre l'envers du décor, ce qui fait que ces enfants sont "difficiles", justement. Tout ce que la vie leur a mis dans les dents, combien ils ont morflé... Ce roman bouscule les préjugés et met fait la lumière sur des situations bien plus fréquentes qu'on le croit. 
Et Julie Lamiré l'écrit simplement, sans fioritures ni caricatures, mais avec douceur et tendresse. 

Pour finir, évidemment que ce roman me touche particulièrement de par mon boulot de prof qui, peut-être, me permet d'être si sensible à ce qui y est décrit, mais je crois sincèrement que l'histoire de ces ados peut toucher tout le monde.

Un vrai coup de cœur que ce roman, il faut le lire, vite, vite, vite.

Coupe d'Europe des livres : bilan

L'Euro, c'est fini, et après avoir digéré la défaite (parce que, oui, je l'ai regardée, cette finale de toutes les occasions manquées...), il est temps de dresser un bilan de mes lectures du mois. 



Souvenez-vous, il y a quelques temps, Plume de Cajou lançait le principe de la Coupe d'Europe des Livres, pour faire barrage à l'Euro. 
J'avais donc sélectionné quinze œuvres, onze comme le nombre de joueurs d'une même équipe et quatre remplaçants, à lire absolument durant ce mois de foot. 

Alors, alors, combien sont déjà passés entre mes mains? 

Suspense... 

Roulements de tambour... 

Sept
Sept livres sur quinze, soit presque la moitié des ouvrages sélectionnés. 

Quand on connait mon rythme de lecture, ça promettait d'être moins que ça. 
Comme quoi, on peut regarder les matches de l'Equipe de France et se réserver les autres soirées pour lire tranquille! 

Les grands vainqueurs sont : 
  • (Presque) jeune, (presque) jolie, (de nouveau) célibataire, de Stéphanie Pélerin
  • Un foyer, de Julie Lamiré
  • Chercher Proust, de Michaël Uras
  • Papier du sang, de Frédérique Martin
  • Alvin, de Dilliès et Hautière (les deux tomes) 
  • Les beaux étés, Zidrou et Jordi Lafebre

Plutôt satisfaite de ce bilan et de tous ces beaux moments de lecture, donc, mais beaucoup moins de l'absence d'articles ici en ce mois de Juillet... ahem... 
Les billets arrivent très vite, promis. 

vendredi 1 juillet 2016

Mon moi après mois, my June

Un moral tout de même au top pour attaquer la finale nationale / La Yellow team remarquée / De jolis moments de fair play et de compétition / Voir les élèves présenter leur projet devant des ingénieurs, des dirigeants de chez Renault, Dassault, PFA, et les trouver épatants / Avoir un coup de coeur pour une équipe d'élèves de 5e! / Envoyer des sms plein de suspense à sa collègue restée au bercail / Une remise des prix sous tension / Cette 2e place tant méritée! / 2e marche du podium sur plus de 1500 établissements et 12000 élèves participants / Etre encore plus fière / Oublier la fatigue, la tension de la veille pour savourer les sourires et les félicitations / Etre un moment sur un nuage / Une nouvelle nuit dans le bus / Passer par Chartres, Blois, Poitiers et Limoges pour rentrer en Périgord... / Ceux qui chantaient avec leur prof dans le bus / "Madame, faut qu'on fasse une scène ouverte prof-élèves" : je valide! / Quelque part à 2h22 sur une aire d'autoroute... la pépite musicale de la station service . JJG et le cd de Tai Phong / Six heures du mat', j'ai des frissons, on arrive à la maison / Retour en cours qui pique les yeux / Soirée projection des films des TL au cinéma / Avoir des heures de sommeil à rattraper, plein / Corrections des copies de BTS, suite et fin / La saison 6 de GoT, quasi en direct / La revanche des moins d'1m60 / Attendre impatiemment la sortie du premier roman de ma Stéphie / Le dévorer en deux nuits / La fin des copies et des cours : petit dèj et révisions avec les L / Tomber sur Cat's Eyes à la télé et faire un bond de 25 ans en arrière / Quand mon forum préféré est tout chamboulé / Préparer sa Coupe d'Europe des Livres / Quand les copines veulent regarder les matches / Soirées terrasses, tapas et mojitos, plein / Etre blonde, ce n'est pas une couleur, c'est un concept / Trois jours avec mon loulou d'amour... "Tatie, arrête de chanter"... môme ingrat / Scandal, saison 5, épisode 17 : OMG! / Se poser beaucoup de questions sur le projet théâtre / Dépendre de la décision de quelqu'un, n'avoir pas envie de blesser, et cogiter, cogiter, cogiter... / Quand t'as étudié pendant l'année le thème et le sujet sur lesquels les L planchent au Bac *danse de la joie* / Le cheescake de la mort qui tue / Les expériences douteuses en matière de vernis / Prendre du temps pour soi, enfin / Sentir la fatigue quasi quotidiennement / Ces rhumes, crèves, états grippaux qui ne passent pas / Le soleil qui se montre, enfin / Ciel d'orage, flamboyant / Le cas de conscience des oraux du bac / Quand l'application Candy Crush de ton téléphone se déclenche au milieu des oraux... ahem... discrétion assurée / Lire "Un foyer", de Julie Lamiré, et prendre une claque / Tic... Tac... fait le réveil dans le ventre du crocodile / Ceux qui s'amusaient bien / Célébrer la naissance de la perfection... ah ouais? / Got, saison 6, final : Jon Snow, I love you... and your sisters too / L'angoisse du scle pour mon Samuel... mon p'tit bonhomme dans le camion des pompiers... / Levers sans réveils, bien après le soleil, ces grasses mat' qui font du bien / Ces fins d'année cafardeuses et moisies / Dirty Dancing for ever pour boycotter le foot / Une journée avec Martin d'amour... 


C'était mon moi après mois, sur une idée de Moka