dimanche 9 octobre 2016

Sauvez votre dImanche #37

Premier dimanche un peu frisquet, qui donne envie de rester sous la couette...
Qu'on ne s'y trompe pas, le soleil qui rayonne dehors masque, le sournois, des températures plus qu'automnales.
Et si, en plus, vous avez une tonne de copies qui crient "corrige-moi!", c'est la fin de tout.
 
Comment sauver son dimanche, dans ces conditions?
 
 
D'abord, avec de délicieuses gourmandises sucrées : les derniers raisins de la vigne du jardin. Du blanc, essentiellement. Ouais, le noir est parti se faire presser le jus avec d'autres variétés, sur une idée de ma voisine, pour qu'on puisse se faire notre propre pineau maison. Elle est pas belle, la vie? Ma voisine a de ces idées... quand même!
 
Ensuite, en travaillant (encore, ouais, je sais, mais je n'ai pas du tout l'impression que c'est du travail), sur les textes de mon spectacle de théâtre.
Cet aprem, j'ai relu des passages de Frédérique Martin, Pagnol, Bazin, et même Sophocle (ah non, pardon, ça c'était pour les cours de TL). Il n'empêche. Cela a soulevé une question dans mon cerveau de blonde, engourdi par le plaid rouge qui entourait mes genoux et par la chaleur du petit poêle à pétrole à côté du canapé : pourquoi la littérature donne-t-elle à voir essentiellement des récits (conflits or not conflits) entre mère et fils et si peu entre père et fille? Bon, je sais, Œdipe, tout ça... mais quand même...
Quand t'as décidé de monter un spectacle sur le thème de la famille, et que dans ton groupe de comédiens, t'as six gars et quatorze filles, t'es pas dans la merde...
Alors si quelqu'un a des idées d'œuvres (film, chanson, livre...) relatant (en bien ou mal) une relation frère/sœur, mère/fille ou père/fils je prends. Ah oui, et... pas la peine de me citer Gainsbourg et sa Charlotte, à la sauce lemon incest : pas envie de provoquer un scandale sur scène devant les parents des choupinous.
 
Et ce soir, une soirée filles DVD/papote était prévue. Ben ouais, j'ai deux copines collègues qui font comme moi, qui n'ont pas cours le lundi matin. Même qu'on l'a fait exprès en demandant à notre chef de nous concocter ces emplois du temps magiques. Non, j'déconne!
Il n'empêche que la soirée est tombée à l'eau, alors je vais la finir en retournant là d'où je viens (le canapé, vous suivez?), et en regardant un petit épisode de série.
Cruel dilemme du dimanche soir : suite de Once upon a time (même si je ne sais plus à quel épisode je me suis arrêtée) ou le début de la saison 3 de Velvet?
 

 
C'était mon dimanche sauvé, sur une idée de Laurie!!!

samedi 8 octobre 2016

Bridget Jones's baby, Sharon Maguire

 
 
 
 
L'histoire : l'impayable Bridget revient, douze ans après le premier volet, et toujours dans une situation rocambolesque. Elle doit assumer une grossesse mais ne sait pas qui, de Mark Darcy l'éternel ou de Jack Qwant l'outsider remplaçant de Hugh Grant, est le père. Un ménage à trois commence pour la célibataire la plus célèbre du cinéma.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Mon avis : Vous avez une soirée à perdre entre copines? Voilà le programme parfait.
J'étais curieuse de voir où pourrait mener un troisième volet après le second que j'avais peu apprécié.
J'ai donc plutôt été agréablement surprise de retrouver l'esprit "Bridget Jones", ses gaffes, ses maladresses, son naturel, une pointe de maturité en plus.
En effet, Bridget a maintenant 43 ans, un super boulot et plein de collègues plus jeunes qu'elle pour lui faire quitter son pyj', son canapé et son verre de vin. Si les deux premiers volets avaient montré une Bridget peu à son avantage, ici, ce n'est pas le cas. La quarantenaire arbore une silhouette élégante et affinée. Renée Zellweger rayonne.
J'ai aimé également la volonté de moderniser l'ensemble. Bridget tape désormais son journal sur tablette, ses collègues surfent sur la vague du hipster, et l'héroïne semble envisager de devenir mère célibataire (et commence un curieux ménage à trois avec les "papas"), sans craindre les foudres divines (ou maternelles) de la procréation hors mariage.
Et là, je me suis dit "chouette, enfin une vision moderne de la femme dans une comédie romantique"... malheureusement, la suite me montrera que j'avais tort. Attention spoiler : tout cela finit bel et bien par un mariage, et avec le véritable père du bébé. Forcément. Et ça m'agace...
Bon, on fait quand même intervenir un procès et des manif' féministes histoire de faire genre "être femme, ça peut être autre chose qu'être mère et mariée". Soit.
 
Mais qu'en est-il des deux papas potentiels?
On retrouve avec plaisir Colin Firth dans son rôle de Mark Darcy, même si... Coincé, crispé, avec une gueule d'enterrement tout le long du film et, il faut le dire, un sérieux coup de vieux... Pour moi, le charme opère moins que dans les autres volets. Face à la nouveauté incarnée par Patrick Dempsey, Colin peut difficilement rivaliser. Dempsey n'est pas du tout mon genre, d'habitude, mais il faut reconnaître qu'il fait le job : beau, charmant, attentionné, il emporte les suffrages.
Qui pourrait résister à un mec qui vous offre, dans la même soirée, un dîner en guise de 2e rendez-vous, des fleurs pour se faire pardonner une potentielle première dispute et un meuble suédois à monter à deux, pour preuve d'un engagement sérieux dans cette relation? Qui pourrait lui préférer un vieil aigri guindé jamais dispo (pardon, Colin, mais c'est pas tout à fait faux non plus)? Qui, hein? Bridget? Suspense...
Si vous vous demandez où est passé Daniel Cleaver/Hugh Grant, les premières minutes du film, qui lui sont consacrées, vous renseigneront. C'est plutôt bien pensé.
 
L'ensemble du film est évidemment attendu et bien ficellé, mais quelques scènes sont vraiment hilarantes. Mention spéciale à Emma Thomspon en gynécologue désabusée par ce trio pas banal : elle est extra!
 
En résumé, un bon moment de détente, quelques éclats de rires. Un opus bien meilleur que le second, mais pas à la hauteur du premier. Et pour moi, une fin décevante.

mardi 4 octobre 2016

Mes nuits avec Derek (Le premier mardi, chez Stéphie, c'est permis)

 
 
"On décolle dans 30 minutes".
Voici LA phrase que prononce systématiquement l'agent spécial Aaron Hochner dès qu'une affaire est confiée à son équipe de profilers.
 
Hem... autant vous dire de suite qu'il ne me faut pas 30 minutes pour être prête au décollage quand je le vois, lui...
 
 
Lui? L'Agent spécial Derek Morgan, dans la série Criminals Minds. Ou l'acteur Shemar Moore, en vrai.
Mais pourquoi lui, me direz-vous?
Pour ça, probablement?
 
 
Ou pour son sourire so sexy?
 
 
Ou pour sa manière trop glam' de porter les lunettes ou la chemise ouverte...
 

 
On en parle, de son arme, ou pas? Ahem...
 
 
 
Pas étonnant qu'il ait été élu deux fois acteur le plus hot dans une série dramatique (et plusieurs fois meilleur acteur, aussi, mais on serait en droit de se demander quels étaient les critères d'élection... pas que ça me dérange, remarquez...).
 
Faut dire qu'il a tout du gendre idéal...
Son personnage est le gros dur de la bande, tourmenté par une enfance difficile et un lourd secret. Il a grandi entouré de ses deux sœurs et de sa mère, son père (flic aussi) étant mort quand il avait neuf ans. Il est droit dans ses baskets, courageux et un brin indiscipliné. Un profil de bad boy, quoi... *soupirs*
 
Quand je regarde un épisode d'Esprits criminels (ouais, je laisse tomber l'anglais, après tout, il parle bien français, sa mère est franco-canadienne), il me vient des envies de monter dans un jet (très) privé sans le reste de l'équipe, de devenir une pro de l'informatique pour entendre un "Merci, petit cœur" qu'il ne réserve qu'à moi... ou même de prendre une balle (pas mortelle, hein, suis pas maso) rien que pour le voir se précipiter sur moi en criant mon nom... (je n'irai pas jusqu'à dire visiter des morgues, parce que beurk... quoique, si on est tout seuls... mais, euh, non).
Alors évidemment, le lundi soir, c'est sacré. Derek, mon canapé et moi. Ajoutez de temps en temps un pot de Haagen Dazs, et c'est la soirée parfaite.
De quoi faire de très beaux rêves hot toute la nuit.
 
Je suis sûre que vous vous demandez tout vient cette terrifiante pathétique addiction. C'est qu'entre Shemar et moi, c'est une histoire qui dure... depuis le temps où il incarnait le séduisant photographe Malcolm Winters dans la série Les Feux de l'amour (ça y est, je l'ai dit. Même pas trop honte).
 
Depuis, personne n'ignore ma désespérante situation. Aucune de mes amies ne se risque à mettre en doute notre relation, elles ont interdiction de poster sur Facebook ne serait-ce qu'un statut du genre "devant la télé avec Derek Morgan". Ou de mater. Enfin, sauf Stéphie, mais ça, c'est une autre histoire.
Bref. Tout le monde supporte mon obsédant délire.
Et j'assume.


Mais pourquoi un tel billet en ce premier mardi?
Lorsque ça dérape sur Facebook, et que Stéphie me défie d'écrire sur celui qui occupe mes lundi (m'empêchant de lire pour son rendez vous coquin), voilà ce que ça donne.
Après tout, il faut bien rivaliser avec Noukette qui promet d'enlever le bas, et les révélations de Jérôme sur sa vie sexuelle.
Bref. La blogo part en c...acahuètes.
On s'en fout. C'est mardi.
Tout est permis.
 
 

dimanche 2 octobre 2016

Sauvez votre dimanche #36

A peine un mois de boulot et déjà l'impression d'être dépassée.
Pas envie de me laisser bouffer.
Alors je reprends doucement le chemin du dimanche sauvé, sur une idée de la jolie Laurie.
 

 

D'abord, j'ai pris le temps de me reposer. J'ai corrigé un peu, et bouquiné beaucoup. Je suis en plein dans La mort du roi Tsongor (que je n'avais jamais lu, shame on me), et je me régale. Et on s'en fout si à 10h, les volets de la maison ne sont pas ouverts.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Ensuite, j'ai bossé, certes, mais au soleil, s'il vous plait. Fenêtres grandes ouvertes, l'air doux qui réchauffe, et la terrasse pour se débarrasser du boulot de la journée. Et un bon thé, of course!
Sauver son dimanche, c'est aussi choisir les priorités. C'est préférer se consacrer au projet théâtre, plutôt qu'au reste. Et tant pis si le deuxième paquet de copies reste dans le sac.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Enfin, j'ai enfin pris le temps de ranimer ce blog, qui survit grâce à un ou deux billets par mois, par l'écriture de plusieurs billets dans le week-end. C'est l'occaz' de faire le bilan du mois, de réfléchir à la photo du lundi, et de renouer avec le rendez-vous du dimanche que j'apprécie. Et tant pis si ce ne sont pas des billets sur mes lectures, ou hautement intello!
 
Vous l'aurez compris, ce billet c'est un moyen de me détendre, et de prendre mon temps, comme le prône si bien mon amie Stéphie sur son blog.
 
Et la journée n'est pas finie.
Je file me faire un nouveau thé et savourer la douceur de cet après-midi qui se poursuit. Et tant pis si, dans la maison, c'est le bazar, et si la vaisselle n'est pas faite.
 
 

samedi 1 octobre 2016

Moi après mois, My September

 La première rentrée de mon Samuel / Des pleurs, des craintes et des habitudes à changer / La course folle de ma propre rentrée / Cinq classes, et des projets : programme d'une année qui s'annonce chargée / Ces journées de chaleur, sans la plage / Des cocktails et des pique-nique au bord de l'eau, comme si c'était encore un peu les vacances / Reprendre le sport par 30 degrés / Tenter de caser au moins deux heures de sport dans sa semaine et s'y tenir, pour l'instant / Découvrir la "flexibility", ce cours d'assouplissement qui fait un bien fou / Savourer un lundi matin off, enfin / Reprendre les rênes de l'atelier théâtre, bien soutenue par cette fille qui a la même envie que moi / 28 paires d'yeux curieux, 28 sourires timides ou radieux et la magie opère / Etre bien avec eux / Celui ouvrait son cadeau d'anniv' bien en retard / Celle qui passait de l'autre côté de la rue / Inauguration du nouveau bois des fées, 13 ans après / Une bien belle boutique pleine de merveilles / Confectionner un colis d'amoureuse du thé, pour novice à convertir / S'amuser à remplir la petite boite / Cette mamie qui a toujours la pèche / Une dernière anesthésie pour voir le bout d'une sale période / Préparer un séjour à Paris avec des élèves choupi / Angoisser un peu pour une histoire de trajet à faire en solo / Une soirée de gros orages / Ceux qui luttaient contre le feu dans le champ en face de chez eux / Plus de peur que de mal / Deux journées parisiennes, épuisantes et intenses / Une aprem chez Mickey / Voir Winnie et avoir six ans à nouveau / Visiter le Technocentre de chez Renault, et découvrir les secrets de fabrication d'une grande marque / Les têtes émerveillées de neuf ados / Ceux qui faisaient quatre fois Space Mountain / Un restau (enfin!) avec ces quatre collègues qui bossent avec toi sur ce projet depuis quatre ans / Un retour sous des trombes d'eau, encore / Se rappeler les images de Juin, et se faire peur / Cette soirée crêpes ultra régressive / Revoir Le Bossu de Notre Dame et chanter en duo, dans son salon, les chansons qu'on connaît par cœur / "Et sinon, j'ai Hercule aussi" / Un pied qui dérape et un mal de dos qui pique / Une semaine de douleur... / Celle qui plane à 3000 à cause d'un antalgique trop costaud / S'occuper d'un nouveau blog, pour le boulot / Mon Samuel malade, frémir à l'éventualité qu'on le garde à l'hosto / Heureusement, il est costaud mon kinou / Les péripéties des courses de rentrée, une vidéo à pleurer de rire / Celle qui tente de ramener son ordi à la vie... / Un verre en terrasse et ces petites filles qui t'offrent un collier de fleurs / Prêter La Rivière à l'envers à un grand dadais d'étudiant qui voulait le relire.
 
C'était mon Moi après mois, sur une idée de Moka!